ARC FETE DE L'HIVER : Chapitre 13

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Chapitre 13 : Les présents.


               Le petit groupe s'était séparé après avoir retrouvé Auruo et Hange qui s'étaient éloignés.

Levi rejoignit sa chambre, non mécontent de se retrouver loin de toute cette foule agitée. Il savait tout de même qu'il garderait un souvenir doux de cette soirée passée en compagnie de ses compagnons. 

Le Caporal Chef s'assit sur son lit, tentant de faire disparaître le sourire éclatant d'une certaine brunette de ses pensées.

Son attention fut attirée par un paquet trônant sur son bureau. Il s'en approcha, appréciant de constater le soin avec lequel il avait été emballé. Il le retourna dans tous les sens avant de constater avec amertume le manque de signature de son expéditeur.
Il l'ouvrit, arrachant sans perdre de temps le papier qui dissimulait son contenu.

A tout bien y réfléchir, l'expéditeur n'avait pas besoin de se faire connaître tant la blague était de mauvais goût. Il balança la petite marche de bois, qui se fracassa contre son armoire. « Conasse » grommela t-il. Il maudissait la scientifique qui prenait toujours un malin plaisir à pointer du doigt le complexe qu'il faisait de sa petite taille.

Il regarda une seconde fois l'objet qui s'était retourné dans sa chute. Il observa deux sachets de tissus solidement attachés à l'escabeau. Il s'agenouilla, détachant avec soin les deux petits présents. Un papier glissa de l'un d'eux. Le jeune homme s'en saisit rapidement, le dépliant avec curiosité :

« Je suppose que tu viens d'éclater ce pauvre escabeau contre le mur. Dommage, il aurait vraiment pu t'être utile !

Tu trouveras normalement deux sachets, si ils ont résisté au choc ! Dans l'un d'eux, tu il y a les biscuits que j'ai offert à Isabel. Je t'avais promis de te les faire goûter ! Mange les avec elle !

Dans l'autre tu trouveras du thé ! Comme je n'y connais rien, je me suis fiée aux narines délicates de Mike pour m'assurer de sa qualité. Donc s'il n'est pas à ton goût, tu t'en prendras à lui directement !

Merci pour tout, Shorty ».


Levi sourit, sincèrement. Il attrapa les deux petits sachets, ainsi que l'escabeau. Il se dirigea d'un pas pressé dans les longs couloirs qui composaient le QG. Tout au long de sa route, il n'avait de cesse de se demander pourquoi la binoclarde avait choisi de le remercier lui, comme le voulait la coutume de ce jour qui semblait si particulier au peuple humain. Aux yeux du Caporal, il n'avait jamais rien fait pour mériter ces présents, pensant au plus profond de lui même que le contraire aurait été plus de mise.
Il arriva rapidement devant une porte qui lui semblait un peu trop familière à son goût. Il la frappa.
Une jeune femme blonde lui ouvrit la porte, l'air à moitié endormie : « Tu frappes aux portes toi maintenant ? ».
Le noiraud ignora la remarque de Nanaba, qui décampa aussi vite qu'elle perçut l'objet de bois dans sa main.

Il se dirigea vers Hange, assise tranquillement sur son lit. Il empoigna correctement l'escabeau avant de le laisser rencontrer le crâne de la jeune femme. « Aille !  hurla t-elle, t'es malade ou quoi ?

Levi : - Ça c'est pour l'allusion à ma taille ! Maintenant ramène toi.

Il agrippa le poigné d'Hange, la forçant à le suivre. La jeune femme lança un regard de détresse à la blonde, qui regardait son amie s'éloigner sans comprendre ce qu'il venait de se passer.


                     Le Caporal déverrouilla la porte du mess, traînant Hange jusqu'aux cuisines. Il balança l'escabeau dans un coin, puis lâcha sa camarade avant de sortir une casserole qu'il remplit d'eau. Il alluma un feu dans l'insert, puis, une fois les braises suffisamment éclatantes, il déposa le récipient pour permettre à l'eau de chauffer.
Fatiguée par sa journée, Hange questionna bêtement son camarade : « Qu'est ce que tu fais ?

Watashi Wa Hange ZoeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant