14-Talk on the street (Ethan)

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« Here, always, everywhere

Soft light in the dark night

So lazy, so discreet

Indifferent to all human affairs

Making a way through

The dusky path of fate

Living as if we're Immortals

As if nothing bad can happen

As if we're the most powerful

Race of the universe

Solitary entity

Nobody care about

What a mutual feeling

Doesn't care about you too

Just can't help looking at you

With this little ironic smile »

Je hoche la tête d'un air appréciateur en relisant ce début prometteur. Alors que je suis sur le point de reprendre, mon smartphone vibre. L'heure qui s'affiche sur l'écran me surprend. Il est déjà sept heures et cela fait plusieurs heures que je reformule sans relâche ces deux premiers couplets et ce refrain. Je me passe une main fatiguée sur le visage. Comme d'habitude, ma concentration m'a fait perdre la notion du temps. Je me dirige vers ma cuisine, le téléphone en main.En attendant que mon café coule, j'ouvre le nouveau message de Théa. Très matinale, par ailleurs.

 Très matinale, par ailleurs

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Je soupire, rassuré. Je réponds simplement, ne sachant quoi dire d'autre pour relancer la conversation :

  Je réponds simplement, ne sachant quoi dire d'autre pour relancer la conversation :

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