Sombres Héritages-1

Chapitre 41

Kara rinçait ses cheveux lorsque Dale entra dans la douche. Il se cala contre son dos, enroula un bras musclé autour de sa taille et lui mordilla la nuque. Un long frisson la parcourut de la tête au pied, mettant ses sens en feu. Son érection se logeait contre ses fesses et aussitôt, elle sentit ses seins durcir. Elle exhala un soupir tandis que le souffle chaud de Dale lui effleura la joue. Doucement, il la poussa contre le mur et se pressa davantage contre elle. L'eau ruisselait sur leurs corps étroitement enlacés comme une caresse. Son coeur battit à coup redoublé et en croisant le regard brillant de Dale, elle sut qu'elle était irrémédiablement perdue.

– Tu as bien dormi ? Demanda-t-il d'une voix lourde de désir.

– Hum... Très bien...

Un sourire se dessina sur le visage de Dale. Il saisit le savon parfumé à l'essence de rose qu'elle tenait dans sa main.

– Tu permets ?

Une vive rougeur colora ses joues et elle déglutit. Avec des gestes habiles, il savonna chaque parcelle de son corps, réveillant une vague de chaleur au creux de son ventre. Ses mains étaient si douces. Elle retint un gémissement lorsqu'il la retourna et la plaqua contre lui. Ses muscles durs et sa peau soyeuse l'attiraient tel un aimant. Elle noua ses bras autour de son cou, mêlant ses doigts dans ses mèches humides.

– Tu m'as manqué, ma Kara. Je voulais me réveiller auprès de toi, mais mes responsabilités...

– Je sais, ne t'en fais pas.

Les mains de Dale caressèrent lentement ses cuisses. L'une d'elles remonta vers sa féminité palpitante. Cet homme était d'une virilité incroyable. Durant la nuit, il lui avait fait l'amour à plusieurs reprises, se montrant insatiable. Elle-même avait été surprise de l'ardeur avec laquelle elle s'était abandonnée dans ses bras.

– Tu as mal lorsque je te touche ?

– Non...

Dale s'écarta, se pencha et prit un mamelon durci entre ses lèvres en l'aspirant avidement. Elle laissa échapper un gémissement plaintif. Les sensations qu'il faisait naître en elle lui ôtaient toute envie de protestation. Son corps s'arquait contre le sien, animé de sa propre volonté. Délicatement, il effleura du pouce le point si sensible dissimulé dans les replis de sa féminité. Du pied, elle caressa ses mollets tout en saisissant ses fesses musclées à pleine main. En grommelant, il tenta d'ouvrir ses cuisses pour la pénétrer. Elle s'esquiva, le dévora d'un regard lumineux et lui prit le savon des mains en riant.

– Je vais te torturer lentement, très lentement...

Il lui offrit un sourire malicieux et se laissa prendre au jeu. Il sentirait la rose, une odeur de femme, l'odeur de Kara, mais il s'en fichait. Elle pouvait faire de lui tout ce qu'elle désirait. Il était totalement à sa merci et il adorait cette sensation. Elle frotta le savon au creux de ses paumes et savonna son torse du bout des doigts en dessinant des petits cercles autour de ses pectoraux, de ses tétons et sur ses abdominaux. Une bouffé de désir lui fouetta les reins et son sexe frémit contre le ventre de la jeune femme. Elle prit son temps pour le laver, explorant son corps. Jamais il ne s'était permis cette sorte d'intimité avec une femme.

Kara était spéciale à ses yeux, elle était l'unique. Et dieu que c'était bon de se laisser aller ainsi, de se plier à sa volonté. Ses gestes tendres lui firent chaud au coeur. Il voulait tout partager avec elle, ses joies, ses peines, sa vie. Ses pensées étaient entièrement focalisées sur cette jeune femme sensuelle qui prenait un plaisir évident à le toucher. Elle le contourna, frôlant son dos de ses seins gonflés. D'un bras, elle enlaça sa taille, caressant son ventre au passage. Il trembla, elle émit un rire fluté et recula. Ses mains enduites de savon glissèrent le long de son dos, sur ses hanches et s'attardèrent sur ses fesses. Une pulsion brutale le poussait à se jeter sur elle pour la dévorer.