Vivre malgré tout

Chapitre 35 : La peur !

Parfois on n’a besoin de peu de chose pour être bien, et je sais qu’Alicia a besoin de ses moments ou elle peut se sentir en sécurité, se dire que tout va bien ne serait-ce que quelques minutes, ça peu  sembler bizarre qu’elle s’ouvre un peu plus à moi qu’à ses propres parents. Moi-même je ne sais pas pourquoi mais c’est une bonne chose car vaut mieux ça que rien au moins elle communique, elle dit les choses qu’elle ressent même si c’est qu’avec moi, est c’est comme ça qu’on va pouvoir l’aider.

Ce qu’elle traverse, seul elle connaît la douleur de ça, personne ne peut se mettre à sa place même une personne ayant vécu la même chose car chaque douleur est différentes est chaque situation aussi.

Je pose mon regard sur la main d’Alicia qui est posé sur mon ventre et qui me tien le t-shirt fermement j’ai l’impression qu’elle a déjà pris cette habitude de me tenir le t-shirt je pense que c'est du à la première fois ou je l'ai ramené à l'hôpital j'avais remarquer qu'elle tenait mon uniforme c'est peut-être un réflexe qu'elle a développé.

Après plusieurs minutes son souffle devient plus lent, sa main à légèrement lâcher mon t-shirt mais pas totalement, je crois qu’elle s’est endormie, je reste encore quelques minutes pour être sûr qu’elle dort vraiment, en plus je me sens bien comme ça, car j’ai le sentiment de la protéger. Je suis tellement dans mes pensées que je finis par m’endormir sans m’en rendre compte.

Ellipse de la nuit.

J’émerge doucement de mon sommeil et j’ouvre peu à peu les yeux, je tombe sur une chevelure brune, je cligne plusieurs fois les paupières, pour être sûr que je vois bien. Je me souviens qui hier nuit je ne suis pas rentré, je ne suis endormie avec Alicia, en parlant d’elle c’est ça chevelure que je vois, elle dos à moi en position cuillère, on n’est très collé et elle tien ma main sur ça poitrine, ce qui me fait me sentir mal à l’aise dès que je m’en rends compte.

Je ne veux pas qu’elle se réveille et qu’elle remarque ma main à cet endroit-là même si c’est elle qui la tient. De plus je pense qu’elle le fait inconsciemment et je ne veux pas qu’elle se sente mal en sentant ma mains à cette endroit là. Alors doucement j’essaie de l’enlever, et j’y arrive jusqu’à son abdomen, en voulant l’enlever complètement, elle se retourne encore endormie et je me retrouve face à elle. D'un coup j’arrête de respirer à cause de la proximité de nos visages, mais elle m’a l’air tellement paisible mais ça ne dure pas.

Elle commence à ouvrir doucement ses yeux, surprise elle prend peur et crie, avec la peur elle recule mais en reculant elle m’a donné un coup de genoux à l’abdomen et elle a failli tomber mais j’ai le temps de la rattraper.

Moi : Calme-toi ! C’est moi Jess. Dit-je en la ramenant sur le lit avant de reculer est lui laissé de l’espace.

Je grimace de douleur elle m’a fait mal et pas qu’un peu. Elle remet ses cheveux en place et me regarde elle m’a l’air un peu terrifiée, mais elle se calme en voyant que c’est bien moi.

Alicia : Je suis désolée ! Dit-elle précipitamment.

J’allais répondre mais quelqu’un toque à la porte et rentre toute suite après c’est sa mère et son père.

David : Qu’est-ce qui ce pas on a entendu un cri ?

Moi : Désolé, ce n’est rien !

Alicia : J’ai juste eu peur mais ça va, je ne voulais pas vous réveiller.

Victoria : Tu as eu peur de quoi ? T’inquiète pas tu nous as pas réveillé il est déjà 9 heures passées.

Alicia : Ce n’est rien maman !

Victoria : Tu es sûr ?

Alicia : Oui, oui !

Victoria : D’accord ! Elle n’insiste pas pour ne pas la brusquer et c’est bien… Ça va Jess ? Demande-t-elle en me voyant grimacer.

Moi : Oui juste le réveil qui est dure.

Victoria : D’accord on va vous laisser rejoignez-nous dès que vous êtes prêtes, le petit petit-déjeuner est déjà prêt.

Alicia : D’accord. Puis ils partent en fermant la porte.

Moi : Tu vas bien ?

Alicia : Oui ça va !

Moi : Pourquoi t’a eu peur ?

Alicia : J’ai, j’ai cru voir le visage de, de… Essaye-t-elle de dire difficilement.

Moi : T’inquiète je comprends. Dit-elle en sachant directement qu'elle veux parler du visage de son agresseur.

Alicia : Je t’ai fait mal ?

Moi : En sursautant tu m’as donné un coup mais je vais bien.

Alicia : Je suis vraiment désolée, je ne voulais pas ! Dit-elle inquiète

Moi : Hé calme-toi ! C’est juste sur le coup que ça m’a fait mal, mais maintenant ça va t’inquiète pas. Dis-je en posant ma main sur la tienne mais elle se crispe alors je l’enlève très vite.

Moi : Désolé ! Elle hoche la tête et moi je m’assois au bord du lit.

Je ne sais pas pourquoi mais il y a un petit mal l’aise, des fois elle réagit bien à mon toucher, même si elle se crispe avant mais après elle se relâche. Je ne comprends pas pourquoi là c’était différent. Je soupire puis je prends mon téléphone, je regarde l’heure et effectivement il est 9 h 33 heureusement on n’est dimanche et je ne travaille pas.

J’ai reçu un message de ma mère qui me dit qu’elle comprend, et que même si je ne rentrai pas ce n’était pas grave. Je suis soulagé car je n’aime pas la laisser seule la nuit. Ma mère est très compréhensive c’est pour cela que je l’aime beaucoup mais ce n’est pas que pour ça que je l’aime.

Je sens Alicia bougée derrière moi, je me retourne la regarde, elle s’est allongée dos à moi la couette sur elle. Je me lève je rentre dans la salle de bain je me lave le visage, je rince ma bouche, avant d’aller uriner dans les WC ensuite laver les mains et je sors. Je remarque qu’Alicia n’a pas bougé. Je fais le tour du lit et je m’accroupis face d’elle, elle a les yeux ouverts est elle me regarde. Je ne sais pas comment prendre la parole.

Moi : Bonjour ! Lui dis-je avec un petit sourire.

Alicia : Bonjour ! Dit-elle d’un ton neutre. Ça va être très compliqué dès ce matin. Pensai-je.

Moi : Je suis désolé de t’avoir fait peur.

Alicia : Ce n’est pas de ta faute, c’est moi qui me suis retournée, et je ne m’attendais pas à te voir, je ne pensais pas que tu allais rester cette nuit.

Moi : Je crois que je me suis endormie sans faire exprès désolé.

Alicia : D’accord,

Moi : Ça t’a dérangé que je me sois endormie dans ton lit ?

Alicia : Je ne sais pas.

J’ai vraiment peur que ça crée un blocage, je n’aurais vraiment pas dû rester, j’aurais dû lutter contre mon sommeil pour rester éveillée, pour partir une fois qu’elle était totalement endormie.

Moi : Est-ce qu’au moins tu as bien dormi cette nuit ?

Alicia : Bizarrement oui, je n’ai pratiquement pas fait de cauchemars, j’ai eu que quelque débris. Mais pas comme avant-hier nuit

Moi : Ça me soulage de savoir ça. Dis-je avec un petit sourire.

Mais elle ne me sourit pas en retours d’ailleurs elle ne sourit pratiquement pas. J’espère un jour lui arracher un vrai sourire mais pas ceux qu’elle fait et qui disparaisse aussitôt.

Je ne l’ai pas sentie trop bouger cette nuit, c’est une bonne chose en espérant que ça continue même si ce n’est pas sûr.

Moi : Tu vas te préparer comme ça, on descend rejoindre les autres pour manger.

Alicia : Je n’ai pas faim. Dit-elle tristement

Moi : Tu ne veux pas essais de manger un peu, s’il te plaît. Lui dis-je doucement
Elle prend la couette et se couvre entièrement la tête.

Alicia : Je ne me sens pas bien je vais rester au lit.

Moi : D’accord ! Dis-je avant de me lever et de mettre mes chaussureset sortir de la chambre.

Si elle ne veut pas se lever il n’y a qu’une seule solution pour qu’elle puisse manger. Car cela n’est pas bon qu’elle reste sans manger sinon ça va devenir une habitude et ça risque d’être pire après, et je vais tout faire pour éviter ça.

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