« Quand on s'accroche au passé, on se condamne à ne pas avoir d'avenir. »
J'entendais le bruit assourdissant des sirènes, mon oreille gauche continuait à siffler. Je ressentais une douleur indescriptible au niveau de mes jambes. J'avais la respiration sacadée, mon coeur tambourinait dans ma poitrine, mes veines saillaient sur mes tempes et sur mes bras. Mes poumons me brûlaient, mes yeux me piquaient. Aucun son ne sortait de ma gorge ; mes doigts étaient crispées.
Des mains m'attrapèrent sous les aisselles et me trainèrent sur quelques mètres. Il y avait des débris un peu partout, une fine couche de poussière recouvrait le sol. J'entendais des bribes de conversation. Je me forçais à ne pas fermer les yeux, j'aperçu une silhouette masculine en combinaison noire ignifugée. Il s'approcha de moi et m'aveugla avec une lampe de poche qu'il braquait sur mes pupilles complètement dilatées.
- Gravité des blessures ? gronda une voix, derrière mon dos.
- Je dirais niveau deux, marmona l'homme qui m'oscultait.
- Et l'autre ?
- Ils l'ont déjà emmené, je ne sais pas s'il passera la nuit.
J'aurais voulu crier, mais je n'en eu pas la force. Evidemment que j'avais compris : ils parlaient de Dallas, lui qui s'était jeté sur moi pour me protéger.
Une larme s'échappa de mes yeux et roula sur mes joues, couvertes de poussière.
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HÔPITAL STRATHFIELD, 16H07
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J'entendais les bruits des machines autour de moi. Je pencha la tête vers l'encéphalogramme qui représentait, par des courbes, l'activité de mon cerveau. En dessous, un écran vérifiait mon rythme cardiaque et la pression artérielle. J'étais reliée à une perfusion qui difusait un liquide transparent.
Ma jambe droite était immobilisée au niveau du genou par une sorte d'attelle très rigide. Mon corps était entièrement courbaturé, j'avais plusieurs hématomes localisés sur mes avant bras. Une minerve maintenait ma tête.
J'étais épuisée, le seul fait d'ouvrir les yeux était un effort considérable. Mes paupières semblaient lourdes, des tâches sombres dansaient devant mes yeux. Ma vue devenait floue, la fatigue m'emporta une seconde fois dans le pays des songes.
PDV HAILEY
Il faisait nuit noir quand je poussa la lourde portre d'acier. J'étais seule, Yovanna n'allait pas tarder à revenir. Zayn, à l'autre bout de la pièce dardait son regard sur moi. Il ne devait pas être là. Le brun m'observait avec un regard mauvais.
- Qu'est-ce que tu fais ici ? demandais-je, calmement, après avoir refermé la lourde porte derrière moi.
- La même chose que toi, je pense, grinça t-il en se levant.
- Tu ne devrais pas être là, marmonais-je, à voix basse.
Je me pinçais les lèvres avec mes dents quand Zayn se mit à fouiller dans une liasse de dossiers, éparpillés partout sur le sol et les vieilles tables.
- Pourquoi tu as accepté le plan ?
Au ton de ma question, il tourna rapidement la tête vers moi. Un sourire narquois s'afficha sur son visage.
- J'ai mes raisons.
- Je commence à croire que ce n'est pas une si bonne idée que cela en a l'air, grimaçais-je, en m'asseyant sur le canapé cuir teinté en vert.
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Every Thought Is Amnesia 2 (Luke Hemmings & 5SOS/1D)
Fiksi Penggemar- Mais qu'est-ce que tu fais ? - C'est le seul moyen. - Le seul moyen pour te tuer, oui. - De toute façon, je ne tomberais pas plus bas. L'histoire d'Althea et Luke continue. On passe de l'amour au drame et on ajoute un peu de vice pour concoct...