ARC SUPPORT CORPS : Chapitre 9

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Chapitre 9 : La requête.

                                 Au lendemain de cette nuit agitée, Moblit et Hange n'avaient pas fermé l'œil. Ils avaient passé leur nuit à se relayer pour observer Dan. Ils cherchaient à savoir si celui-ci allait avoir les nerfs suffisamment solides pour ne pas commettre l'irréparable. Le moins que l'on puisse dire, c'est que leurs impressions n'étaient pas des plus joyeuses.

C'est Moblit qui avait pris le dernier tour de garde, afin de laisser Hange se reposer et récupérer des forces après les évènements intenses en émotions de la veille.
Il la rejoignit dans sa chambre. 

Arrivé devant la petite porte en bois, il la clencha doucement et l'ouvrir avec précaution. Une voix familière l'accueilli : « Tu peux entrer, je n'dors pas ».

Moblit : - Ce n'est pas raisonnable chef, vous auriez du vous reposer ! Vous n'irez pas loin si vous accumulé autant de fatigue !

Il prit un instant pour l'observer. Elle était assise dans son lit, les genoux ramenés vers sa poitrine. Elle ne portait qu'un fin débardeur et son habituel short qu'elle arborait les jours chauds de repos. Elle était cernée et il semblait même au jeune homme qu'elle s'était un peu amaigrie. Elle travaillait beaucoup trop depuis le début de ce projet de vie à la forteresse et cela commençait à se faire ressentir sur son corps. Elle sacrifiait des nuits de sommeil et sautait régulièrement des repas pour s'avancer au maximum dans son travail.
Erwin avait confié à la jeune femme des responsabilités et un travail colossal entre la gestion d'une forteresse qu'il fallait remettre en route, l'entrainement des troupes, les missions à réaliser et ses recherches scientifiques qu'elle tentait de poursuivre. Ça faisait beaucoup pour ses frêles épaules, et les évènements de la veille n'étaient pas pour arranger les choses. Mais malgré tout cela, il ne pu s'empêcher de la trouver belle.

                    Moblit se décevait. Il se sentait impuissant face à ce qui commençait à être une détresse physique chez la brune. Il avait beau se consacrer corps et âmes à son travail, il se rendait compte que ce n'était pas suffisant et que c'était le corps fin de sa chef commençait à en pâtir. Pourtant, lui aussi était marqué par l'acharnement dont il faisait preuve.

Il fit part à la brune de sa déception à la voir déjà éveillée tout en la rejoignant. Il s'assit sur le lit de sa camarade, essayant de capter le regard d'Hange qui balayait le mur à sa droite.

Hange : - T'auras beau m'engueuler, c'est pas d'ma faute si j'n'arrive pas à dormir

Moblit : - J'ai cru comprendre que vous étiez souvent prise d'insomnies, c'est depuis notre arrivée à la forteresse ?

Hange : - Non ça m'arrivait déjà avant, mais avec le temps ça semble de plus en plus fréquent

Moblit : - Et qu'est ce que vous faisiez pendant ces nuits ? Le temps devait vous paraître long, vous qui n'aimez pas rester à rien faire !

Le regard d'Hange changea. Elle semblait, en un instant, partie dans ses pensées, sûrement en train de se remémorer des scènes du passé. La lueur illuminant ses yeux pris une teinte d'une douceur infinie. Moblit remarqua également un léger sourire s'afficher sur les lèvres de la brune.

Hange : - Disons que j'avais un camarade de fortune qui me tenait compagnie.

Moblit ne dit pas un mot. Sans comprendre pourquoi, il ne trouvait rien à ajouter face à la révélation de la brune. « Un camarade de fortune ? » ? Cela voulait dire qu'un homme tenait régulièrement compagnie à Hange durant ses nuits ? Le soldat secoua légèrement la tête pour évacuer cette idée et les potentielles scènes imaginaires qui émanaient de son esprit.

Watashi Wa Hange ZoeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant