ARC FETE DE L'HIVER : Chapitre 8

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Chapitre 8 : Souvenirs.


                             Les yeux d'Hange s'ouvrirent sur le plafond boisé. Son corps était étendu dans un amas de tissus douillés. Elle entreprit de se relever, mais les maux de têtes, conséquences directes des litres d'alcool ingurgité la veille, la forcèrent à retomber en arrière, lui provoquant un petit son de douleur. Elle massait ses tempes, comme pour réveiller son système neuronale. Elle était dans le brouillard totale, incapable, malgré ses efforts, de se remémorer les évènements de la veille. La dernière chose dont elle se souvenait était qu'elle avait fini sa soirée en ayant pour seule compagnie celle de Dan. A cette idée, son cœur rata un battement, prenant conscience qu'elle n'était pas dans sa chambre.

Immédiatement, saisie d'une panique incontrôlable, elle tapota excessivement l'intégralité du matelas dans lequel son corps reposait.

Elle exprima un immense soupire de soulagement : elle était seule dans ce lit.

« Oï, après la putain d'cuite que tu t'es mise j'pensais au moins qu'tu cuverais toute la journée ! ». 

Hange sursauta, tournant rapidement la tête vers l'origine de la voix. Ne pouvant reconnaître visuellement son interlocuteur en l'absence de ses lunettes, elle du se fier à sa voix qu'elle reconnu sans aucun mal.

Ce mouvement provoqua une absence de réponse chez la brune, saisit par une nausée si violente qu'elle eu l'impression de naviguer en en pleine mer par temps de tempêtes.

Elle sentit deux mains la saisir fermement par le col. Dans la même seconde, son buste fut décollé du duvet pour rejoindre le regard du noiraud. Il semblait hors de lui, ébranlé par une colère noire, la faisant presque pâlir.

Hange : - Levi ! Mais qu'est-ce qui t'prends, lâches moi !

Levi : - J'espère que t'as une bonne explication à nous fournir

Hange : - Mais de quoi tu parles? J't'ai vomis dessus ?

Levi : - Si c'était qu'ça ! Tu t'rends compte de s'qui aurait pu s'passer ?

Hange :- Tu m'fais mal !

Levi : - T'es vraiment la plus idiote de toute, scientifique de mes deux

Hange : - Arrête de m'faire chier pour un truc dont j'me souviens pas !

.... : - Levi !

Mike n'eut pas le temps d'intervenir pour stopper la main du Caporal. Il venait de gifler la joue d'Hange, sans qu'aucun des trois ne comprennent vraiment pourquoi.

Obligeant ses esprits à regagner son corps par la force et la surprise du choc, Hange repoussa violement le Caporal, l'accusant de son regard le plus noir. Qu'avait-elle fait qui soit plus effroyable que de salir de son contenu gastrique la chemise impeccable du maniaque qu'il était ? Qu'avait t-elle fait pour mériter pour qu'il perde le contrôle à ce point ?

Mike quitta la pièce, désespéré de l'entente de ses deux amis, ne souhaitant aucunement prendre par au conflit naissant.
Levi saisit la veste militaire de la soldate avant de la lui jeter au visage. « Magnes toi, tu m'mets enr'tard » prononça calmement le brun.

Agressivement, Hange lui répondit : « J't'ai pas d'mandé d'm'attendre ».

Ne comprenant toujours pas le sens du geste de son supérieur, elle attendait avec impatience plus ample explication, mais ayant jugé du faux calme qui résidait sur le visage du noiraud, elle décida de remettre leur dispute à plus tard, trop fatiguée pour lui résister. Elle se leva rapidement, enfilant sa veste, impatiente de s'éloigner du brun.

Watashi Wa Hange ZoeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant