Dans le chapitre précédent :
* "- Ton père est à l'hôpital.
- Comment ?, demandais-je inquiète en m'arrêtant dans les escaliers.
- Oui, il est souffrant. Il ne va pas survivre, ajouta-t-elle sadiquement.
- Quoi ? Que lui est-il arrivé ?, m'empressais-je de descendre les escaliers.
- Rien de grave ma chère.
- Mon père est souffrant et ce n'est pas grave ? Mais dis-moi, qu'est-ce qu'il ne va pas chez toi ?, hurlais-je.
- Tout va bien, rassures-toi."
Elle ajouta cette phrase avec tellement de calme que j'aurais voulu lui fracasser la tête contre une bordure. J'en avais assez. Cette sal**e acheva notre discussion par :
"- Si ton père ne s'en sort pas, ne comptes pas continuée à habiter dans cette maison. Si tu protestes je t'y soumettrais de force."*
***
Ce qu'elle venait de me dire m'éberluais. Elle était sérieuse ? Je regardais mes pieds et une larme coula le long de ma joue pour s'écraser sur ma chaussette comme la mort qui s'écrase sur ma famille. D'abord ma mère puis peut-être mon père... Non ! Je ne vais pas baisser les bras. Je relevais la tête déterminée et lui annonçais :
"- Je ne te laisserais jamais et je le répète jamais détruire ma famille ! Quoi que tu fasses ou quoi que tu veuilles mon père va s'en sortir. Il ne va pas rester à l'hôpital sur un lit en attendant que la mort l'envahisse. Non, il se battra et jusqu'au bout de sa vie, jusqu'à son dernier souffle. Quant à toi, tu n'es qu'un simple et inutile passage dans notre vie.
- Tu dis que ton père est un battant ?, ricana-t-elle. Ma pauvre petite, il y a un tas de chose que tu ne sais pas et que tes "parents", elle prononça ce mot en faisant des guillemets avec ses doigts, ne t'ont jamais dite. De toute façon, ton père va mourir dans peu de temps.
- Comment peux-tu savoir ça ? Tu m'énerves à prédire l'avenir alors que tu n'en sais absolument rien !
- Moi, n'en savoir rien ?, répéta-t-elle.
- Exactement, tu ne sais rien de ce qu'il peut arriver dans trois, quatre, cinq heures. Alors pourquoi t'obstines-tu à le prévoir ?
- Parce que c'est la vérité ma chère. C'est écrit, ton "père" va mourir, prédit-elle encore une fois.
- Il n'y a rien écrit du tout ! Il ne mourra pas, criais-je.
- C'est une pensée comme celle-ci qui t'anime, mais lorsqu'elle se détruira comment vas-tu faire ?"
Je restais interdite. Encore une tentative de sa part pour me déstabiliser. Mon père survivra.
Je ne savais même pas ce qui lui était arrivé...
Je tournais les talons et remontais dans ma chambre, le cœur lourd.
Arrivée dans celle-ci, je pris mon portable, mes clefs ainsi qu'un petit couteau que je glissais dans une des poches de mon manteau. Il fait nuit dehors, nous sommes en plein Paris alors on ne sait jamais !
Je redescendis en bas, qu'est-ce que j'en fais des navettes ! J'ouvris la porte du garage, j'y entrais et mis mes chaussures noires.
Je sortis de la maison sans dire ou j'allais à ma belle-mère et sans lui adresser un seul regard. Je suis sûre que ça lui est égal.
Je me sentais tellement mal... Mon coeur était lourd, qu'avait mon père ?
Maintenant, je me dirigeais vers l'hôpital ou j'allais rejoindre mon père. Je refermais le portail de chez moi et quand je me retournai, je vis de l'autre côté de la route, sur le trottoir en face de chez moi, un garçon qui me faisait "coucou" de la main. Il vint vers moi, je le reconnu. Axel. (Voir le Chapitre 1 : La soirée. Si vous ne vous en rappeler plus de ce personnage. ) Il me demanda après m'avoir fait la bise :
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LARBOTZA
МистикаComment réagiriez-vous si vous découvrez petit à petit, que votre famille, ainsi que des lycées que vous croisez tous les jours dans les couloirs sans y faire attention, regorgent des secrets les plus époustouflants ? "Ta vie va complètement changer...