Agression

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Deux jours plus tard on dois quitter la maison. C'est dommage on a de bon souvenirs dedans comme l'anniversaire de lili ou les cascades d'hanji dans la piscine quand il faisait quatre degré dehors. On passera d'autres vacances ensemble c'est sûr mais ça fait toujours un petit pincement au coeur de partir. On monte dans la voiture d'hanji toujours en compagnie de Livaï et d'Eren. 

Hier après-midi j'ai appris que mes parents rentreront à la maison pendant deux semaines. Je pourrais peut-être leur présenter Livaï vu que ma mère ne le connaît que de loin. Enfin tout dépend de lui je vais pas le forcer non plus. Eren a dit qu'il que Mikasa viendrai aussi au dîner de famille. Honnêtement j'ai l'impression que Mikasa fait parti de ma famille maintenant et je trouve ça cool d'avoir une belle-sœur comme elle.

Eren et Hanji se battent encore pour savoir quelle musique on va mettre. Eren veut du rock et Hanji de la musique de bad bitch. Moi j'aime les deux donc je suis au milieu. Livaï préfère le rock enfin ça parait logique. Hanji capitule et met du Artic Monkeys et du Mother Mother.

Livaï et moi parlons de tout et de rien à la fois. Ça fait du bien de parler librement avec lui devant les autres.

Livaï : Donc tu veux me présenter à tes parents ?

Lyse : Ouais ! Tu veux pas peut-être ?

Livaï : Ça me dérange pas. Enfin pas tant que tes parents sont pas des gens deguelasse.

Lyse : Livaï ! On parle de mes parents là !

Livaï : et ?

Lyse : Ce sont des gens bien sinon je ne serai pas leur fille.

Livaï : les chevilles ça va ?

Lyse : parfaitement !

Eren se tape une barre dans son coin de nous voir comme ça. Le reste du trajet va être long.

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SUJET POUVANT HEURTER LA SENSIBILITÉ DES PLUS JEUNES (J'ai toujours rêvé de dire cette phrase )

Il est à peu près 21h et j'ai décidé d'aller acheter des gâteaux et des boissons pour la consommation personnelle dans la supérette en bas de chez nous. Maman et papa n'ont pas pensé à en prendre du coup je me démerde. En parlant d'eux ils étaient tellement heureux de nous revoir c'était tellement mignon. Je ne leur est pas présenter Livaï il devait aller nourrir Eïra ce sera pour une prochaine fois.

Je disais je marche dans la rue qui est aussi sombre que mon âme et c'est pas joli à voir. Y'a seulement un lampadaire qui éclaire pas beaucoup enfin bref je suis dans la merde. Un homme de corpulence moyenne passe à côté de moi et tout s'enchaîne tellement vite que j'ai même pas le temps de comprendre ce qui m'arrive.

Il se rapproche de plus en plus de moi au fur et à mesure un malaise s'installe en moi. Une boule d'angoisse se forme dans mon bas ventre j'ai vraiment un mauvais pressentiment. Je sors mon téléphone pour faire comme si j'appelais quelqu'un ça pourrait le dissuader de faire quoique ce soit. Mais je me trompais. 

L'homme accélère pour se retrouver à quelques millimètres de moi. Il me prend fermement les poignets pendant que moi je me débat impuissante face à cet pourriture qui prend un malsain plaisir au vue de sa tête de gros porc. Il ne parle pas ses yeux le font à sa place. Je n'aurais jamais dû sortir seule ce soir. J'aurais mieux fais de ne pas être un estomac sur pattes.

Il me regarde avec envie, avec un regard répugnant. Le pire c'est qu'il ne sent pas l'alcool il n'a pas les yeux rouges il est tout ce qu'il y a de plus sobre. Comment c'est possible de faire ça à une ado surtout quand t'as trente ans ? Ses mains empoignent ma chemise avec une telle force à vous en faire perdre la mâchoire. Les boutons de cette dernière ne tarde pas à céder.

Bien sûr dans cette rue il n'y a personne évidemment lyse il fait nuit noire qui se baladerai seule pour aller acheter des gâteaux ? Sa main s'engouffre dans ma chemise pour attraper mon sein. Son contact me dégoûte au plus haut point et j'ai juste envie de lui mettre mon poing dans la tête mais je ne peux pas. Je suis paralysée.

Les larmes coulent sur mes joues au même rythme que la peur me traverse. Ses mains jouent avec mes seins avec tellement de perversion c'en est dégoûtant. J'essaye de crier mais rien ne sort je suis bloquée. J'espère que tout ça ne soi qu'un cauchemar que je vais me réveiller mais non rien ne vient. 

Je sens son entre-jambes dure de collée à mon intimité. Il descend son pantalon à une main tout en tenant mes poignets au dessus de ma tête. Mon pantalon finit lui aussi, malheureusement bien vite au sol. Un cri parvient enfin à sortir de la bouche au moment où lui me pénètre...

Je pleure, je pleure, je ne fais que ça. Il m'a pris ma virginité.. ma dignité.. tout il m'a tout pris en un seul mouvement. Il sourit fière de lui ou soulagé peu importe. Cette sensation désagréable d'être souillée ne me quitte pas, il remarque ma mine dégoûté et se met à me frapper.

Que quelqu'un vienne... je suis sure que ça n'est qu'un cauchemar. J'ai l'impression de revivre tout ses soirs ou les filles du lycée m'attendaient et me tabassaient. Il me donne d'énormes coup de pied dans la tête, les épaules, le ventre, les jambes. Il ne s'arrête pas. Cet homme est un monstre.

Ma tête tourne de plus en plus. Le sang coule de plus en plus fort de mon nez et de ma lèvre. Mon arcade sourcilière est ouverte, mon nez aussi sans oublier mes lèvres. Il me regarde cette fois-ci complètement satisfait. Ma vision se brouille le monde devient encore plus noir qu'il ne l'ai déjà. Avant de partir pour de bon j'entends seulement la voix de Livaï paniqué qui me demande si je vais bien...

A suivre
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L'inconnu livaï x OcOù les histoires vivent. Découvrez maintenant