Chapitre 23 - "Peut être ou peut être pas..."

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« La déception est un amer sentiment, l'espoir en est la cause, la tristesse et la frustration en sont les conséquences. » - Inspiration personnelle.

PDV ALTHEA

-          Al ! Ne fais pas ça ! Arrête !

-          Laisses moi tranquille ! J’étouffe ici !

J’essayais d’atteindre la poignée de la porte d’entrée. Darkhan me retenait fermement par le bras. Ses sourcils étaient froncés, on apercevait de petites plissures au niveau de son arcade sourcilière.

-          C’est dangereux dehors, gronda t-il, toujours les yeux rivés sur moi.

Au même moment, je me défis de l’emprise de Darkhan, d’un mouvement brusque.

-          Lâche-moi les baskets ! crachais-je, avant de claquer violement la porte.

-          Il fallait absolument que je les vois.

PDV LUKE

J'observais le paysage nocturne par la fenêtre de ma nouvelle chambre. Tout semblait hors du temps. Une épaisse fumée flottait au dessus des toits des maisons. Le pays était en situation de crise, le monde entier, pour être plus précis.

-          Luke ?

C’était la voix de Calum.

-          Qu’est-ce que tu veux ? demandais-je, en haussant un sourcil.

-          Ça commence à devenir vraiment effrayant, tu ne trouves pas ? s’inquiéta mon meilleur ami, en me rejoignant au bord de la fenêtre.

-          Je suis d’accord.

Je lui adressa un léger sourire avant d’aller m’enfermer dans la salle de bain. Après une bonne douche, j’enroula une serviette autour de mon bassin et essuya la vapeur d’eau qui s’était déposée sur le grand miroir.

J’attrapa un rasoir qui traînait dans un gobelet en plastique avec ma brosse à dent et commença à étaler de la mousse blanche sur mes joues.

PDV ALTHEA

Je rasais les murs, personne ne devait me remarquer ou bien m’apercevoir. La ville était en couvre-feu depuis plus d’une semaine. A chaque faisceau suspect de lumière, je me raidissais de tous mes membres de peur de faire une mauvaise rencontre. Tout le monde se méfiait de tout le monde maintenant.

«  Mais à quoi tu joues Althea ? »

Je n’avais même pas la réponse à cette question. J’étais toujours animée de ce petit brin de folie qui me caractérisait tellement.

Après une bonne demi-heure de marche, j’arrive enfin dans le quartier de Calum, j’apercevais sa villa d’où j’étais.

Je sentais mon téléphone vibrer dans ma poche, ça devait sans doutes être mon frère qui s’inquiéter ; comme d’habitude.

J’attendis une bonne vingtaine de secondes avant de me décider à appuyer sur la sonnette. Un craquement sourd, localisé environ cinq mètres derrière moi, attira mon attention. Je scannais la rue de long en large, il n’y avait rien de suspect.

Je ravala ma salive et enclencha la sonnette qui produisit un petit son de cloche que l’on secouait les jours de Pâques.

C’était un Calum fatigué qui vint m’ouvrir. Il avait les cheveux en bataille et la peau très pâle, malgré sa carnation plutôt basanée.

Every Thought Is Amnesia 2 (Luke Hemmings & 5SOS/1D)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant