Première abscence

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Dans le chapitre précédent :

* Je me décidais enfin à lui poser cette question :

"- Est-ce que ça te deranges si je mets du temps à réfléchir à ce que tu m'as déclaré tout à l'heure ?

- Non, bien sûr que non ! Prends tout le temps qu'il te faut. Du moment que tu ne mets pas 50 ans à te décider, ça me va, rigola-t-il. Je t'attendrais ! Tu n'as pas à douter de moi. Mes sentiments sont bien réels envers toi."

Je lui souriais. Ensuite, je me remis à fixer un point qui n'existait pas. Je songeais à tous les moments merveilleux que j'avais passé avec mes parents. Malheureusement, je n'aurais plus aucune occasion de les reproduire... Axel remarqua ma tendance à être dans la lune :

"- Céleste, tu penses à quoi ?" *

***

Je relevai la tête vers lui. Je soupirais et avouais tristement :

"- A mes parents, à ma future vie... J'ai peur de l'endroit où je vais habiter prochainement.

- Je suis sûr que ça va super bien se passer, Céleste."

Il m'adressa un sourire compatissant. Je me levais du lit, pris la lettre, l'examinais, me tournais vers Axel et poursuivis en changeant de sujet :

"- À-ton-avis, qui est Georges Mayle ?

- Je n'en sais rien. Pourquoi tu me demandes ça ?

- Parce que dans sa lettre, mon père écrit : "[...] monsieur Georges Mayle t'expliquera tout en détail."

- Ah bon ? Fais voir !, s'intéressa-t-il."

Je lui montrais l'emplacement de la phrase que je lui avais lu à voix haute. Il reprit :

"- Je penses que c'est un ami proche de ta famille, à qui ton père racontait peut-être ses secrets.

- Ses secrets ?, m'étonnais-je.

- Pourquoi pas ? Tu sais, tout le monde à ses secrets, certains peuvent être dévoiler. Et d'autres restent dans un coin au fond de notre mémoire mais ceux-là sont toujours prêt à resurgir au mauvais moment, annonça-t-il en fixant le mur."

Bizarre... Où voulait-il en venir ? Je l'observais en essayant de décrypter la signification de ses paroles.
Nous fûmes coupés par le médecin qui entra dans la chambre :

"- Tu as eu le temps de lire la lettre que ton père t'a adressé ?"

Je lui confirmais d'un ochement de tête. Il continua :

"- A-t-il laissé des informations concernant sa mort ?

- Non, aucune.

- Dommage... Bon, je crois qu'il est temps de se dire au revoir, déduit-il en me souriant.

- Oui, j'imagine que des patients ont plus besoin de cette chambre que nous, suggérais-je.

- Tu en avais besoin toi aussi, après le choc que tu as eu !, m'assura-t-il. Si tu as besoin de quelque chose, ou si tu te sens vraiment mal et que tu as besoin de voir un professionnel, je t'enverrais par la poste les coordonnées de quelqu'un.

- Merci beaucoup. Quand vous aurez les résultats de son autopsie, vous me préviendrez ?, lui demandais-je avec une larme qui ruisselait le long de ma joue.

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