Dans le chapitre précédent :
*"- Je vais chercher ton père. Restes ici, jeune fille !"*
***
Je la regardais monter les escaliers pour s'éloigner. Je déteste cette femme.
Il me sembla que quelque chose avait changé dans la maison. Je réfléchissais. Je me souvins que la porte de la salle à manger était toujours ouverte alors qu'aujourd'hui elle est fermée. C'est un détail parmi tant d'autres mais cela suffit pour me perturber...
Je devais rester sur le palier de la porte, comme me l'avait ordonné ma belle-mère, tel un petit chien qui attend sa maîtresse. Je ne suis pas ce genre de personne et je suis chez moi.
J'allais jusqu'à la porte de la salle à manger et l'ouvrit.
À ma grande surprise, la pièce avait complètement changé.
Tout, absolument tout a été supprimé, repeint, remplacé et refait. Je n'en revenais pas. Comment peut-on, en deux jours, changer toute une salle à manger ? C'est impossible !J'entendis un énorme bouquant qui provenait de l'escalier. Je sortis de la pièce en trotinant. C'était mon père, trois femmes de chambre et ma belle-mère qui descendaient. Mon père était en béquille. Ne comprenant pas son état, je me dépéchais de lui mander :
"- Papa que t'est-il arrivé ?"
Il ouvrit la bouche pour parler mais n'eût même pas le temps de prononcer un seul mot que ma belle-mère s'était avancée vers moi. Je reculais ne sachant pas ce qu'allait faire cette folle. Soudain, elle me poussa violemment contre le mur et me prit par le col du tee-shirt que m'avait prêter Ange. Je poussais un cri de surprise. D'un seul coup, elle me souleva à bout de bras et me jeta au sol brusquement. Cela me fit énormément mal.
J'entendis les affolements des femmes de chambre. Elle me hurla dessus :"- Je t'avais ordonné de rester au pied de la porte. Pourquoi t'es-tu déplacée ? Tu n'avais pas le droit, petite sotte !"
J'étais allongée par terre, sur le carlage, sous le regard hautain de ma belle-mère. Mon père m'adressa de tristes regards. J'étais appeurée. Elle avait vraiment osé me frapper comme ça ? Une larme se mit à couler le long de ma joue... Voilà pourquoi je la déteste autant, voilà pourquoi je ne peux plus voir sa face de c***e, voilà pourquoi j'ai peur d'elle. Je suis effrayée quand je la croise et cela depuis que mon père s'est remarié après la mort de ma mère.
Bien qu'elle ait toujours été violente avec moi, elle ne l'avait été comme maintenant. Elle m'ordonna sévèrement :"- Lèves-toi !"
Je n'avais pas d'autres choix que d'exécuter son ordre. Il aurait été inutile de me rebeller, je n'aurai fait qu'empirer les choses. Je me levais lentement en ne lui adressant aucun regard. Elle ne le méritait pas. Comme je l'aurais prévu, elle m'assassina de questions :
"- Où étais-tu ce week-end ? Que faisais-tu ? Avec qui étais-tu ?"
Mon père ne lui avait donc pas dit où j'allais ? Je ne lui répondis pas alors elle me prit le menton et me leva la tête. Elle me hurla encore dessus :
"- Tu m'écoutes là ?"
Voyant que je ne la regardais pas, elle s'échauffa de plus belle :
"- Regardes-moi quand je te parles ! Qu'est-ce que tu es mal élevée. Ton père a essayé de t'apprendre correctement des choses exceptionnelles, cependant ta mère a toujours ajouté son grain de sel qui te faisais dérailler.
- Comment ?, hallucinais-je.
- Tu m'adresses enfin la parole. Tu es tellem..."
Je l'interrompis, des larmes de colère aux yeux :
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LARBOTZA
ParanormalComment réagiriez-vous si vous découvrez petit à petit, que votre famille, ainsi que des lycées que vous croisez tous les jours dans les couloirs sans y faire attention, regorgent des secrets les plus époustouflants ? "Ta vie va complètement changer...