Le combat

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Dans le chapitre précédent :

*"- Dans tes rêves mon petit."

Les quatre garçon se précipitèrent sur les trois salauds qui m'avaient pris en otage.*

***

Le gars qui me portait, me lâcha par terre d'un mouvement brusque, ce qui me fit totalement reprendre mes esprits. Je me retrouvais à plat ventre, au sol. Ma joue touchait les gravillons qui recouvraient toute la cour de la villa. La drogue qu'ils m'avaient injecté me permis de ne pas ressentir la douleur du choc. Mon téléphone, quand à lui, s'écrasa et l'écran se fisura. Nooon ! C'est pas vrai, ça faisait seulement 3 semaines que je l'avais bordel ! Tiens donc, aurais-je plus de compassion pour un téléphone que pour ma personne ?
Mon agresseur avait désormais les mains libres. Je tentais de me relever. Impossible. Aucune force se dégageait de mon corps, j'étais comme paralysée. Je pouvais seulement faire usage de ma vue et de mon ouïe.

J'aperçu Ange et l'un des agresseurs qui semblaient se... battre ? Wow ça va loin là.
Un des garçons qui avait accompagné Ange se trouvait en mauvaise posture. Son agresseur le poussait à terre et lui envoyait de violent coup de pied dans l'abdomen ainsi que des coups de poing au visage. Je voudrais pas être à sa place ! Heureusement, celui-ci riposta en retournant le goude gauche de son ennemis. Il la retourna tellement vite, que son adversaire ne vit pas le geste arriver. Je pu entendre le craquement de l'os. Aaah putain ! J'étais horrifiée ! Je fermais les yeux. C'était horrible et répugnant ! Ça me donnais la gerbe. Celui-ci se laissa tomber par terre en hurlant de douleur.
L'un de ses amis accourait vers lui, tandis que l'autre se dirigeait dangereusement vers moi. Je restais plantée là tel un piquet. Mais qu'est-ce que tu fais Céleste ? Réagis ! Il se rapprocha et me plaqua violemment au sol. Il sortit un petit poignard de sa poche. Cette brute l'abattit sur mon visage et me fit une grosse entaille dans la joue. Je criais, ça me faisait tellement mal. Il ramassa le poignard dans sa poche. Ensuite, il m'immobilisa les jambes et les bras afin que je ne puisse pas me défendre. Je me débattais mais cela ne servait à rien car il était beaucoup trop gros, trop lourd pour mon petit gabarit.
D'une main, il tenait mes bras et de l'autre, il la mit sous mon bustier afin de toucher mes seins. Comment osait-il ? J'essayais toujours de me débattre pour qu'il cesse de me les toucher. Je lui crachais :

"- Arrêtes de me peloter ? T'es en manque ou ça se passe comment ?

- En manque ?, rigola-t-il agressivement. Si je l'étais, je t'aurais déjà sauté derrière les buissons !"

D'un seul coup, il prit mon bustier et le déchira en deux. Il mattait mon buste en se léchant les lèvres. J'angoissais. Je n'aurais jamais crus avoir à faire à un agresseur aussi violent que pervers. Je me trouvais les seins nus devant Ange et ses coéquipiers. La honte ! J'aperçu leur regard abasourdis due au geste irrespectueux du b****d qui se trouvait à califourchon sur moi. C'est alors qu'il sortit de son sac un couteau de boucher. J'avais de plus en plus peur. Un des amis d'Ange, qui était un peu bronzé, essayait de raisonner son adversaire :

"- Émile, arrêtes ça tout de suite ! Tu ne connais pas la notion de respect ?, s'énerva-t-il. C'est lâche ce que tu fais ! T'as eu peur de venir nous voir directement ?

- Oh ! Serait-ce des menaces ?, s'étonna-t-il ironiquement.

- Pourquoi ? Tu te sens menacé ?, rétorqua-t-il."

Ange et les trois garçons se rapprochèrent de moi. Mon agresseur les prévena :

"- Vous faites un pas de plus ou vous essayez de m'empêcher de quoi que ce soit en vers elle, je lui enfonce mon jolie couteau dans le bras. C'est compris ?"

LARBOTZAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant