LARBOTZA

L'hôpital

Dans le chapitre précédent :

* Je questionais les personnes qui se trouvaient à l'accueil :

"- Bonjour, pourrez-vous me dire dans quelle chambre se trouve Monsieur De la Noé ? C'est mon père."

Une femme me répondit d'un ton enjoué comme à peu près toute les personnes de l'accueil :

"- Monsieur De la Noé, se trouve dans la chambre..."

C'est alors qu'elle s'arrêta net puis elle me demanda d'un ton grâve. *

***

"- Vous êtes sa fille ?

- Oui."

Nous nous regardîmes avec Axel. Cette question était inquiétante même très inquiétante, étant donné que je le lui avais déjà dit. Ce fut le choc quand elle m'annonça gênée :

"- Monsieur De la Noé, votre père, était dans la chambre 204... Euh... Comment vous le dire ? Il... Il est décédé à 15 heures 32 cette après-midi.

- Comment ? Pour... pourquoi l'hôpital ne m'a pas prévenu ? J'étais au lycée. J'aurais pu venir le voir, expliquais-je en fondant en larme.

- Nous avons appelé à votre domicile mademoiselle. C'est votre belle-mère, elle vérifia sur un bout de papier. Oui c'est bien ça, votre belle-mère a dit qu'elle allait venir vous chercher au lycée pour vous annoncez la mauvaise nouvelle... Apparemment, elle n'a pas passé le message !?, s'étonna la femme.

- Non, elle ne m'a rien dit..., dis-je le visage couvert de larmes. Mais elle est venue à l'hôpital ce matin !

- Je vais regarder ça. Elle est venue environ vers quelle heure ?

- Je ne sais pas vraiment mais j'ai vu les pompiers partir de chez moi vers 8 heures.

- Alors..., elle feuilletait un gros carnet avec la liste de tous les patients et des personnes venues à l'hôpital puis elle me demanda. Comment s'appelle-t-elle ?

- Agnès De la Noé.

- Je suis désolée mademoiselle mais je ne vois pas le nom de votre belle-mère inscrit sur la liste, s'excusa-t-elle.

- Pardon ? Mais elle était vraiment blessée ce matin !

- Les pompiers se sont sans doute rendus dans un autre hôpital, conclut-elle.

- C'est l'hôpital le plus proche de chez nous, je ne vois pas pourquoi les pompiers auraient fait un détour alors qu'ils tranportaient une femme blessée, expliquais-je d'une voix tremblante.

- Je ne sais pas non plus pour quelle raison mademoiselle mais en tout cas je suis sûre et certaine que madame De la Noé n'est pas venue ici ce matin.

- D'accord... En attendant, je souhaiterais voir l'infirmier qui a osculté mon père, s'il vous plait, demandais-je timidement.