Watashi Wa Hange Zoe

ARC SUPPORT CORPS : Chapitre 18

Chapitre18 : La force d'Hange Zoë, deuxième partie.

                    Il commençait à se faire tard. L'humidité croisée avec l'absence de soleil offrait un paysage brumeux qui convenait parfaitement à l'humeur maussade de la brune. Non loin de l'endroit où elle se tenait, elle aperçu une silhouette familière, assise au sol, adossée à l'un des piquets soutenant l'immense perron.

Après un bref soupirement, elle entama sa marche vers la cible qu'elle cherchait.

                       A l'entente de l'approche de pas sera rapprochant, la curiosité du jeune homme, qui ne souhaitant en rien être troublé dans sa mélancholie, le poussa à esquisser un regard vers l'inconnu.

Lorsqu'il reconnu le visage, qu'il estimait magnifique, de son ancienne supérieure, Dan ne put retenir un soupir d'agacement : « Qu'est-ce que tu veux ? ».

La jeune femme s'accroupie, se contentant de soupirer face à l'accueil de son « ami » : " J'avais bien remarqué, quand on s'est battu ce matin, que tu n'me vouvoyais plus".

Dan : - Ne vas pas y voir une intention amicale, c'est juste une façon de te montrer le peu de respect qu'j'ai encore pour toi

Hange : - Que tu as « encore » ? ça veut dire qu'il t'en reste !

Le sourire franc de la jeune femme troubla le jeune homme qui commençait à croire qu'elle était réellement perchée.

Dan se leva, cherchant à fuir cette femme qu'il tentait de mépriser plus que tout.

Hange, bien décidée à en finir avec tout cette historie, agrippa la manche de la chemise de l'homme. Un mouvement brusque, de la part de ce dernier, repoussa la jeune femme.

La soldate l'observa attentivement, exactement comme elle le faisait lors de ses expériences scientifiques. Son don pour l'observation lui permit de déchiffrer le remords brillant dans les yeux du soldat. Il se reprochait ce geste, probablement involontaire. En un instant, Hange évalua la situation et estima qu'elle n'était pas en danger. Rapprochant les roses qu'elle tenait vers sa poitrine, elle fit une proposition inattendue au jeune homme : « J'vais au cimetière, tu veux v'nir? ».

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                      Observant la scène de ses yeux gris, le Caporal ne savait pas ce qui le retenait d'étriper celui qu'il estimait comme étant « une sous merde du genre humain », désormais catégorisé comme étant une réelle menace pour sa camarade.

Probablement était-ce le regard inquiet de Petra quant au sort de Dan si le noiraud décidait d'en faire son ennemi. Mais il était convaincue que ce n'était pas la seule raison. Il avait confiance en celle qui était entrain de s'exposer au danger. Il savait qu'elle était insouciante et ne s'intéressait guère à sa propre protection. Toutefois, Levi sentait que sa brune avait une idée derrière la tête, et probablement que la curiosité de voir jusqu'où la jeune femme voulait aller le tenait à sa place.

Le groupe de trois suivit le duo jusqu'à l'entrée du cimetière, tentant de se rapprocher suffisamment fort pour pouvoir percevoir quelques brides de conversation. Ils profitèrent des buissons adossés aux pierres tombales pour se glisser derrière l'étendu qu'ils formaient, leur offrant une parfaite cachette.

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                     Dan fut étonnamment surpris lorsqu'il lut les inscriptions gravées sur les deux pierres tombales qui terminaient l'allée : « Malo Falsus » et « Ido » dont le nom s'était déjà effacé sous l'incompétences des graveurs.