Vivre malgré tout

Chapitre 67 : Laisse moi !

Je sens que ça va vraiment mal finir, il faut que j'intervienne, je m'apprête à le faire mais Victoria me retiens en me fessant signe de laisser

Alicia : J’en ai marre de t’écouter, c’est parce que je t’ai écouté que j’en suis là aujourd’hui, J’étais violée PAR ta faute, à cause de cette foutue pression que tu n’arrêtes pas de me mettre dans le dos, à cause de tes règles, de ton comportement STRICT et sans cœur. C’est À CAUSE DE toi si je me suis retrouvé ce jour-là à vouloir marcher pour rentrer plus vite à la maison, par peur que tu t’énerves ou que tu te mettes en colère. Si TU n’avais pas exigé que je rentre avant 23 heures on n’en serait pas là aujourd’hui. Je serais rentré avec les autres et on serait ensemble, par ta faute Ethan aussi a pris chers car il voulait bien faire et ne pas me laisser seul marcher seule dehors en pleine nuit. Alors ne vient pas me dire ce que je peux ou ne pas faire, c’est mon corps du moins le peu qui en reste et je fais ce que je veux. Si tu n’es pas d’accord avec mon choix et ma décision tu peux toujours me demander de dégager car comme tu me l’as si souvent souligné c’est ta maison pas la mienne. Dit-elle en déversant toute la haine et la colère qu’elle avait en elle. Sans quitter son père du regard.

Son père semble très choqué par ses propos et il n’est pas le seul, sa mère et moi-même somme choquée aussi. Sans attendre encore plus Alicia se dégage de l’emprise de son père et monte directement les escaliers, je reste quelques secondes avant de m’avancer vers le père d’Alicia qui semble toujours choquer. Et soudain on entend une porte claquée très forte à l’étage.

Moi : Je suis désolé ! Dis-je avant de monter les escaliers et de me diriger vers la chambre d’Alicia.

J’ouvre la porte et rentre dans sa chambre et je referme derrière moi, je ne la vois pas mais j’entends des pelures dans la salle de bain je me dirige vers la porte de celle-ci. Je la retrouve assise, genou replié sur sa poitrine en train de pleurer.

Moi : Hé… ! Dis-je en mettant ma main sur ses cheveux, elle relève la tête et vient directement dans mes bras.

Alicia : Pourquoi ? Pourquoi moi ? Je ne pouvais le faire le faire c’est si dur à comprendre !

Moi : Je te comprends, viens là ! Tu n’as pas à te justifier.

Alicia : C’était trop difficile, je n’ai pas cessé de tourner la question dans ma tête, et à chaque fois j’avais des doutes, un sentiment de culpabilité m’envahissait, mais une fois assise sur ce lit j’ai compris que je ne pouvais pas le faire, bien qu’il y ait tout les contraintes qui vont venir avec. C’est mon bébé Jess, il fait déjà partie de moi.

Moi : Ouii c’est le tien aussi ! Tu as pris la bonne décision. Dis-je en lui caressant le dos jusqu’à ce qu’elle se calme

Alicia : Alors pourquoi il m’a dit que je ne pouvais pas le garde ?

Moi : Je suppose que tu parles de ton père, je ne pourrais pas répondre à cette question mais peut-être il a ses raisons, peut-être c’est juste pour te protéger.

Alicia : Ce n’est pas a lui de me dire ce que je dois faire ou non.

Moi : Ouii c’est vrai et tu t’es vraiment déchaîné sur lui tout à l’heure, tu aurais puis de calmer avant non.

Alicia : C’est lui qui n’a retenu, alors que je voulais juste monter dans ma chambre. Dit-elle en se levant et moi aussi je fais pareil.

Moi : Ouii mais ce n’est pas une raison.

Alicia : Si c’est une raison je n’étais pas dans mon état normal, il ne voyait, au lieu juste de me laisser me calmer, non il n’a pas voulu, il m’a tenu fermement le bras, tu ne peux pas savoir comment je me suis sentie quand il a fait ça donc arrête de prendre sa défense.

Moi : Je ne prends pas sa défense pourquoi tu t’énerves comme ça ?

Alicia : Parce que tu ne comprends pas, tu crois que s'il ne m'avait pas retenue j'aurais balancé tout ce que je lui est dit non ! Mais c'est lui qui l'a voulu.

Moi : Non mais tu aurais puis garder ton sang-froid !

Alicia : Comme lui aussi, il veux toujours tout décider, prendre des décisions pour moi alors qu'il ne sais même pas ce dans j'ai besoin.

Moi : C'est ton père Alicia !

Alicia : Et alors je ne vais pas lui trouver des excuses, et j'en ai marre de t'entendre essayer de lui en trouver maintenant laisse-moi et part ! Dit-elle sérieusement je la regarde avec incompréhension.

Je ne sais pas du tout pourquoi elle réagit comme ça, je comprends ce qu’elle vit en ce moment mais ce n’est pas une raison de s’en prendre à moi.

Moi : Alicia cal…

Alicia : Je t’ai dit de partir, dit-elle les larmes aux yeux. Je ne veux plus voir personne toi y compris.

Moi : Ne fais pas ça !

Alicia : Non toi arrête de prendre ça défense.

Moi : Mais je ne prends même pas sa défense.

Alicia : Si c'est ce que tu fait depuis le départ, et je ne veux plus entendre ça.

Moi : Alicia !!

Alicia : Tu ne comprends pas ! Dit-elle en m’indiquant la porte.

Je regarde dans les yeux je vois bien qu’elle est sérieuse, mais je n’arrive pas de déceler si c’est ce qu’elle veut vraiment et moi ça me fait mal au cœur de la voir comme ça, je pense que c’est mieux que je n’insiste pas même si je ne veux pas la laisser, mais vaux mieux pas que je reste pour ne pas envenimer les choses.

Moi : Si c’est ce que tu veux d’accord. Dis-je en sortant de la salle de bain ensuite je quitte la chambre je me dirige vers les escaliers et je descends pour me diriger vers la porte, j’allais ouvrir celle-ci mais Victoria m’interpelle.

Victoria : Tu vas où ?

Moi : Désolé mais je ne peux pas rester, mais s’il y a un quelconque problème appelé moi je viendrai. Dis-je sans attendre une réponse de sa part car je sais qu’elle aurait essayé de me retenir.

Je me dirige vers ma voiture je monte à l’intérieur je fais démarrer celle-ci et je pars, dans ma tête mes pensées se mélangent je n’arrive pas à comprendre la réaction d’Alicia elle à péter une crise juste comme ça, bon pas vraiment juste comme ça, c’est justifier avec son père mais avec moi, je n’ai pas vraiment compris, peut-être je comprendrais mais là je n’arrive plus à penser correctement. Quelque part je m’en veux l’avoir laisser car hier je lui ai fait la promesse de ne jamais la laisser. Même si là c’est elle qui me la demandait je me sens un peu mal j’espère qu’elle m’appellera quand elle se serra calmée.

- C’est très dur. Dis-je avant de souffler un bon coup et fais démarrer la voiture et de partir.

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