L'anneau

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Dans le chapitre précédant :

* Je me rendis face à la grande table. Il n'y avait pas les habitants de ce manoir. Seuls les couverts, les bols, les verres ainsi que le petit déjeuner étaient disposés. Je tournais la tête à gauche et aperçus des ombres passées. Mon abdomen se compressa, je m'emparais de deux couteaux et me rapprochais de l'endroit où j'avais crus voir les ombres. Je m'imposais de ma voix tremblante :

"- Il y a quelqu'un ?" *

***

Personne ne me répondit. J'allumais la lumière tout en restant sur mes gardes. Je ne trouvais personne dans mon champs de vision. Pourtant, ma conscience me criait qu'il y avait plusieurs personnes juste à côté de moi. Mes mains étaient moites et mon coeur t'embourinait dans ma poitrine. Tout d'un coup, je sentis un souffle me frôler le visage, suivit d'un énorme :

"- BOOOOOOOOUUUUUHHHHH !"

Je sursautais et hurlais de peur. Dans mon élan de panique, je brandis mes deux couteaux et je fis des entailles à mes assaillants. Deux voix différentes se plaignirent assez fort. En un instant des silhouettes se dessinèrent. Je pu reconnaître Jack, Tristan, Théo à qui j'avais fais une énorme plaie dans la joue et 5 autres garçons vivant dans le manoir. Je repris mes esprits et leur affichais mon mécontentement :

"- Non mais ça ne va pas ? Vous êtes tarés ou quoi ?

- C'était trop drôle !, se tordait de rire un des garçons.

- Pas pour tout le monde, rectifia Théo en se compressant la joue. Tu ne m'as pas loupé Céleste, me reprocha-t-il.

- Moi non plus, enchaîna un gars du nom de Lucas en mettant sa main sous son menton.

- Je suis désolé, soupirais-je. C'est de votre faute aussi ! Vous n'aviez pas qu'à me faire peur, me défendis-je. Et puis comment êtes-vous apparus ? Je ne vous voyais pas.

- Ces anneaux marchent à merveille !, s'exclama fièrement Jack.

- Des anneaux ?, m'étonnais-je.

- Oui. C'est la nouvelle invention de monsieur Mayle. Lorsqu'on les passe à notre doigts, ils nous rendent invisibles, m'expliqua Jack.

- Les gars ! Vous pensez à ce que je penses ?, demanda Lucas avec un sourire pervers.

- Non, répondirent-ils tous en coeur.

- Les toilettes des filles !, lança-t-il comme si c'était une évidence.

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