Le bain

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Dans le chapitre précédent :

* Ensuite, je les menaçai :

"- Si l'un d'entre vous a une tentative de viol envers moi, je vous m'arrave la tronche ok ?"

Ils restèrent muets. J'insistais :

"- C'est clair ?

- J'adore cette fille !, s'exclama Jack." *

***

Les quatre garçons me souhaitèrent de passer une bonne sieste. Ils m'ont assuré qu'ils n'oublieront pas de m'apporter mon diné. Je les remerciais, me recouchais dans "mon lit" sous la couette, bien au chaud. Ils sortirent tous de la chambre.
Je soupirais. Avais-je vraiment raison de leur faire confiance ? Je n'en sais absolument rien.
Mes paupières devinrent lourdes, très lourdes, ce qui aida le sommeil à s'installer.

Je dormais sur le ventre, puis je me retournais pour être sur le dos. J'ouvris les yeux difficilement. Il avait l'air de faire nuit dehors. Tiens, les garçons ont oublié de venir me donner à manger. J'en étais sûre... Ah ! Les belles paroles...
Je me tournais sur le côté gauche et distinguais sur la table de nuit, un plateaux et mon portable. Je roulais dans le lit pour voir ce que c'était. Le mouvement de mon corps me fit m'appuyer sur mon avant-bras. Aie ! Punaise. Je soufflais. Il me fait toujours aussi mal. Je regardais le plateau et constatais que je m'étais trompée. Ils m'ont bien apporté à manger. Le plateau contenait un plat de pâte à la carbonara ainsi qu'un verre d'eau. Je touchais une pâte, elle était froide. Je sentis les grenouilles de mon ventre grognées. J'ai faim. Je n'ai donc pas mangé hier soir ? Je grognais à mon tour. Je décidai d'allumer mon portable. Même si l'écran était fisuré, il s'alluma. Alleluja !

Je me demande si la fête où je suis allée hier, c'est bien terminée et si Axel va bien. Je l'avais complètement oublié.
Je me posais beaucoup de questions. Même trop. Je déteste ne pas avoir de réponses dans ces situations. Je réésayais de me rendormir mais n'y arrivais pas.
Alors je me levais et devant la porte de la chambre, j'hésitais à sortir.... Je me lançais. Après tout, ils m'ont amené dans un endroit dont j'ignore le lieu. J'ouvris la porte et scrutais les alentours. Personne était levé apparemment. Je la refermais doucement. Je marchais dans le couloir sombre. Je ne voyais rien. J'avançais, j'avançais,...
Lorsque... je trébuchai dans une chose, je m'effondrais par terre. Il devait y avoir un escalier tout près car j'entendis la chose dévalée les marches de l'escalier une par une. Ce qui fit un bouquant d'enfer. Pour me faire repérer c'est tout ce qu'il y a de meilleur. Quelle cruche je suis ! Je me relevais et je descendis l'escalier le plus discrètement possible. Les trois dernières marches craquaient.

Je ne savais pas où avait roulé la chose. Je marchais toujours dans le noir... Aie !! Je me suis cognée le petit orteil dans le coint d'un meuble, probablement le coint d'une table. J'étais entrain de me le frotter, de sautiller sur place pour calmer la douleur, quand je distinguai de la lumière. Je commençais à paniquer. J'entendis des voix mais il était trop difficile de savoir ce qu'elles racontaient. Je vis la porte de la pièce d'où provenait la lumière, s'ouvrir. Quelqu'un allait sortir. Alors je me baissais, reculais et m'asseyais sous la table. Tout en vitesse et avec la discrétion la plus intense. La personne devait être tout près de moi car je l'entendis parler comme si elle me parlait. Elle annonça, sûrement à un autre individu :

"- Je vais chercher mes affaires et j'y vais !"

C'était la voix de Jack. L'autre personne lui répondit :

LARBOTZAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant