Partie 25

131 14 1
                                    

Quelque part en Turquie

Leyla venait de se retirer des bras de Morphée. Elle avait eu un long sommeil.

Elle balaya du regard la pièce dans laquelle elle se trouvait. Elle se sentait un peu mal de ne pas avoir son mari à ses côtés. Elle fit un sourire nostalgique la pensée ailleurs, avant de se lever pour prendre une douche.

Quelques instants plus tard, elle sortit. Elle avait l'air pensif et assez tête en l'air. La douche ne l'a apparemment pas aidé à mettre de l'ordre dans ses réflexions interminables. Elle ne savait pas trop quoi faire. Sa vie n'avait plus de sens. Ses enfants lui manquaient énormément. De même que son mari, bien qu'il ne veuille plus la revoir. Elle l'aime toujours. C'est une évidence !

Elle s'est donc mise à poireauter dans la pièce ne sachant pas trop quoi faire. Elle avait envie de parler à quelqu'un. Il le fallait. Elle avait besoin de parler pour se libérer, pour se sentir mieux. Mais qui ? Elle semblait bien trop confuse pour savoir à qui s'adresser.

Elle laissa tomber et se dirigea vers son dressing. Elle opta pour une combinaison de couleur vert militaire mettant en valeur sa silhouette et sa belle taille puis elle peigna ses cheveux avant de mettre des chaussettes. Elle avait un peu froid. Elle avait également un semblant de vertige depuis quelques jours, chose qu'elle ne comprenait pas vraiment. Sûrement elle était malade. Elle ira donc consulter dès qu'elle pourra.

Elle enfila ses pieds dans une paire de pantoufles et sortit de la chambre pour se rendre à la cuisine de l'appartement. Une fois qu'elle fit le petit déjeuner, remuant sa cuillère dans la tasse de thé, elle pensait toujours à qui elle allait parler quand soudainement, son beau frère, Nazir, lui vint en tête.

Elle sourit et se leva immédiatement pour retourner dans la chambre oubliant son petit-déjeuner.

Elle se mit à fouiller dans son sac cherchant son portable afin de contacter Nazir. Sûrement qu'il s'inquiétait pour elle. Et elle était sûre qu'elle aurait des nouvelles de ses enfants avec lui même si au fond d'elle, elle savait qu'ils se portaient bien.

Mais il semble que le portable ne se trouvait pas dans son sac, ce qui eut le don de l'énerver un peu. Mais elle ne perdit pas espoir, elle savait qu'elle était venue avec et qu'il serait là. Elle chercha donc dans ses valises, puis dans la chambre entièrement, mais en vain. Le portable avait totalement disparu. C'était vraiment bizarre.

-Où est-ce qu'il est ce portable, bon sang ! Cria-t-elle de colère.

Elle ferma les yeux, souffla et essaya de se souvenir de la dernière fois qu'elle a utilisé le téléphone peu à peu, les souvenirs lui vinrent à l'esprit... Ça y est ! C'était avant de prendre le vol pour la Turquie, dans l'avion. Elle avait mis le portable en mode avion avant de l'introduire dans son sac à main pour finir par tomber de sommeil.

Alors où pouvait bien être le portable ? Elle ne comprenait pas.

-Dès que Erdogan est de retour, je lui demanderai. Se dit-elle.

Puis elle retourna dans la cuisine finir son petit déjeuner.

***

Du côté d'Ayath

Il venait de sonner huit heures. Ayath était assis devant son bureau, la tête ailleurs aussi. Il essayait de se souvenir concrètement de ce qui c'était passé au cours de la nuit. Il savait qu'il était allé dans un bar, qu'il avait commandé du whisky car il avait l'intention de se saouler au point d'oublier son propre nom. Il savait également qu'il avait repéré un ami à lui dans le bar pendant qu'il était encore sobre.

L'infirmière Où les histoires vivent. Découvrez maintenant