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Dans le chapitre précédent :

* Arrivée devant la porte de celui-ci, Jack s'informa joyeusement :

"- Ça va aller ?

- Ouais...

- Tu sais que tu n'es pas convainquante, ma jolie ?

- Ce n'est pas de ma faute, rétorquais-je stressée.

- Il ne te mangeras pas."

J'ochais la tête. Je pris une profonde inspiration. J'avais peur d'apprendre encore des choses qui me ramènerais à la réalité. Puis, j'abaissais la poignée. *

***

Je pénètrais dans la pièce et je vis l'homme qui souhaitait me parler, c'était le même qui m'avait accueillit le vendredi soir. En un instant, une partie de l'inquiétude que j'avais se dissipa peu à peu. Il me proposa gentillement :

"- Bonjour ! Vous voulez vous assoir, mademoiselle ?

- Oui, merci.

- Je ne me suis pas présenté vendredi soir mais je suppose que vous savez qui je suis.

- Vous vous appelez Georges Mayle et vous étiez un ami de mon père, n'est-ce pas ?

- C'est exact. Nous étions de très bons amis. Il vendait des broches exceptionnelles. C'était un homme formidable !

- Qu'est-ce que ses broches avaient pour être exceptionnelles ?

- Les broches que vendaient votre père avaient un petit bouton casiment invisible et lorsque l'on le pressait, des auras d'une puissance fénoménale s'en dégageaient. Ces auras anéantissaient tout sur un cercle de 40 mètres y comprit la personne qui possédait la broche, m'expliqua-t-il. Il était vraiment très courageux car il risquait sa vie chaque jour en fabriquant ces broches."

Je ne pu prononcer un mot. Mon père n'était donc pas un être humain ordinaire ? Georges reprit comme s'il lisait dans mes pensées :

"- Votre père n'était pas un homme comme les autres. C'était un des aînés les plus puissants de Larbotza.

- Un des aînés ?, répétais-je éberluée.

- Oui, tu as bien entendu. Les aînés sont des femmes ou des hommes qui montrent l'exemple à la population de Larbotza. Ce sont des personnes particulièrement anciennes, qui ont une maîtrise extrêmement talentueuse de leur don. Votre père avait 870 ans quand il est mort.

- Comment ?, m'étonnais-je. C'est impossible puisqu'il avait 48 ans.

- Ai-je l'air de vouloir plaisanter avec vous Céleste ?

- N... Non, bégayais-je. Simplement, j'ai vraiment l'impression que tout ça n'est pas réel...

- Pourtant, ça l'est. Je suis navré de vous apprendre ceci maintenant, s'excusa-t-il embarassé. Je ne fais qu'exécuter le souhait de mon cher ami.

- Son souhait ?

- Il y a longtemps, votre père m'avait confié que je devrais vous dire toute la vérité après sa mort.

- Pourquoi ? Je ne comprends pas !, me plaignis-je. Qu'est-ce que ça aurait changé qu'il m'avoue tout ce que vous me transmettez quand il était vivant ?

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