Chapitre 47 : Discussions libérateur !

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J’appréhende beaucoup,

Moi : Hey ! Dis-je en m’approchant d’elle et je remarque qu’elle a un bandage sur le poignet.

Alicia : Salut ! Dit-elle en m’indiquant le fauteuil à côté pour que je m’asseye, et c’est ce que je fais.

Moi : Comment tu vas ? Demandai-je en la regardant.

Alicia : Je vais mieux et toi ?

Moi : Je vais bien ! On ne t’a pas entendu ses dernières semaines.

Alicia : C’est parce que c’était devenu difficile pour moi maintenant ça va mieux. Dit-elle sans vraiment me regarder.

Moi : Je comprends. Dis-je simplement. Bien avant l’agression, nos discussions étaient très fluides, mais là il y a comme un blocage.

Alicia : Je ne voulais pas vous inquiétez.

Moi : On n’est tes amis c’est normal qu’on s’inquiète, on se fera toujours du souci pour toi.

Alicia : Oui, mais je ne veux pas que tu penses que je voulais vous mettre à l’écart.

Moi : T’inquiète je comprends moi aussi, j’ai des moments comme ça, des moments ou j’avais besoin de rester seule.

Alicia : Je sais, c’est pour cela que je voulais m’excuser auprès de toi, je te présente mes excuses car je sais que pour toi aussi ça n’a pas été facile, tu as enduré beaucoup et moi au lieu de parler avec toi j’ai fait que te fuir, mais c’était plus fort que moi.

Moi : Tu n’as pas à t’excuser, toi tu as vécu beaucoup plus douloureux que moi, tu as perdu beaucoup plus et je suis vraiment désolée de ne pas avoir puis t’aider. Je m’en veux vraiment beaucoup si tu savais.

Alicia : Tu n’as pas à t’en vouloir, ce qui s’est passé ce n’est pas de ta faute encore moins de la miens, ça j’ai mis beaucoup de temps à le comprendre et aussi à l’admettre même si c’est toujours flou dans ma tête. Tu es gars en or et je voyais dans tes yeux à quel point tu luttais pour pouvoir m’aider. Tu as tout fait même si ça fallit te coûter la vie mais tu m’as évité pire encore en te mettant en danger. Je ne peux que te remercier pour ça. Dit-elle sincèrement en me regardant dans les yeux pour la première fois, sans regarder autre part.

Moi : Au départ je t’avoue je culpabilisais beaucoup, et même maintenant mais c’est beaucoup moins qu’avant. Je me disais toujours que j’aurais pu faire plus pour nous sortir de la.

Alicia : Tu ne pouvais rien il était trois, ils nous ont pris par surprise. On ne pouvait rien faire qu’espérer que tout se passe bien.

Moi : Je sais mais c’est plus fort que moi j’en fais même des cauchemars.

Alicia : Pour moi aussi c’est pareil, je fais de mon mieux pour ne pas trop y penser même si c’est difficile.

Moi : On va y arriver, on n'est des survivant.

Alicia : Oui !

Moi : Je peux te faire un câlin.

Alicia : Oui. Avec sans accord je me lève et la prendre, dans mes bras ça me soulage de l’entendre dire. À mon toucher elle se crispe. Mais se relâche avant qu’on se sépare.

Alicia : Ne t’y habitue pas trop au câlin.

Moi : Je me contenterais du peu que tu pourras me donner car c’est déjà beaucoup pour toi.

Moi : Et tu dois faire preuve de beaucoup d’efforts.

Alicia : Oui c’est de mieux en mieux en plus Jess m’aide vraiment beaucoup.

Moi : Tu veux dire Jessica la policière qui nous a trouvés et qui venait te voir à l’hôpital tous les jours.

Alicia : Oui c’est bien elle.

Moi : Elle est très sympa et très gentille.

Alicia : Oui ça c’est vrai et plus encore.

Moi : Tu l’apprécies beaucoup ?

Alicia : Oui ! Dit-elle simplement.

Moi : Elle vient te voir tous les jours ?

Alicia : Pas tous les jours car elle travaille, mais hier oui elle a passé la nuit ici.

Moi : Ah bon pourquoi ? Demandai-je étonné. Et je la vois un peu hésitante à me répondre.

Alicia : Ça présence m’aide à mieux dormir, je fais moins de cauchemars, elle sait me calmer quand ça ne va pas et il n’y a pas que ça mais elle m’aide vraiment beaucoup.

Moi : Si je comprends bien vous dormez ensemble ? Demandai-je.

Alicia : Oui, je sais que ça peut paraître bizarre mais il n’y a rien d’ambiguë. À part mes parents Jess c’est l’une des rares personnes que je laisse s’approcher de moi, que je la laisse me prendre dans ses bras, sans que je ressente ses sentiments bizarres qui refont surface à chaque fois qu’une personne s’approche trop près de moi ou qui essaie de me toucher.

Moi : Depuis combien de temps tu t’es rendu compte de ça ?

Alicia : Depuis que je suis sortie du coma, je me suis toute suite accrochée à elle si on peut dire ça comme ça, et je ne sais pas comment l’expliquer, il y a ce sentiment de sécurité qui est tout le temps présent et qui facilite les choses. Et aussi je sais que je peux avoir confiance en elle. Dit-elle avec un air de soulagement.

Moi : Je suis contente que tu ai trouvé quelqu’un qui t’aide à traverser tous ça et que tu ne sois pas seule.

Alicia : C’est totalement ça et l’essentiel est là, je commence à voir beaucoup plus claire même si j’ai peur que ça ne soit que temporaire.

Moi : Je ne pense pas que ça soit juste temporaire, en plus on ne cessera jamais de te le répéter mais sache qu’on n’est là pour toi, et Jess encore plus que nous et tu peux nous ou me parler quand ça ne va pas.

Alicia : Je sais et c’est très gentil.

Moi : Je t’en prie en plus ça me soulage et ça me fait vraiment plaisir de parler avec toi.

Alicia : Moi aussi, j’avais peur que tu penses que je t’ai délaissé, alors qu’on a été tout les deux agressés.

Moi : Jamais je n’ai pensé que c’était le cas, donc tu n’as pas à avoir peur.

Alicia : D’accord, et toi comment tu fais pour te sentir mieux et bien ?

Moi : Ma mère a pris une psychologue, au début c’était vraiment très dur, mais ça va mieux et la psychologue je ne la vois une fois par semaine maintenant alors qu’avant je la voyais au moins trois a quatre choix par semaine

Alicia : Ça t’a beaucoup aidée de parler avec elle ?

Moi : Oui beaucoup, au départ j’appréhendai beaucoup mais maintenant je sais que j’ai pris la bonne décision et toi tu as vu une psychologue ?

Alicia : Non j’ai refusé, pas que je n’en aie pas besoin mais j’ai déjà ce qu’il me faut.

Moi : Jess ? Dis-je au hasard

Alicia : Oui !

Moi : D’accord je comprends. Dis-je avec un petit sourire. Alors tu révisais ?

Alicia : Oui enfin j’essaie de m’occuper l’esprit en révisions car j’ai raté beaucoup de cours.

Moi : Je te le confirme mais heureusement tu m’as moi je t’ai ramené les cours qui te manquent. En plus la fin de la semaine prochaine on n’a deux semaines de vacances.

Alicia : Déjà ? Demande-t-elle étonnée.

Moi : Oui vacances d’octobre.

Alicia : J’avais totalement oublié, au moins j’aurais le temps de rattraper mon retard avant de reprendre les cours.

Moi : Oui.

Alicia : J’ai complètement perdu la notion du temps.

Moi : C’est compréhensible, mais tu vas vite reprendre.

Alicia : Oui je l’espère.

Moi : Tu veux que je t’aide à réviser. Lui demandai-je et Elle me regarde en haussant un sourcil… Ça va je ne suis pas si nul que ça, en plus je suis devenu assidue.

Alicia : Ça reste à voir.

Je sors mes cahiers, je donne les cours qui manque à Alicia est on commence a révisé.

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Vivre malgré toutOù les histoires vivent. Découvrez maintenant