Chamallow grillés

571 23 6
                                    

Quand nous nous calmons je décide de rentrer au camp. L'air se fait plus lourd et je crains une averse. Livaï et moi ne décrochons pas un mot de tout le trajet. Il faut dire que son histoire est bouleversante, ce qui m'étonne le plus c'est qu'il n'en a parlé à personne avant moi. Des fois il faut juste le dire à quelqu'un pour vider son sac. Comme je le craignais il commence à pleuvoir nous faisant marcher sur un sentier boueux. Je manque comme à l'aller à plusieurs reprises de m'étaler sur le sol. Comment c'est possible de ne pas savoir marcher à 16 ans ? C'est pourtant compliqué de mettre un pied devant l'autre. Eren ne rate pas une occasion de se foutre de moi. Résultat des courses il rentrera avec un petit peu de boue sur le visage. Est-ce que je lui en ai lancé dessus ? Non. Je ne suis pas ce genre de fille. Je lui en fait plutôt manger à la petite cuillère.
Je crois que je fonds face à tant de mignonitude Christa est endormie sur le dos d'Ymir qui lui caresse les cheveux. Au bout de cinq minutes de marche intensive je vois de petites têtes courir dans tout les sens. Nous sommes arrivés à bonne destination on dirait. Un nouveau problème se présente à nous: il va falloir monter les tentes. Chaque tentes comprend deux personnes et pour éviter d'éventuelles embrouilles nous seront avec notre voisin de bus. Je pense que notre montage de tente va être rythmé vu le caractère très chaleureux de ce chère Livaï. Mme Rall s'occupe de la distribution des tentes et sac de couchage. Livaï va faire la queue pendant que moi je cherche un endroit sympathique pour séjourner en compagnie de mes acolytes. Je déambule entre les arbres et tombe sur un ruisseau et décide d'élire domicile ici. Les autres accourent rapidement et trouvent également l'endroit idéal. J'attends patiemment mon chevalier servant enfin vu de loin avec tous les paquets dans les mains on dirait plus un livreur colissimo. Mais passons il dépose tout son attirail à terre et je commence à déballer cette foutue tente qui pèse lourd mine de rien. En faite il est balèze le nain sous ses airs tout chétif. Je sort le manuel de la boîte et indique à Livaï ou planter les sardines et l'aide à  placer le tissus. On bien du galérer pendant une dizaine de minutes. Je décide de m'assoir par terre en attendant que les autres aient finit. Livaï faut de même j'observe mon idiot de frère trébucher sur une sardine. Au moins il a le mérite de faire rire les gens en étant lui même, je laisse Mikasa l'aider à se relever je ne voudrais pas m'immiscer dans leur couple. Je me lève difficile du sol étant bien installée mais je dois quand même préparer les sacs de couchage et compagnie.
J'attrape une housse orange qui renferme mon "lit" pour les jours à venir et le déroule sur le côté droit de la tente le plus proche du ruisseau. J'ai toujours aimé avoir un léger bruit pour m'endormir mes parents me disaient que c'était une réaction trop enfantine pour une adolescente de mon âge. Mais pour être honnête je n'écoute que pas ce genre de critiques puisque chacun est comme il est. J'enchaîne ensuite avec le sac de couchage de Livaï que je déroule cette fois-ci du côté gauche.

Lyse: Livaï ? Tu pourrais aller chercher nos valise s'il te plaît ?

Livaï : tch de toute façon si je bouge pas mon cul qui le feras ?

Lyse : eh mais je te permets pas !!dis-je en boudant

Je le regarde s'éloigner non mais pour qui il se prend lui. C'est pas parce que monsieur est beau que je vais tout laisser passer. Il est gonflé quand même remarque ça le fera peut-être grandir. Vaut mieux pas qu'il voit pas ce que je dit dans ma tête déjà il me prendrait pour une folle et puis je finirai dans un sale état. Mon livreur colissimo revient chargé de nos valises mais pas de cadeau malheureusement. Vu sa tête il en a marre de se coltiner tous ces voyages incessants. J'attrape mon sac au vol et organise mon coin une pile de livre d'un côté une guirlande lumineuse de l'autre. Mon sac posé au fond de cette tente avec les affaires de Livaï. Je sort de cet endroit très étriqué et respire une grande bouffée d'air frais. Nous ne tardons pas à être rejoints par tous nos amis je m'assois au sol et nous formons un magnifique cercle. Une bonne humeur trône sur cette jolie plaine dont le couché de soleil baigne d'un dégradé de rose et jaune à couper le souffle.

L'inconnu livaï x OcOù les histoires vivent. Découvrez maintenant