LARBOTZA

De bon matin

Dans le chapitre précédent :

* Les défis, il adore ça. Je devais l'énerver car il prit une grande inspiration. Alors, il m'ordonna en me vouvoyant sèchement :

"- Allez faire votre douche, mademoiselle.

- C'est ce que je comptais faire, monsieur Moore."

Ange sortit de la salle de bain furieux. Il claqua la porte. Je verouillais la serrure. Je donnais un coup de pied dans la poubelle. Il me soule ! Certes, j'ai été dure sur les propos que j'ai tenu à son égard mais c'est ce que je pensais... Plus ou moins.
C'est la première fois que je passe de l'énervement extrême à la joie avec une personne, plus particulièrement avec un garçon.*

***

Je fis couler l'eau chaude sur mon corps. J'essayais de me détendre. Je n'arrivais toujours pas à y croire ! J'ai embrassé Ange Moore... Il faut que j'arrête de penser à ça. Je devrais faire comme si de rien était. J'espère qu'il ne me fera pas de réflexions ou de choses dans ce genre. Ça fait une semaine que l'on se connait et ce garçon occupe déjà mon esprit. Rhoo Céleste !
Je sortis de la douche, me mit en tenue de nuit car je me sentais bien dedans. Puis, j'abaissais la poignée pour me glisser à l'extérieur.
Je sursautais car Ange se trouvait devant moi. Qu'est-ce qu'il fout là ? Je jouais la carte de l'indifférence. Il me retena. Gardes ton calme ! Je fis un geste brusque afin qu'il lâche mon bras. Il insista :

"- Céleste, s'il te plait !

- Tu veux quoi ?, grognais-je.

- Ça."

D'un seul coup, il se colla à moi, mit une de ses mains derrière ma tête. Il m'embrassa encore une fois. Quoi ? Je n'arrivais pas à me détacher. Mon corps ne bougeait plus. Il me serra contre lui pour approfondir le baiser. Je fermais les yeux et l'accompagnait. C'était agréable ! Même si j'avais envie de le taper, je ne pouvais pas lutter. Ange décola ses lèvres et il me chuchota :

"- Je t'avais dis que je voulais un bisous !

- Qu'est-ce qui t'as prit ?, demandais-je agressivement.

- J'en avais envie, c'est tout. Ne me dis pas que tu n'as pas apprécié, me sourit-il perversement.

- Il faut qu'on arrête de s'embrasser comme ça, me lamentais-je.

- Pourquoi ? T'aimes pas ?

- Ange on est pas ensemble, soupirais-je.

- Nous pourrions l'être bébé !, s'exclama-t-il.

- Bébé ?, hallucinais-je. Ne m'appelles pas comme ça gros tas.

- Aha, fais pas la meuf, me prévena-t-il. Je sais que tu kiffes !

- Fermes ta gueule !, l'insultais-je en rougissant.

- Oh ! La tomaaaaaaaaaaaaaaaaaaate, explosa-t-il de rire.

- Arrêtes ! Bon, ce qu'il vient de se passer n'est rien, OK ? On est pote et... voilà.

- Hein ? Tu embrasses tes potes toi ? Parce que moi non. Alors nous ne sommes pas rien, me contredit-il.