LARBOTZA

Retour en cour

Dans le chapitre précédent :

* "- Qu'est-ce qui lui a prit ?

- Il est jaloux. Seulement, il n'a pas tilté que tu n'étais pas qu'à lui, s'énerva-t-il en crispant sa machoire."

Je ne compris pas la réaction qu'il venait d'avoir. Je restais perplexe. Il est vraiment bizarre ce mec ! Je ne suis à personne de toute manière.
Je secouais la tête en soupirant et j'entrais en classe suivit de près par la fillette. Le prof devait être partit chercher quelque chose car il n'était pas assis à son bureau. Lucille s'écria en faisant tourner un mèche blonde de ses cheveux :

"- Salut Ange !

- Fermes ta gueule, prononça-t-il méchamment." *

***

La violence ! C'était la première fois que j'entendais Ange parler comme ça à la pétasse. Apparemment, je ne fus pas la seule car Wendy faisait les yeux ronds. Dans cette salle nous étions sur des tables seuls. Je m'asseyais à ma place. Ange m'imita. Il se situait à la place juste devant moi. La peste se défendit (du moins essaya) :

"- D'où tu me parles comme ça ? T'es sérieux là ?

- Fermes ta gueule Lucille !, répéta-t-il plus fort en s'asseyant à la place devant moi.

- Tu ne connais pas le respect ?, enchaîna-t-elle.

- C'est toi qui dis ça ?, grogna-t-il. Tu ne t'es pas rendu compte que tu fais chier tout le monde avec ta voix de bécasse, tes sorties inutiles et tes remarques désobligeantes ?"

Pour une fois, j'étais contente de l'attitude qu'avait eu le brun. Il l'avait bien envoyé bouler ! Lucille serrait les poings. Elle balaya du regard les élèves de notre classe, sûrement pour s'assurer que personne n'avait vu son rabaissement. Elle se résignait à s'assoir dans le fond de la classe. Son attitude me fit rire.
Ange se retourna vers moi et il me fixa. Je jouais la carte de l'indifférence. Il continuait à examiner mes moindre gestes. Cela en devenait gênant. Je le questionnais :

"- Qu'est-ce qu'il y a ? J'ai un bouton sur le nez c'est ça ?"

Il balança sa tête de gauche à droite rapidement. Je marmonnais :

"- Pourquoi tu me regardes comme ça alors ?

- J'aime bien, annonça-t-il en fouillant dans ma trousse.

- Tu cherches quoi ?

- J'ai oublié ma trousse, du coup je t'emprunte la tienne !"

Il se repositionna face à sa table en emportant ma trousse avec lui. Je lui ordonnais :

"- Rends-la moi ! Tu n'avais pas qu'à l'oublier.

- Je ne suis pas d'accord, s'imposa-t-il comme s'il avait son mot à dire. Maintenant, elle est à moi !