Vivre malgré tout

Chapitre 21 : Claire.

C’est vraiment incroyable de voir à quel point elle aime sa sœur.

Moi : Waouh… Elle incroyable ta sœur !

Claire : Non, elle est plus que incroyable !

Moi : Exceptionnelle…

Claire : Oui c’est ça ! Mais encore plus, en fait il n’y a pas mot pour la décrire.

Moi : C’est vrai ça ?

Claire : Oui, oui ! Dit-elle toute contente. Soudain j’entends des pas venir vers nous, je lève les yeux.

Je vois le médecin qui a pris en charge Alicia, il est accompagné d’une infirmière. Je me lève avec la petite toujours dans mes bras, les parents d’Alicia se précipitent vers lui et moi je me mets à l’écart mais pas trop pour bien attendre.

Wilson : Éric dit moi tous comment va notre fille ?

Dr Éric : Je vais être sincère avec toi, les nouvelle ne sont pas bonne. On n’a puis stoppé l’hémorragie abdominale, mais son cas reste quand même très critique. On l’a amenée au soin intensif en attendant que ses constantes vitales s’améliorent. on va aussi attendre qu’elle se réveille mais ce n’est pas sûr que ça soit aujourd’hui. Il faut rester patient mais il est fort probable qu’elle soit dans le coma, et dans ces cas-là on ne peut pas savoir quand est-ce qu’elle va se réveiller. On lui a fait un bilan complet est effectivement elle a été victime d’un… Il ne termine pas sa phrase et regarde vers moi, il regarde surtout Claire qui est très attentive à ce qu’il dit, je comprends toute suite que la suite c’est quelque chose qu’elle ne doit pas entendre. Alors je m’éloigne avec elle.

Claire : Tu vas où ?

Moi : On va aller chercher quelque chose grignoté dans le distributeur.

Claire : Oui mais le médecin n’a pas fini de parler.

Moi : Le médecin et tes parents ont besoin de parler entre adultes mais ce que tu dois retenir, c’est que ta sœur est sortie du bloc et que…

Claire : Le médecin a dit qu’elle était dans un état critique. Dit-elle en sans me laissé terminer.

Moi : C’est normal, elle vient de subir une très grosse opération.

Claire : Est-ce elle va s’en sortir ? Me demande-t-elle en me regardant les larmes aux yeux.

Moi : Rappelle-toi de se que tu vas m’a dit tout à l’heure.

Claire : J’ai dit plein de choses toute à l’heure !

Moi : Oui ça c’est vrai. Dis-je avec un sourire ce qui la fait sourire aussi. Tu m’as dit que ta sœur c’était quelqu’un de très forte.

Claire : Oui !

Moi : Alors on n’a pas de soucis à ce faire, je suis sûr que c’est une battante et qu'elle va s'en sortir.

Claire : Oui t’a raison.

Moi : J’ai toujours raison. Lui dis-je avec un clin d’œil. Elle me sourit et me serre contre elle, ça me fait chaud au cœur, je lui fais un bisous sur le front.. Tu sais ce qu’on va faire ?

Claire : Non !

Moi : Au lieu d’aller prendre un truc au distributeur, on va à la cafétéria prendre un petit-déjeuner, je ne sais pas toi mais moi j’ai super faim.

Claire : Moi aussi

Moi : Allons-y alors ! Dis-je en la faisant descendre. Mine de rien il était déjà le matin.

On se dirige vers la cafétéria une fois là-bas je commande, on nous serre, puis on commence à manger.

Moi : Tu sais ta sœur a de la chance de t’avoir.

Claire : Pourquoi tu dis ça ?

Moi : Parce que moi je n’ai pas eu la chance d’avoir une petite sœur ou un petit frère comme toi, je suis fille unique.

Claire : C’est vrai ? Demande-t-elle étonné.

Moi : Oui !

Claire : Alors si tu veux bien moi je peux être ta petite sœur.

Moi : Bien sûr que je veux et ça sera un grand plaisir pour moi d’être ta deuxième grande sœur. À la fin de ma phrase elle se lève de sa chaise est s’approche de moi.

Claire : Je t’aime bien Jess, puis elle me fait un bisou.

Moi : Moi aussi je t’aime bien maintenant va t’asseoir, comme ça on mange, est on ira rejoindre tes parents.

Claire : D’accord. Dit-elle en allant s’asseoir sur sa chaise.

On continue à manger, cette petite c’est un amour, j’aurais aimé avoir une petite sœur comme elle, mais j’ai eu pas cette chance-là. Ma mère quand elle m’a mise au monde elle a dit que c’était un miracle, car les médecins on lui avait dit, qu’elle ne pourrait jamais avoirs d’enfants, et lorsqu’elle ma mère appris qu’elle était enceinte elle ne pouvait pas y croire. Elle a fait plusieurs tests de grossesse mais elle y croyait toujours pas, à la première échographie elle était littéralement en pleure, mais c’était des larmes de joie.

Elle a attendu qu’elle soit à 5 mois de grossesse pour le dire à mon père, pour ne pas lui faire des faux espoirs et être sûr que le bébé était bien là, meme si c'était déjà le cas. Pendant ses cinq mois mon père n’avait rien remarqué, c’est dur à croire mais c’est vrai pour lui sa femme avait juste pris du poids. Quand il a appris la nouvelle c’était l’homme le plus heureux du monde, il a toujours été irréprochable envers ma mère, il prenait soin d’elle il refusait même que ma mère fasse des efforts inutiles. Tous c’est bien passer et mes parents étaient heureux de m’accueillir dans leurs vies. Même si au départ il avait peur car la grossesse comporter des risque. Ça me fait toujours plaisir quand ma mère me raconte tout ça.

Malheureusement mon père il n’est plus de ce monde. Bon bref après plusieurs minutes a manger on n’a fini, est on a rejoint les parents d’Alicia, mais il y a que son père assit sur un fauteuil ses coudes sur ses genoux et ces mains cachant son visage en nous entendant arriver il passe ses mains sur son visage vite fait comme si de rien n’était, je suis sûr qu’il était en train de pleurer.

Claire : Papa ! Dit-elle en se mettant dans ses bras

– Hey ma chérie ! Tu étais partie où ?

Claire : Jess m’amène manger un petit-déjeuner. Son père me regarde est me remercie.

- Et tu y as bien mangé ?

Moi : Oui elle a bien mangé c’est une vraie gourmande.

Claire : Mais non pas du tout. Dit-elle avec un énorme sourire.

- Tu veux bien rester là ma chérie, je dois avec la policière. Dit-il en se levant et il prend dans ses mains un document, celui qu’avait le médecin quand il est venu nous donner des nouvelles d’Alicia.

Claire : D’accord !

On s’éloigne un peu de Claire mais toujours en gardant un œil sur elle.

- Agent… Tyler ? Dit-il en lisant sur la petite plaque collée à mon uniforme.

Moi : Oui c’est bien ça.

- D’accord, moi c’est David le père d’Alicia, mais je pense que vous le saviez déjà. Je voulais vous remercier d’avoir gardé Claire

Moi : Oui, je l’avais un peu deviné. Lui dis-je avec un petit sourire. Et ce n’est rien c’était un plaisir de rester avec Claire, c’est une petite vraiment adorable.

David : Oui, et aussi pour tout ce que vous avez fait pour ramener ma fille et son amie ici. De plus vous êtes rester malgré le fait que vous avez fini votre service.

Moi : C’est normal, vous n’avez pas à me remercier pour ça, si c’était à refaire, j’aurais fait pareille et puis je n’étais pas toute seule.

David : Merci beaucoup, ça, c’est le bilan complet d’Alicia, indiquant… Il n’arrive pas à terminer ça phrase et me donne la pochette. Avec ça je pourrais porter plainte, c’est ce qui montre qu’elle a subi une agression sexuelle, est qu’elle a été gravement blessée. C’est largement suffisant pour ouvrir une enquête, j’espère que vous trouverez les enfoirés qui on fait ça a ma petite fille et a Ethan. Dit-il avec colère, je dirais même qu’il a les larmes aux yeux.

Ça doit être vraiment dur je ne peux pas imaginer la douleur qu’ils peuvent ressentir en ce moment. J’espère qu’ils vont arriver à surmonter tous ça, surtout Alicia ça va être très difficile pour elle.

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