ARC FETE DE L'HIVER : Chapitre 16

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Chapitre 16 : Surprise.


                        Les heures avaient passées depuis le départ du Caporal du bureau du Major. Il n'avait pas revu Hange depuis leur altercation du matin, pensant presque que cette dernière cherchait à l'éviter.

Le soleil se couchait alors que le jeune homme regagnait le carport de la cour, s'apprêtant à pénétrer dans son bureau lorsqu'un détail attira son attention.

Il venait d'apercevoir Moblit, portant une immense caisse solidement fermée, rien de bien étonnant lorsqu'on est l'assistant d'un savant fou. Mais ce qui perturba le noiraud c'était l'air inquiet que prenait le soldat, comme si il avait à cœur de dissimuler le contenu qu'il transportait. Il regardait une fois à droite, une fois à gauche, soucieux de savoir si des yeux indiscrets se poseraient sur lui. C'était sans compter sur la méfiance qu'éprouvait encore le Caporal à l'égard de cette attitude suspecte. Transportait-il quelque chose pouvant nuire au Bataillon ?

Il ne traina pas à tourner les talons, s'éloignant rapidement de la pile de travail qui l'attendait dans son bureau.

Il interpella le soldat, sans aucune once de sympathies : « Qu'est-ce que tu trimbales là ? ».
Le Second manqua de lâcher la précieuse caisse tant sa surprise fut immense, lui qui n'avait pas vue venir le haut gradé. Il bégaya lourdement, plus concentré à retrouver son équilibre plutôt qu'à répondre à la question qui venait de lui être posée : « C'est la Chef qui m'a demandé de lui ramener ça

Levi : - Et c'est quoi « ça »au juste ?

..... : - On ne peut rien te dire, sinon c'est plus ce qu'on appelle un surprise !

Les yeux du noiraud tombèrent directement dans un regard noisette qu'il connaissait bien. Hange venait d'apparaître, surgissant de nul part derrière le dos du plus grand, affichant comme à sa grande habitude son sourire si radieux. Ses mains étaient posées sur les épaules de son Second, lui permettant de prendre appui dessus afin que le noiraud puisse contempler l'intégralité de son doux visage malgré la hauteur de l'homme aux cheveux châtains.

Ce contact ne perturba pas le moins du monde le soldat, témoignant par la même occasion de la proximité qui liait la soldate et son Second.

Sous l'air blasé du Caporal, qui semblait différent de d'habitude, la jeune femme ne pu s'empêcher de rire aux éclats : « Bah alors mon p'tit Levi, toujours aussi suspicieux ?

Levi : - Répète encore ça et j'te jure que t'as intérêt à courir vite sale binoclarde

Hange : - Quand tu veux ! Mais avant, prévient juste ton équipe de nous rejoindre ici après le repas, j'ai déjà prévenu Mike et Nab'

Elle marqua un court temps d'arrêt, mais ne résista pas à l'envie de réitérer ses propos. Elle ajouta par conséquent d'innocents mots venant compléter ses paroles : « mon p'tit », dans un sourire qui se voulait des plus provocateur.

Le regard du soldat changea instantanément, à tel point que la jeune femme ne prit même pas la peine de terminer de prononcer ce surnom qu'elle courrait déjà à toute vitesse, le Caporal sur les talons.
Les soldats présents dans la cour à cet instant n'eurent l'attention attirée que par ces hauts gradés qui n'avaient de cesse de se chercher et de se provoquer. Leur course poursuite ne surpris que les jeunes recrues qui n'étaient pas encore habituées au duo explosif qu'ils formaient.

Petra, faisant alors partie des spectateurs, s'approcha de Berner, l'air plus interrogateur que jamais : « qu'est ce qu'il s'est passé ? ».
Désemparé, le Second répondit sans aucun entrain que lui même n'avait absolument rien compris à la discussion des deux soldats.

Watashi Wa Hange ZoeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant