Vivre malgré tout

Chapitre 61 : Des visage familiers !

Je ne veux pas trop sortir, j'ai un peu peur mais je ne le montre pas encore moins à Jess, en plus ça part d'une bonne intention et je ne veux pas tout gâcher.

Mon père : D'accord, tien les clés Jess.

Moi : Merci ! Bon, on n'y va sinon on n'aura pas le temps de tout faire.

Ma mère : Passe une bonne soirée les enfants.

On leur souhaite de même avant de se diriger vers la voiture de mon père, on va prendre la voiture de mon père car c'est la ou il y a le siège de Claire et on ne voulait pas le déplacer dans la voiture de Jess ensuite le remettre dans la voiture de mon père c'est mieux comme ça.

Moi : Comment ça, on n'aura pas le temps de tout faire ?

Jess : Hein.. J'ai dit ça moi !

Moi : Oui c'est ce que tu as dit ! Dis-je en ouvrant la porte pour installer Claire dans son siège.

Jess : Tu as mal entendu !

Moi : Non pas du tout.

Claire : Moi aussi j'ai entendu pareil.

Jess : C'est vrai ça ? Dit-elle avec un sourire.

Claire : Ouii !

Jess : Je me suis trompé alors.

Je finis d'installer ma sœur dans la voiture ensuite je ferme la porte et je regarde Jess qui est sur son téléphone en train d'écrire un message. Mais bon ce n'est pas le plus important.

Moi : Alors comme ça, tu t'es trompée ?

Jess : Oui il y a des fortes chances que ça soit le cas. Dit-elle en rangeant son téléphone.

Depuis qu'on n'est dans la chambre je la vois dessus alors de d'habitude c'est à peine si elle y touche sauf quand elle parle avec sa mère ou son collègue.

Moi : Je ne suis pas ma petite sœur !

Jess : Je sais, maintenant monte dans la voiture on n'a du chemin à faire. Dit-elle avec le même sourire. Je la regarde en haussant un sourcil.

Jess : Aller ne fait pas cette tête et monte dans la voiture, tu seras bientôt ou on va !

Moi : D'accord ! Dis-je avant de faire le tour et de monter sur celle-ci, et Jess fait pareil, elle fait démarrer la voiture et on se met en route.

Ça ne serre a rien que j'insiste, je sais qu'elle ne va rien me dire. Mais je commence à appréhender un peu, je ne sais pas ou elle nous emmène, s'il y aura du monde ou pas je n'en sais rien et c'est un peu angoissant.

Jess : Hey ça va ?

Moi : Ouii ça va et toi ?

Jess : Tu m'as l'air un peu stress.

Moi : T'inquiète ce n'est rien.

Claire : C'est cause du bébé ? Dit-elle subitement je me retourne directement pour regarder ma petite sœur comment peut-elle savoir ça ? Ou peut-être c'est moi qui ai mal entendu

Moi : Qu'est-ce tu viens de dire ?

Claire : Est-ce que c'est parce que tu vas avoir un bébé que tu es stressée ?

Moi : Qui t'a dit que j'étais enceinte ?

Claire : Personne j'ai entendu papa et maman en parler mais ils avaient l'air un peu triste, pourtant c'est une bonne chose non ? Dit-elle avec tellement d'innocence que je reste sans voix plus rien ne sort bien que j'ouvre la bouche mais rien ne vient.

Claire : Je pourrais le prendre dans mes bras ? Demande-t-elle toute joyeuse. Ce qui me laisse encore plus sans voix.

Jess : C'est un peu plus compliqué que ça princesse.

Claire : Comment ça ? Je ne pourrais pas. Rétorque-t-elle, alors que moi je n'arrive plus à la regarder alors je me retourne, je sens les larmes me monter aux les yeux.

Jess : Ce n'est pas facile à expliquer !

Claire : Je peux comprendre.

Jess : On n'en reparlera après mais pour le moment essayé de deviner ou on va.

Claire : Ça va être difficile.

Je ne sais plus quoi penser ni quoi dire, heureusement que Claire n'insiste pas, je remercie intérieurement Jess de lui avoir fait changer de sujet. Je ne pense pas que j'aurais supporté, entendre davantage elle réagit d'une façon très innocente, ce qui est tout à fait normal. Mais je ne comprends pas pourquoi ça me met dans tous mes états. J'ai tout mes pensées qui se mélangent dans ma tête, pourquoi j'ai eu cette sensation qu'on me brise le cœur lorsqu'elle a dit qu'elle ne pourrait pas le prendre dans ses bras, peut-être parce que je sais que ce bébé ne verra jamais le jour. Je n'arrive plus à penser correctement.

Je sens une main se poser sur ma cuisse, je me retourne pour regarder Jess qui me regarde avant de fixer la route, elle essaie de me rassurer, je pose ma main sur la sienne et entrelace nos doigts. Je vais essayer de ne pas y penser juste pour ce soir même si je n'ai pas le cœur tranquille.

Ellipse du trajet

On vient d'arriver à ou Jess voulait nous amener et c'est une grande fête foraine avec plein d'attractions, on n'est au parking mais d'ici on voit toutes les lumières et je suis sûr que c'est là où on va.

Claire : Waouh c'est trop bien c'est une fête foraine.

Jess : Oui princesse. Dit-elle en descendant de la voiture, je fais de même aussi.

Moi : Pour une surprise s'en n'est une, j'aurais jamais deviné.

Jess : Je sais. Dit-elle en détachant ma sœur et elle la fait descendre.... mais c'est pas fini

Moi : Comment ça ?

Jess : Viens-tu verra par toi-même ! Dit-elle en fermant la porte et en tenant la main de ma sœur je fais de même et on se dirige vers l'entrée.

Moi : Je me demande bien qu'est-ce que tu me réserves encore.

Jess : Tu ne vas pas tarder le savoir.

Claire : Je pourrais avoir de la barbe à papa.

Jess : Ouii princesse.

Moi : Mais pas trop

Claire : D'accord. Dit-elle toute souriante.

Plus on avance vers l'entrée plus il y a des silhouettes qui me semblent familières, plus on avance encore et je remarque un par un que ce sont mes amis, je regarde Jess qui me sourit alors que je ne sais même pas quoi dire. Il y a tout le monde Romain, Cassy, Julia, Léana, Ethan, Maxime et Lukas.

Ethan : Voilà les retardataires !

Lukas : Il se la ramène alors que c'est la première une fois qu'il est en avance.

Jess : Bonsoir. Dit-elle une fois qu'on n'est arrivé à leur hauteur. Mes amis répondent Alors que je n'arrive pas à parler, je ne m'attendais pas à les voir.

Léana : Alors Alicia tu as perdu ta langue. Dit-il avec un sourire.

Moi : Non mais je suis juste surprise de vous voir.

Ethan : Mais tu es contente au moins !

Moi : Bah oui, je suis très contente. Dis-je avec un petit sourire.

C'est vrai je le suis ça fait un bon moment que je ne les ai pas vus et on n'avait l'habitude de tout le temps traîner ensemble.

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