Un surplus d'information

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Dans le chapitre précédent :

Rappel du point de vue d'Ange ❤.

* Théo voulut savoir avec curiosité :

"- Chef, qu'est-ce que le vendeur de broche a de si spécial pour que vous soyez étonné de la sorte ?

- Son père était un vendeur très apprécié par les êtres du bien et détesté par les êtres du mal.

- En quoi cela répond à ma question ?, s'offusqua le binoclard.

- Ses broches n'étaient pas des broches comme les autres, lacha-t-il en se retournant vers nous. Elles avaient un petit bouton casiment invisible et lorsque l'on le pressait, des auras très puisant se dégageaient de la broche et anéantissait tout sur un cercle de 40 mètres y comprit la personne qui possédait cette broche. J'ai toujours admiré cet homme pour son intelligence très développée et pour ses inventions très ingénieuses.

- Quel âge avait-il quand il est mort ?, s'intéressa Tristan.

- Le père de Céleste faisait partie des aînés les plus puissants de Larbotza. Un être du mal a dû profiter de son retour sur Terre pour le tuer... Il avait 870 ans quand il est décédé." *

***

Rappel du point de vue de Céleste ❤.

L'homme écarquilla les yeux. Il se mit à bégailler :

"- Vous... vous... êtes la fille de... cet homme qui vendait des... broches ?

- Euh... Oui."

***

Ce dimanche midi, j'ai mangé en compagnie d'Ange, de Jack, de Tristan, de Théo et des autres garçons de leur "section". Ils appellent comme ça leur groupe. Je ne comprends pas la raison de ce nom mais... passons.
Durant le repas, les quatre garçons que je connais, mettaient l'ambiance en racontant des blagues et des petites anecdotes de leur petite vie qu'ils croient intéressante.
D'un seul coup, ils reprirent leur sérieux et discutèrent de choses très bizarres. J'étais complètement perdue. Voyant que j'essayais de trouver des explications à certaines de leurs phrases, un garçon, apparemment nommé Lucas, me demanda :

"- Ça va la nouvelle ? Tu arrives à suivre ?

- Pour être honnête, j'ai l'impression que nous venons de deux planètes différentes, avouais-je désespérée.

- Exacte, puisque tu es la fille d'Aphrodite. La déesse de l'amour et de la beauté !, murmura Ange assez fort pour que tout le monde l'entende."

Les garçons rigolèrent. Ils se mirent à chuchoter des choses sûrement à mon propos, en me regardant.
Je rougissais. Foutus hormones de m**de ! L'énergumène brun aux yeux marrons clairs (autrement dit Ange), le remarqua et s'exclama en ricanant :

"- Oh c'est mignon, elle devient toute rouge !"

Il est sérieux ? Ses paroles me firent encore plus rougir, ce qui accentua son fou rire. Je vais le buter !
Je me levais d'un bon, pris mon assiette et la fis virevolter en direction de ce garçon qui me les échauffe depuis longtemps. Elle se brisa sur le sommet de son crâne et tout son contenu se déversa sur son visage ainsi que sur son tee-shirt. Je lui hurlais :

LARBOTZAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant