ARC DU TITAN ETRANGE : Chapitre 7

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Chapitre 7 : Le masque tombe.


                            Le crépuscule commençait à montrer le bout de son nez tandis que Petra prenait soin de ne pas trop serrer les bandages autour des bras et des cuisses de la leader de l'Unité de Soutien. Hange était têtue et le moins que le Caporal Chef puisse remarquer, c'est qu'elle lui en voulait toujours de l'avoir amenée de force auprès de ceux qui sauraient prendre en charge ses blessures.

Elle le regardait de ses yeux les plus noirs, se sentant légitime de cette réaction. En revanche, ce qu'elle ne saisissait pas c'était la froideur avec laquelle Levi la regardait. Cette situation l'agaçait au plus au point : elle se sentait inutile, comme mise sur la touche, ce qu'elle ne supportait pas.
Elle pensait au corps de son camarade décédé, brulant au milieu de tout ceux qui s'afféraient à surveiller les alentours de la forteresse, tant ce trou béant dans son murs représentait une sérieuse menace.

Sa jambe ne cessait de bouger traduisant la nervosité qui la gagnait, suscitée par le lourd regard du Caporal et de la tension qui régnait. Petra elle même ne semblait plus des plus à l'aise. Face à ses mouvements hésitants, Hange arracha son bras des mains de la rouquine, prenant rapidement la direction de la porte. « Merci Petra, ça ira. Je finirais seule » lâcha t-elle alors qu'elle avait presque quitté la pièce. Le buste de la jeune femme fut interrompu par le bras musclé du noiraud qui, lui barrant la route, s'était appuyé contre le battant de la porte : « Pas si vite Quat'Zieux. Faut qu'on parle.

Hange : - Dégage de là le nain, j'ai autre chose à foutre que de supporter ton humeur de merde.

Levi : - Crois moi qu'tu vas tellement en bouffer qu'tu voudrais même plus m'proposer de participer à l'une de tes expériences débiles !

Hange : - Elles sont loin d'être « débiles », et si tu n'as toujours pas compris ça c'est qu'on a rien à se dire.

Levi : - Laisse nous Petra.

La rouquine n'omis aucune objection tant elle se sentait délivrée de pouvoir échapper à l'orage qui grondait autour d'elle. Ni une ni deux, elle pris rapidement son matériel, laissant soin de laisser les dernières compresses et bandages dont la brune avait encore besoin.

Le Caporal referma la porte sur les pas de Petra, se retrouvant désormais seule avec celle qui l'avait trahit.

Il tira froidement le bras d'Hange, obligeant celle-ci à regagner le tabouret qu'elle occupait si violemment que le bruit de ses fesses claquant contre le bois résonna dans toute la pièce. C'était la douleur de trop pour la brune déjà salement amochée par son dernier combat. Elle était hors d'elle et il était hors de question de garder son état d'âme pour elle : « Mais qu'est ce qui t'prends abruti ! Tu crois qu'j'ai déjà pas assez mal comme ça ?!

Levi : -Ferme là binocle. Tout ça c'est d'ta faute. Tu n'peux t'en prendre qu'à toi.

La soldate serra les dents. Elle se rendait bien compte que l'état de son corps n'était que le fruit de la décision qu'elle avait prise. Mais ce qu'elle ne comprenait pas c'était tous les efforts que mettait le Caporal à le lui rappeler. Elle avait faillit y passer, beaucoup trop sérieusement cette fois. Elle ne pensait même pas être capable de pouvoir en revenir et pourtant elle avait l'impression que son ami se fichait complètement de son sort. La mine colérique de la jeune femme laissa place à un visage plus triste, traduisant la pointe amère qui gagnait son cœur à l'idée que l'homme le plus fort de l'humanité n'ai que faire de son statut de morte ou vive.

Par dépit, elle laissa le Caporal se saisir du matériel laissé par sa subordonnée. Il imbiba une compresse d'alcool puis s'agenouilla devant la jeune femme. Il agrippa son genoux, orientant sa jambe vers son torse puis souleva légèrement le textile qu'elle portait, laissant apparaitre la partie de sa peau abîmée par les frottements du cuir de son harnais. « Ça va piquer » prononça t-il.

Watashi Wa Hange ZoeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant