LARBOTZA

Super classe...

Dans le chapitre précédent :

* J'allais dans le garage, mis mes chaussures à talons noires, vérifiais que j'avais bien mes clées. J'ouvris la porte d'entrée, la referma et lorsque je me retournai il y avait quelqu'un devant moi.*

***

Je me retrouvai face à lui. Que faisait-il ici ?
Je lui fis remarquer :

"- T'es vraiment culotté de te pointer chez moi !"

Alors, je le contournais et continuais mon chemin. Il me cria :

"- Céleste attends ! J'ai vu les pompiers et je me suis inquiété."

Je fis semblant de ne pas l'entendre. Je vis le camions de pompier dehors, en intervention spécialement pour satan. Il se rapprochait de moi en courant et il me tira par le bras. Je m'arrêtais et lui ordonnais :

"- Lâches-moi !

- Céleste, il faut que je t'expliques."

Je me retournais violemment et lui hurlais :

"- M'expliquer quoi ? Certes, tu m'as sauvé des trois plus gros pervers du monde et tu m'as ébergé. Mais ça s'arrête là, ok ?

- Oh ! Tu vas te calmer, s'énerva-t-il à son tour puis il reprit tranquillement. Je ne sais rien de ta vie, mais quand je t'ai vu à la soirée d'Axel...

- Hop hop hop !, le coupais-je en levant ma main droite. Un conseil, ne joues pas au prince charmant avec moi s'il te plait, parce que ton petit manège ne marchera pas.

- Jouer au prince charmant ? C'est la première fois que j'entends ça !, rigola-t-il. Je veux juste m'excuser pour ne pas t'avoir répondu. Je ne savais pas quoi te dire..., m'expliqua-t-il la tête baissée.

- Wouah ! Tu aurais pu trouver mieux comme excuse, soupirais-je. C'est décevant !"

Il releva la tête, les yeux grands ouverts.

"- Quoi ? Je...

- Je dois y aller, salut !"

Je tournais les talons immédiatement. Ange me rattrapa et il me demanda :

"- C'est pour qui les pompiers ?

- Ma belle-mère.

- Qu'est-ce qu'elle a ?

- Rien.

- Euh... Les pompiers ne se déplacent pas pour de la merde !

- Putain mais t'es relou à poser des questions ! Si je te dis qu'il y a rien, c'est qu'il y a rien.

-  Mmmh... Et qui est-ce qui t'emmène au lycée ?

- Mon voisin vient me chercher, lui répondis-je simplement."

À mon grand soulagement, il ne m'embêta pas plus que ça. Je ne voulais pas avoir à encore lui parler. Il me fit un signe de la main. Puis il sortit de chez moi, traversa la route et monta dans une belle cabriolet blanche. La voiture démarra, il me klaxonna. C'est ça ouais ! Il fait trop le malin.

Mon voisin arriva à 8h50, avec 30 minutes de retard. Il s'excusa. Je ne trouvais cela pas tellement grave puisque je loupais le cour de maths. Il m'emmena au lycée. Je le remerciais et me dépéchai de rentrer dans celui-ci pour chercher un billet de retard à la vie scolaire.
J'ai manqué de chance car Ange m'a aperçu, je fis la grimace, il accourait vers moi en s'exclamant :