"Rends-toi à l'évidence."

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Dans le chapitre précédent :

Rappel du point de vue de Céleste ❤

Jack me sourit puis il se déplaça jusqu'à la porte. Lorsqu'il fut face à elle, il me dit le dos tourné :

"- Ange avait un entraînement intensif, il devait être sûrement crevé. C'est pour ça qu'il n'est pas venu avec nous.

- D'accord... Nous dinerons dans la même salle que ce midi ?, changeais-je de sujet.

- Oui, dans la même salle."

Il eut un moment de blanc quand Jack devina en se retournant :

"- Céleste, il te perturbe !

- Ange ? Non, il ne me perturbe pas !

- Tu en es certaine ?"

***

Point de vue d'Ange ❤

Après que Céleste m'est envoyée son assiette en pleine face, notre directeur m'avait convoqué seul. J'ai passé les minutes les plus longues de ma vie... Il me sermonait :

"- Comment osez-vous parler de la sorte à Céleste ? Dois-je vous rappeller qu'un homme ne doit pas se comporter ainsi avec une demoiselle ? Savez-vous que c'est un miracle qu'elle soit vivante ? Alors ne la faite pas fuir ! Ai-je été clair ?

- Sachez que je la taquine seulement. Ce n'est pas de ma faute si le second degrés lui est inconnu !, me défendis-je.

- Je ne penses pas que ce soit une chose qu'elle ignore. Toute fois, vous manquez de souplesse et de gentillesse avec elle. Pour cette insolence dont vous faites preuve, je vous colle un entraînement intensif à 16 heures !, me punit-il sévèrement.

- Comment ? Monsieur, c'est injuste !, m'exclamais-je.

- Injuste ?, s'offusqua-t-il. Avez-vous pensé à cette jeune fille ? Êtes-vous au courant de ce qu'elle a vécu ?"

Je restais muet. Cette discussion me tapait fortement sur le système. Voyant que j'allais protester, il me coupa :

"- Inutile de me raconter votre baratin habituel jeune homme ! Je suis bien au courant de tout ce qu'il se passe dans ce manoir.

- Je n'ai rien fait !, insistais-je.

- Levez-vous Ange, m'ordonna-t-il.

- Non ! J'ai encore quelque chose à vous dire, grondais-je.

- La discussion est close. Maintenant, je vous invite à rejoindre la porte, se leva-t-il.

- Monsieur Guevel ! Je ne nuis en aucun cas la vie de Céleste..., commençais-je.

- Stop !, intervena-t-il. Je ne penses pas que vous nuissez à sa vie, mais permettez moi de vous informer que ce n'est pas en agissant comme ceci que vous allez gagner le coeur de cette demoiselle, plaisanta-t-il.

- Gagner son coeur ? Je crois que vous partez un peu trop loin, lui répondis-je nerveusement.

- Si je pars trop loin, pourquoi êtes-vous nerveux ?, me questionna-t-il visieusement.

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