LARBOTZA

Prise au dépourvu

Dans le chapitre précédent :

* Je trotinais rapidement jusqu'à ma chambre.
J'avais un plan en tête. À lui de croire en des choses qui n'arriveront pas. *

***

J'ai été dans cette situation hier. Je pensais avec horreur que nous allions nous embrasser. Mais il s'était foutu de moi.
L'expression du visage de Jack me revînt en mémoire. Non sort ! Je secouais la tête rapidement pour faire disparaître la tienne de mon cerveau.

J'emportais avec moi le nécessaire. Je sortis de ma chambre. Tous les garçons avaient disparus. Ils sont vraiment chelous dans ce manoir ! Je me suis absentée seulement quelques minutes.
Je marchais jusqu'à la salle de bain. J'abaissais la poignée et je m'introduis dans la pièce. J'appuyais sur l'interrupteur et déposais mes affaires par terre. Soudain, je sentis une odeur... Une odeur de mec ? J'entendis l'eau coulée. Quelqu'un faisait sa douche. Oh mon dieu ! Il faut que je parte immédiatement. Imaginez c'est un autre garçon que l'énergumène ?!
L'eau s'arrêta de couler. Je déglutis. Je m'empressai de ramasser mes vêtements et ma trousse de toilette. Sauf, que la fermeture n'était pas bien fermée. Non, non, non ! Tous mes produits s'éparpillèrent dans la pièce. Évidemment, ça n'arrive qu'à moi !
La personne fit coulisser la porte de la douche avant de mettre les pieds en dehors. Je m'excusais honteuse en fermant les yeux :

"- Je suis vraiment désolée ! Je pensais que la salle de bain n'était pas occupée.

- Un mascara Waterproof ? Ça existe ce truc ?, demanda une voix."

Je la reconnus immédiatement. C'était sa voix ! Celle de... Il me prévena en rigolant :

"- N'ouvres pas les yeux ! À moins que tu veuilles me voir à poil ?

- Hein ?, m'exclamais-je n'étant pas sûre de se que j'avais entendu.

- Je suis tout nu, me clarifia-t-il.

- Mets une serviette, lui ordonnais-je.

- Pourquoi faire ?, me questionna-t-il débilement.

- T'es con ou tu le fais exprès ?, rétorquais-je. Mets une serviette pour cacher ton..., m'arrêtais-je.

- Mon ?

- Ton... Ton truc là !"

J'attendis un court instant toujours les yeux clos. Il m'autorisa joyeusement :

"- C'est bon ! Tu peux ouvrir les yeux ma belle."

Je les ouvris et découvris son torse ainsi que ses cheveux bruns, mouillés qui dégoulinaient sur ses épaules. Il était trop sexy. C'est sortit tout seul, désolé ! Reprenons notre sérieux pour ne pas... rougir. Trop tard. Mes hormones ont devancé mon système de contrôlage de rougissement (Nouvelle expression !😂).
Je m'accroupis pour ramasser tous mes produits. Je les regroupais et les rangeais bordéliquement dans ma trousse. Il m'avoua :

"- Tu n'es pas si moche quand tu rougis.

- Tu plaisantes ?, grognais-je en fermant ma trousse.