OS X Reader

Asano ( Assassination Classroom)

Salut salut! 

On se retrouve pour un os sur Asano Gakushû, une commande de Akemi_Akabane 

Spoil de la fin de l'animé et du manga

En espérant qu'il vous plaise.

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D'aussi loin que tu t'en souviennes, toi et Asano aviez toujours été amis. Tu étais la seule qui le comprenait, le connaissait mieux que quiconque ainsi tu avais eu l'autorisation de l'appeler par son prénom. En ta présence, Asano se montrait doux, jamais il n'avait levé la voix sur toi, jamais il ne t'avait humilié ni même insulté. De mémoire, vous ne vous étiez jamais disputés. Alors comment en étiez-vous arrivés là? A vous crier dessus, à avoir une colère noire en vous, tu te trouvais être à deux doigts de lui flanquer une baffe. Tu n'arrivais même pas à pleurer tellement tu étais furieuse. Tu serrais les poings, tellement fort que tu sentais tes ongles se plantaient dans ta paume. Tu n'aurais jamais cru pouvoir dire des choses aussi blessantes envers lui et inversement. Mais tout ce que tu voulais c'était de le voir blessé comme tu l'étais. Tu tentais vainement de te calmer mais rien n'y faisait. 

- Tu sais quoi (t/p)? Au final, ça ne m'étonne même pas que tu sois dans la classe D. Même avec tous les cours de soutien que je te donne, tu n'arrives pas à être dans la B. Cracha-t-il. 

- Comme tu le dis si bien, c'est toi qui me donnes des cours peut-être que c'est toi le problème. Tu es juste pitoyable comme professeur. 

Les élèves vous dévisageaient. La plupart prenait le parti d'Asano. Tu te mordais les joues, tu étais épuisée de te battre. Tu voulais juste que ça s'arrête.

- On n'en serait pas là si tu n'avais pas été à cette soirée avec ces crétins. Dit-il.

- Tu n'es pas mon père! Tu n'as pas à diriger ma vie et à choisir mes fréquentations! Crias-tu.

- Je suis obligé puisque je suis ton ami!

Cette fois, tout devenait clair dans ton esprit. Asano avait juste honte de toi. Les larmes remplirent tes yeux.

- Avoue-le. Tu as juste honte de moi? Parce que je ne suis pas la plus intelligente, la plus cultivée. Parce que mes résultats sont à peine de 50? 

- Tu as parfaitement raison. Je ne sais pas pourquoi je perds encore mon temps avec toi. 

Il tourna les talons. 

- Ah oui, j'ai failli oublié. Ne m'appelle plus par mon prénom. 

Cette fois se fut trop pour toi, tu attrapas ton sac et marchas vers la sortie. Tu ne pouvais plus t'arrêter de pleurer. Il avait gagné, comme d'habitude il a été le plus blessant mais pour la première fois c'était toi la blessée. Tu rentras chez toi, séchant les cours de l'après-midi. Lorsque ton père rentra du travail, il vint te voir dans ta chambre pour te sermonner d'avoir louper les cours. Mais lorsqu'il te vit en pleurs dans ton lit, il ne pouvait se résoudre à te disputer. Il s'assit sur ton lit et te caressa les cheveux. Tu lui expliquas alors la raison de ton mal-être. Tu avais mal au cœur, tu n'arrivais plus à bien respirer, tu avais des nausées. Après avoir tenter de te consoler, ton père quitta ta chambre et prévint tes frères et sœurs que le premier qui t'embêtait serait privé de dessert pendant deux semaines. Tu passas le reste de ta soirée sous ta couette. Ton géniteur te laissa à manger mais tu n'y touchas pas. Tu ne pouvais rien avaler. 

Les jours suivants furent compliqués, tu ne dormais plus suffisamment, tu ne te concentrais plus en classe et tu ratais tous tes contrôles. Tu voulais juste t'enterrer et attendre. Alors que tu regardais par la fenêtre, un surveillant demanda à ce que tu l'accompagnes chez le principal. Tu craignais le pire, tes jambes tremblaient et des sueurs froides descendaient le long de ta colonne vertébrale. Tu ne savais pas comment tu arrivais à être encore debout. Tu étais terrifiée, tu en avais profondément peur et beaucoup plus depuis que toi et Asano ne vous parliez plus. Devant le bureau, tu pris une grande inspiration. Tu toquas et entras.