Ken Kaneki (Tokyo Ghoul)

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Hola !
Comment vous allez en ce bon confinement des familles? Est-ce que parmi vous quelqu'un serait intéressé pour des frères et sœurs  pas chères ? Non? Dommage parce que je les vendrais bien.

Comme le dit le titre, voici un os sur Ken Kaneki de Tokyo ghoul, une commande de @Pkl_ji

Petite parenthèse: j'ai redécouvert une passion pour Nintendogs + cats, ça me dépasse.

Maintenant l'os et bonne lecture:

*******************

Tu fixais cette affiche depuis plusieurs minutes déjà. L'avis de recherche de ton copain te rappelait un  peu plus chaque jour le sentiment d'abandon dans ton cœur. Où pouvait-il bien être ? Tu posas ta main doucement sur la feuille et l'arrachas d'un coup. Tu avais perdu espoir depuis un moment et personne ne l'avait vu alors à quoi bon? Toi aussi tu avais mené ta propre enquête mais tu n'avais rien trouvé. Tu soufflas et jetas le papier. Un bras passa autour de tes épaules.

- Ils vont le retrouver. 

- Et s'il était mort? Toutes ces foutues recherches ne servent à rien. Ils auraient déjà dû trouver une piste même minime.

Ton ami te regarda tristement.

- Aller viens, on a cours, ça sera toujours mieux que de rester les bras ballants.

Tu hochas la tête. Ton ami te parla de sa soirée et de la torture que sa sœur lui avait fait subir, c'est-à-dire lui coller une bande de cire sur le tibia et l'arracher d'un coup. Un vrai démon. Une fois dans la salle, tu t'installas et sortis tes affaires. Sans Ken, les cours te semblaient ennuyeux. Lorsque le prof entra dans la pièce, tu essayas de prêter attention mais ta concentration était de courte durée. Discrètement, tu pris ton téléphone, tu ouvris ta galerie. Il y avait de nombreuses photos de toi et de lui. Il n'était pas friand d'être sur des photographies mais pour toi et seulement pour toi, il passait au-dessus de sa gêne. Tu sentis ton cœur se serrait. Tu éteignis ton cellulaire, t'allongeas sur la table. Tu étais réellement amoureuse de lui et ne pas savoir où il était te rendait folle. Tu avais toqué plusieurs fois à son appartement, mais aucune réponse fut présente, t'arrachant un peu plus de joie. Mais devant les autres élèves tu devait être la jeune fille rayonnante car oui, tu étais la présidente du conseil des élèves. Ils comptaient tous sur toi pour x ou y choses malheureusement tu n'avais plus la tête à ça. Tu allais t'endormir lorsque tu entendis la sonnerie annonçant la fin du cours. Etant à la fac, il se pouvait que tu n'aies pas beaucoup de cours, ce fut le cas aujourd'hui. Tu pris tes affaires et te dirigeas vers le commissariat. Depuis sa disparition, tu y allais tous les soirs pour pouvoir être au courant s'il y avait des nouvelles. Lorsque tu pénétras dans le bâtiment, un policier que tu ne connaissais que trop bien à force de venir, te salua.

- Ecoute (t/p), je sais ce que tu vas me demander mais la réponse est encore non. Nous n'avons rien trouver.

- Il n'a pas pu disparaître comme ça! Je vous en supplie!

- Nous avons pleins de disparitions, ton copain est un parmi tant d'autres.

Tu serras les dents.

- Tout le monde fait de son mieux. Dit-il doucement. Il... Il est fort possible... Qu'il soit mort... Dévoré par une goule.

Ce furent les mots de trop. Tu avais refusé cette hypothèse. Il ne pouvait pas avoir été le repas d'une de ces bêtes. Tu n'y croyais pas. Tu éclatas en sanglots. Le policier perdit ses moyens en te voyant pleurer. Il hésita et te tapota la tête doucement. Et si c'était vrai? Tu étais perdue. Tu pris ton sac et t'en allas. Tu avais encore le temps avant d'aller travailler. Tu rentras chez toi et te pris une bonne douche. Tu repensas aux mots du pauvre homme qui avait subi ta crise de larmes. Plus tu y pensais, plus tu la croyais vraie. Fatiguée de cette situation, tu te résignas. Ken Kaneki était mort, mangé par une goule comme apéritif vu le gabarit de ton copain. Penser qu'il ne faisait plus parti de ce monde serait dorénavant plus simple pour avancer même si une partie de toi était toujours convaincue qu'il se trouvait quelque part dans cette ville immense. Tu sortis de la douche, t'essuyas et te mis en tenue de travaille, une jolie robe rose pâle, avec de grandes chaussettes vertes toutes aussi pâles ainsi que des petites bottines de la même couleur que ta robe. Tu travaillais comme vendeuse dans une confiserie. Tu avais choisi ce job car tu aimais voir le visage euphorique des enfants lorsqu'ils recevaient des bonbons. Tu arrivas devant la devanture du magasin et comme d'habitude il était bondé. Tu souris faiblement et entras. Tu te dirigeas vers le vestiaire, tu accrochas le petit tablier blanc à tes hanches puis t'installas derrière le comptoir avec tes collègues. Tu parcourrais des yeux cette jeunesse. Cette jeunesse qui subira des pertes, la douleur, le désespoir comme tu le vivais à présent. Tu refoulas tes larmes qui menaçaient de dévaler tes joues. Une mère et son enfant s'approchèrent de toi. Tu leur souris.

OS X ReaderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant