ARC FETE DE L'HIVER : Chapitre 2

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Chapitre 2 : La belladone.


L'après midi même, Hange s'était enfermée dans son laboratoire qui lui avait tant manqué. Bien qu'un peu plus poussiéreux qu'à son habitude, elle continuait d'en apprécier l'odeur des vieux parchemins et des bouquins qui y résidaient.

Elle étala toutes sortes d'ustensiles sur son plan de travail, y répertoriant le moindre élément pouvant lui être utile pour sa future recherche. Elle volait littéralement entre chaque placards, connaissant parfaitement l'emplacement de chaque éléments. Une fois encore, c'était un bordel organisé.
Elle fut tirée de sa rêverie lorsque quelques faibles coups retentirent contre la porte. Elle sauta d'un bond sur la poignée, s'empressant de l'ouvrir. Ses compagnons ne purent que constater la déception s'afficher sur le visage de la jeune femme.

Une voix rauque ne traina pas à le lui faire remarquer : « Oï, soit pas si contente d'nous voir ! ».

La jeune femme ne pu qu'étouffer un rire lorsqu'elle reconnu son nain à la mine dépitée : « Désolé Levi, j'attend quelqu'un ».

Elle laissa l'Escouade tactique et leur Caporal pénétrer dans ce lieux si mystérieux. Tout en reprenant ses préparatifs, elle questionna ses visiteurs sur leurs présences ici.

Levi : - Depuis ton départ, personne n'a mis les pieds ici, et pour cause : t'as embarqué la clé. Mon équipe n'avait pas encore pu j'ter un œil à ton labo et pour une raison étrange, ils voulaient absolument le voir

Hange : - Je vois, regardez où vous voulez mais évitez de laisser traîner vos mains

Levi : - ça m'parait quand même louche qu't'embarques les clés d'ton labo mais pas celles d'ta chambre

Hange : - J'me suis juste dit qu'celles d'ma piaule t'auraient été plus utiles !


Face à l'immense sourire de la brune, le Caporal ne su que répondre, se remémorant le journal que sa camarade avait laissé à son attention, dans ladite « piaule », sachant pertinemment que le jeune homme le trouverait.

Le noiraud conclu silencieusement qu'Hange n'avait pas eu tord.


Petra observait la scène, incapable de comprendre le sens des mots que les deux chefs s'étaient échangés. Elle se remémora leur retour de l'entraînement de la matinée où ils avaient retrouvé les deux compagnons dans un drôle d'état : l'une complètement trempée, arborant avec amusement la veste de son supérieur, et l'autre plus frigorifié que jamais, l'air moins agacé qu'à son habitude.

La jeune femme n'avait jamais vue son Caporal évoluer auprès de la brune. Elle n'avait aucune idée de la relation qui les liait. Il lui semblait juste que Levi était un peu plus vivant lorsqu'elle était à ses côtés.

La rouquine, bien consciente de toute l'admiration qu'elle portait au noiraud, se reprochant étroitement d'un amour inavoué, sentit son cœur se serrer lorsqu'elle se demanda ce qui avait bien pu se passer entre eux lorsqu'ils s'étaient éloignés du groupe le matin même.


De nouveaux coups retentissaient dans toute la pièce. Les bras trop encombrés, la propriétaire des lieux se contenta de demander, d'une voix forte, l'identité de ce nouveau visiteur.

« Moblit Berner, votre Second ! ».

La scientifique balança intensément tout le contenu qu'elle s'efforçait à transporter, peu soucieuse de l'endroit où ces derniers auraient atterri.

Watashi Wa Hange ZoeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant