Vivre malgré tout

Chapitre 44 : Première bisou !

PDV D’Alicia.

Les raillant du soleil me sortent doucement de mon sommeil, j’ouvre peu à peu les yeux, et je me rends compte que je suis à moitié allongée sur le corps de Jess alors qu’elle est dos à moi. Je ne sais pas du tout ce qui s’est passé pour que je finisse à moitié sur son dos. Je suis sûr qu’elle doit avoir un peu mal, mais elle ne bouge pas, je crois qu’elle est toujours en train de dormir. Alors j’essaie de me déplacer doucement jusqu’à ne plus être sur elle. Mais à peine je m’enlève qu’elle se retourne pour me venir mettre sa main sur ma hanche et se rapprocher de moi. Sa main touche directement ma peau car mon t-shirt s’est un peu relevé. Je me crispe et j’essaie de me détendre mais son visage proche du mien ne m’aide pas, malgré le fait qu’elle ait toujours les yeux fermés.

Je ne sais pas pourquoi, ça peut paraître un peu con et bizzare mais je lui souffle doucement le visage pour qu’elle se réveille est ça marche, elle ouvre peu à peu ses yeux, et me regarde.

Jess : Tu as une drôle de manière de réveillée les gens.

Moi : Je ne voulais pas te brusquer.

Jess : Tu as réussi, tu m’as réveillé en douceurs, quoique avec l’haleine du matin ce n’est pas trop ça. Dit-elle avec un souris, j’ouvre grand les yeux ne croyant pas à ce qu’elle vient de dire mais ça ne  m’empêchais pas de sourire.

Moi : Sérieusement ? Tu sais ce n’est pas comme si je sentais très mauvais de la bouche.

Jess : Tu es sûr de toi ? Approche que je vérifie.

Moi : Jess !

Jess : Je te taquine ! Dit-elle tout le sourire collé aux lèvres.

Moi : T’a intérêt.

Jess : Je sais, sinon tu as bien dormi ?

Moi : Oui, en tout cas mieux que d’habitude.

Jess : Je suis content de savoir que t’allonger sur mon dos t’aider à mieux dormir. Rétorque-t-elle avec le même sourire.

Moi : Ce matin tu as décidé de me t'en prendre moi, est en plus je ne sais même pas comment j’ai fini sur ton dos.

Jess : T’inquiète ça ne m’a pas dérangé. Et puis avec ton poids de plume je me demandais des fois si tu étais toujours sur mon dos. Dit-elle toujours avec un air taquin.

Moi : Je m’étais à moitié allongée sur ton dos ce n’est pas pareil.

Jess : Je sais ça revient au même

Moi : Pas du tout

Jess : D’accord ! Dit-elle avec un sourire

Moi : Et toi tu as bien dormi ?

Jess : Oui ! Dit-elle simplement avec un sourire.

On se regarde avant que je me souvienne que sa main est toujours sur ma taille et je sens que depuis un bon moment elle me caresse doucement avec son pouce. Et je dirige mon regard quelque seconde sur sa main avant de la regarder. Elle fait pareille et enlève toute suite après sa main.

Jess : Désolé, je n’ai pas fait attention ! Dit-elle avant de reculer un peu.

Moi : Hey ! Mais ne le soit pas, tu es la seule personne qui arrive à me faire beaucoup de bien et puis je me crispe moins qu’avant quand tu me touches. Dis-je en mettant ma main sur sa joue. Et j’aime bien-être en contact avec toi ça me fait de bien. Lui dis-je sincèrement car c’est vrai son toucher et tellement différent, plus agréable, elle fait toujours attention, et elle a les mains très douces que ça me fait tout oublié.

Jess : Tu le penses vraiment. Dit-elle en me tenant la main.

Moi : Oui et pour rien au monde je voudrais que tu arrêtes. Je me sens vraiment en sécurité avec toi. Rétorquai-je en la regardant dans les yeux.

Elle se rapproche de moi est me fais un bisou sur le front, je ferme automatiquement mes yeux, pour moi ses baisers m’aide à me sentir encore mieux même si début je n’étais pas trop à l’aise avec ça, mais maintenant c’est devenu une habitude et ça me procure beaucoup de sensations que je ne pourrais pas expliquer.

Puis elle me regarde et son visage et très proche du mien et je me sens comme attiré par elle, son regard est unique,  différent à la fois et plus intense avec ses yeux vert profond. Pour ce qui semble durer une éternité je rapproche mon visage qui est maintenant à quelque millimètre du sien et elle comble l’espace en posant ses lèvres sur les miens, je ferme mes yeux et c’est inexplicable ce que je ressens en ce moment, ses lèvres son vraiment très douces.

Mais ce petit bonheur a une fin, sans que je comprenne ce qui se passe la porte de ma chambre s’ouvre et on sépare Jess et moi et la porte se refermer toute suite après, j’ai eu le temps de voir que c’était ma mère.

Ma mère : Le petit-déjeuner est près depuis longtemps et il n’attend que vous dépêchez-vous sinon ça va refroidir. Dit ma mère dernière la porte. Je ne sais plus ou me mettre.

Jess : Euh… Je crois que je vais aller me changer. Dit-il en descendant du lit, elle prend ses vêtements sur la chaise puis elle rentre dans la salle de bain.

Je prends la couverture pour la mettre au-dessus de ma tête je n’aurais vraiment pas dû faire ça, même si c’est elle qui m’embrassait mais c'est moi qui me suis approchée. En vrai elle ne m’a pas vraiment embrassé c’était juste un smack. Ça serai mentir si je disais que je n’en avais pas envie.

Mais un sentiment de mal à l’aise, mais aussi un autre sentiment qui me fait beaucoup de bien cohabite en moi. Le cours instant ou ses lèvres se sont posées sur les mienne m’ont fait oublient ceux de mon agresseur. J’en ai marre de ressentir ses mains sur moi-même, sur tout mon corps même s’il n’est pas là. Mais les touches de Jess remplacent les tiens, c’est inexplicable mais c’est plus qu’agréable. Mais en même temps j’ai tellement peur, que je ne sais pas quoi penser de tout ce que je ressens.

Heureusement que c’est ma mère et non mon père qui est rentrer sinon je ne sais pas comment il aurait réagi.

Jess : Hey… Murmure-t-elle en tirant sur la couverture qui est toujours sur ma tête et que je tiens.

Moi : Vas-y je vous rejoins après. Dis-je en ayant un sentiment de honte qui m’envahit.

Je le sens tirer la couverture doucement et je la lâche, mais ce n’est pas pour autant que je la regarde.

Jess : Je suis désolé, je n’aurais pas dû… Je ne la laisse pas terminer car je ne veux pas entendre la suite.

Moi : Je vais aller me rincer le visage. Dis-je en me levant à toute vitesse du lit.

Je ne veux pas qu’elle me fasse part de ses regrets. Je sens ma gorge ce roué, pourquoi je me sens si mal d’un coup peut-être parce que j’ai l’impression qu’elle regrette. J’ai les larmes qui me montent aux yeux, je n’arrive pas à me retenir de pleurer. Est soudain j’entends la porte de la salle de bains s’ouvrir, j’essuie mais larme comme je peux.

Jess : Hé… J’ai dit quelque chose de mal. Me demande-t-elle inquiète.

Je ne sais pas quoi lui répondre alors je commence à mettre de l’eau dure le visage. Une fois que j’ai fini je m’apprête à sortir Mais Jess se met sur la porte.

Jess : C’est à cause de ce que j’ai fait ? Je ne voulais pas que tu te sentes mal, encore moins te faire du mal. S’il te plaît regarde Alicia. Je lève les yeux pour la regarder

Moi : Ne t’inquiète pas ce n’est pas le cas.

Jess : Parle-moi ! C’est quoi alors ? Dit-elle en tenant la main.

Moi : Je me sens bien avec toi tu sais, et j’ai tellement peur aussi. Dis-je les larmes aux yeux... je ne sais pourquoi ça me fait cet effet-là et j'ai pas envie que tu me dise que tu regrette. Terminai-je sans la regarder,  Sans attendre elle me prend dans ces bras.

Jess : Moi aussi je me sens bien avec toi, tu n’as pas avoirs peur et laisse moi te dire que je ne regrette absolument rien.

Moi : C’est plus fort que moi, je ne peux pas m'empêcher d'avoir peur.

Jess : Je sais, ne t’inquiète d’accord ! Maintenant sèches tes larmes nettoient ton visage et on y va.

Moi : D’accord ! Mais c'est vrai que tu ne le regrette pas.

Jess : Non absolument pas, et si c'était à refaire je le referai. Dit-elle en me regardant intensément, avant de me sourire, aller nettoie ton visage et on y va.

Je fais ce qu’elle me demande, et ensuite met de l’eau sur son visage, se nettoie et une fois cella fait on sort de la salle de bain, Jess va prend les vêtements que je lui avais prêté et va les mettre dans un panier dans le dressing tandis que moi je l’attends assise sur mon lit je regarde ma main le bandage sur mon poignet ne fait un peu mal, c’est peut-être les antidouleurs ne font plus effets. Quand je repense à ce que j’ai failli faire hier je réalise que ce n’était pas la solution. Le suicide n'est pas une solution, comme certain pourrai le penser il faut toujours faire face est ce relevé même si c'est dure.

Je sors de mes pensés quand, Jess se dirige vers moi, elle prend son téléphone qu’elle avait posé sur la table de chevet et son arme qu’elle avait mise dans le tiroir avec tous ce qui va avec. Une fois qu’elle est prête on sort de la chambre, et on descend au rez-de-chaussée. On retrouve ma mère à la cuisine, Jess ne sait pas vraiment où se mettre, elle m’a l’aire très mal à l’aise et moi aussi  je ne suis pas mieux mais je gère enfin je crois.

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