Watashi Wa Hange Zoe

ARC DU TITAN ETRANGE : Chapitre 12

Chapitre 12 : Nouvelle piste.

                        Après avoir attiré ces deux compagnons dans ce qui semblait être son bureau personnel, Hange vérifia soigneusement l'absence d'oreilles indiscrètes. Elle referma rapidement la porte de bois, convaincue que personne ne viendrait déranger leur conversation.

Moblit : - Je ne savais pas que vous aviez aménagé cette pièce !

Hange : - C'est le but d'un repère.

Levi : - Un repère ?

Hange : - Oui ! Tu sais c'est ce genre de pièce qu'on tient verrouillée fermement à clé ! Et puis, c'était pas difficile de faire oublier son existence, il y a tellement de pièces ici !

Moblit : - Je ne comprend pas à quel moment vous avez trouvé le temps de l'investir.

Soudain, un éclair parcouru l'esprit du Second. Il regarda sa supérieure de son regard le plus noir, comprenant que malgré ses efforts pour lui imposer un rythme de sommeil à peu près stable, celle ci n'en avait fait qu'à sa tête.
Comprenant le raisonnement de ce dernier, Hange se contenta de lever innocemment les épaules.
Moblit : - La prochaine fois que je vous ramène à votre chambre je verrouille la porte à clef.

Levi : - Tch. Est qu'est ce que tu espère cacher ici ?

Hange : - Mes recherches sur les titans.

Levi : - Tu continues encore avec ça ?

Hange :- Les conditions environnementales dans lesquelles les titans évoluent ici ne sont pas les mêmes que dans la zone qu'on à l'habitude d'explorer ! Tu n'imagines pas tout ce qu'on pourrait apprendre en les observants d'un peu plus près !

Levi : - J'crois que le dernier titan qu't'as croisé tu l'as vue d'un peu trop près si tu veux mon avis.

Hange : - C'est vrai ! Mais c'était passionnant !

Moblit : - Hange-san !

Le Second avait rapidement saisit la tension grandissante entre ses deux supérieurs. Il n'était pas difficile de comprendre que le noiraud avait réellement craint pour la vie de sa camarade lorsque celle-ci s'était retrouvée à crever les yeux du monstre gigantesque. Le sujet semblait désormais être des plus sensible.

Hange : - Ça va Moblit, j'le taquine ! C'est toujours amusant de voir un nain s'énerver !

Elle adressa un franc clin d'œil au noiraud, consciente que ce geste l'irriterait au plus au point. Elle délaissa son intonation humoristique pour reprendre son sérieux : « Bien que j'adorais discuter de ce magnifique spécimen ce n'est pas de ça dont je voulais vous parler. Moblit, tu as des suspicions quant au traite dont je t'ai parlé ?

Moblit : - Je n'en avais aucune jusqu'à ce matin. Faël a tenu des propos assez incohérents. On aurait dit qu'il perdait complètement la maîtrise de la situation. Peut être que la pression est trop forte pour lui et qu'il a conscience qu'il risque de se faire démarquer.

Hange : - J'ai entendu tout ce qu'il a dit, mais sincèrement je ne crois pas que se soit lui. Il est juste mort de trouille à l'idée de participer à une véritable expédition et ça peut se comprendre. Franchement qui ne s'est pas pissé dessus la première fois ? Même l'homme le plus fort de l'humanité n'a pas dû la ramener ! D'ailleurs, t'as du nouveau ?

Levi : - Tch. Rien d'intéressant. 

Moblit : - Et vous Chef ?

Hange : - Rien de bien concret. Mais tout ce que j'en conclu de cette histoire d'attaque c'est que l'ennemi n'est pas parmi nous.