Je me soumets à tout tes désirs (BDSM/BxB)

Chapitre 22

Rémy se présenta chez la fille à l'heure convenu et se présenta en bonne et dû forme comme le petit-ami de Camélia. Après un léger questionnaire sur ses ambitions, ils leur furent permis de monter au deuxième dans la chambre de la fille. Aussitôt, elle ouvrit la fenêtre de sa chambre qui donnait sur la maison de Julien. De là où il était, il avait une légère vue sur la cuisine des voisins. Tout était pourtant plonger dans le noir.

''Dis moi ce que tu vas faire Rémy? Tu vas lui proposer de vivre chez toi? Ah non, j'oubliais, tes parents ignorent que tu es gay.''

Rémy releva très bien le sarcasme dans la voix de la fille. Il ne répondit malgré tout rien ne sachant quoi dire. Il n'avait pas vraiment de plan, mais il voulait protéger son maître. Ironique, car dans les relations conventionnelles de Sado-maso, c'était au maître de protéger sa propriété. Bon, les rôles étaient un peu inversé, qu'elle importance.

''Il pourrait aller en famille d'accueil.'' proposa-t-il.

De toute façon, à leur âge, il n'en avait que pour une année.

''Rémy, tu sais pourquoi tout à foirer entre lui et moi. J'ai dénoncé sa mère. À cause de moi elle croupit dans un asile depuis 5 ans. Ça, je crois qu'il l'a accepté, mais à partir de là, ça c'est mis à parler. Les rumeurs arrivaient de partout et toute sa famille à été catalogué de fou. Ça, il l'a un peu mal pris, car les apparences sont importantes pour lui. Mais des rumeurs finissent par partir avec le temps. Il aurait sûrement pu les endurer si j'aurais été à ses côtés, ce que je n'ai pas fait. Alors si tu fais arrêter son père pour violence domestique, les rumeurs vont revenir. Voilà la preuve concrète de ce qu'on avançait sur cette famille de cinglés. Alors pitié. Si tu as l'intention de faire ça Rémy, alors est l'intention d'affronter ses rumeurs avec lui. Ne le laisse pas tomber comme j'ai fait pour sauver ton apparence. La sienne à assez souffert.''

Rémy observa par la fenêtre un moment la maison qui semblait endormie. Il n'était pas prêt à affronter les regards, mais il n'allait laisser personne sans prendre à son dominant. Il ferma les yeux un moment tentant de classer sa pensée. Lorsqu'il su ce qu'il devait faire, il quitta la maison de Camélia pour se diriger vers celle de son maître. Il cogna à la porte de grand coup et entendit.

L'homme qui répondit empestait l'alcool et ne semblait même pas comprendre qui se trouvait devant sa porte. Rémy serra les poings en tentant de se calmer. Cette homme lui avait parut jovial les autres fois qu'il l'avait vu. Aucune commentaire homophobe et tentant même de rassurer son garçon. Pourtant il l'avait frapper. Bon, il n'avait aucune preuve, il se devait de laisser planer le bénéfice du doute.

''Est-ce que Julien est là?''

''Julien!''

L'homme avait crier le nom de son fils qui se présenta quelques secondes plus tard dans l'entrée. Ses longs cheveux brun étaient merveilleusement coiffés et ses vêtements toujours aussi impeccables. Sur son visage les traces des sévices qu'il avait reçu semblaient mieux se porter. Son visage était par contre sans aucune prestance. Derrière ses lunettes, il fixait Rémy avec de grands yeux et la bouche légèrement ouverte de stupéfaction. Comment faisait-il pour être autant adorable avec des lunettes?

''Julien, je t'avais dit que tu ne pouvais inviter tes amis sans mon accord avant!''

Le garçon se retourna vers son père. La peur se lisait dans ses yeux et il recula d'un pas en voulant se défendre.

''Je ne l'ai pas invité.''

Comme réponse, il reçut un coup au visage de son père en rogne.

''Ne me parle pas sur se ton, petit merde.''

Voyant son maître tomber au sol, Rémy bondit dans la maison pour voler à son secours. Il offrit un coup de poing au visage de l'homme qui, déjà abruti par l'alcool, tomba complètement dans les pommes. Lorsque le sportif se tourna vers son maître, celui-ci courait déjà dans sa chambre ce réfugié. Il alla le rejoindre anxieux d'avoir empirer son cas et n'attendit pas la permission avant d'entrer.

Julien tentait d'éponger sa lèvre qui saignait devant son miroir lorsqu'il le vit. Aussitôt, il bondit en arrière et s'accula lui-même au mur, les yeux fou de panique.

''Sors de ma chambre.''

''Julien, attend, je suis là pour t'aider.''

'Sors de ma chambre maintenant!''

''Non.''

Le maître se mit alors à la recherche visuelle de quelque chose qui pourrait lui venir en aide. Rémy en profita pour lever les mains en signe de paix.

''Julien, tu ne peux pas rester ici. Quand ton père va reprendre conscience, il va clairement se venger contre toi. Je... viens chez moi. On mettra tout ça au clair lorsque tu sera en sécurité.''

''Je veux que tu me laisse seul.'' Ordonna Julien avant de quitter la chambre pour se diriger vers la salle de bain.''

Rémy se motiva alors à texter sa mère pour lui demander si un ami, avec des problèmes familiaux, pouvait dormir à la maison ce soir. Sans attendre la réponse, il agrippa un sac et commença à y mettre des vêtements et autre utilitaire avant de rejoindre Julien dans la salle de bain qui dévissait un pot de crème réparatrice en tremblant.

''Julien, tu viens chez moi que tu le veux ou non. J'ai tes affaires. Tu pourras me crier dessus autant que tu veux là-bas.''

Voyant que son maître ne réagissait pas, et rester dans une position qui rappelait un animal à l'affût du danger, Rémy sortit de la maison avec le sac de Julien et alla s'asseoir sur le banc dans l'attente du prochain passage d'autobus. À peine deux minutes plus tard, Julien sortait à son tour de la maison pour venir s'asseoir à ses côtés en évitant tout contact visuel. Il ne semblait pas content et croisa les bras sur sa poitrine, mais ne chercha pas à convaincre Rémy de lui rendre son sac.