Chapitre 34

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Orian : prostituée de luxe, typique du Japon de la période Edo. Voir photo ci-dessous :

Cette entrée en matière donne le tont, pas de lemon mais si vous n'aimez pas, passez votre chemin, vous ne manquez pas grand chose

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Cette entrée en matière donne le tont, pas de lemon mais si vous n'aimez pas, passez votre chemin, vous ne manquez pas grand chose. 

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- Marché conclu ?

- Marché conclu, ma beauté, répondit-il en l'entrainant avec lui.

Kaiten se retrouva assise à califourchon sur le ventre du jeune seigneur avec qui elle discutait affaire un peu plus tôt."Je t'en suplie Madara, pardonne moi."  Tout cela la degoûtait mais user un peu de ses charmes lui permettait de négocier le prix fort pour les missions confiées à son clan. Ce n'était jamais allé plus loin que quelques regards et de beau et faux sourires mais elle n'avait jamais "travaillé" pour un homme aussi noble, riche et sûr de son bon droit que lui. 

Elle se mordit la langue. Le goût du sang l'aidait à se calmer, à se concentrer, à continuer à sourire :

- Vous auriez pu faire plus attention, vous avez renversé le plateau, fit-elle, faussement innocencente. 

C'est la comédienne qu'il appréciait, contrairement aux autres, il était touché par un rôle très proche de sa personnalité originale, trop proche, et cela la mettait mal à l'aise.

- Ne vous en inquiétez donc pas Ao, j'ai des tas de serviteurs pour s'occuper de ça, répondit-il avec un sourire arrogant.

Elle lui rendit son expression pleine de sous-entendus :

- Mais nous ne pouvons pas sceller notre contrat sans une gorgée du saké étalé par terre...

Il se redressa sur un coude et glissa son autre main en bas du dos de la dame des Hiuga, ce qui la fit frissonner de répulsion  :

- Je connais un autre moyen. 

Son sourire s'élargit. 

"Non, pas ça."

Mais c'était elle qui avait commencé ce petit jeu et elle devait l'assumer jusqu'au bout.

- Quel moyen ? demanda-t-elle, feignant l'ignorance, en se penchant sur lui.

"Madara, je suis désolée."

Leur lèvres se rencontrèrent et Kaiten du se faire violence pour ne pas le repousser aussi sec. Elle s'efforçait de masquer son total manque d'expérience en la matière, elle suivit le mouvement docilement, en se concentrant sur la douleur de sa langue blessée. Après quelques secondes qui lui parurent des heures, il recula enfin.

- Un goût singulier, fit-il avec un sourire rêveur. 

"Si tu ne connais même pas la saveur du sang, te mépriser est bien trop flateur."

- Enfin... Tu est très douée. 

- Merci.

"Pas mal comme compliment pour une toute première fois."

C'était la deuxième fois qu'on l'embrassait, mais embrasser comme ça... Oui c'était une grande première. 

Elle fut ramenée à la réalité par la mine pensive du seigneur :

- Qu'y à t'il ?

Il fit un sourire moqueur :

- Je me disais juste que c'était dommage que vous portiez porte tout ce maquillage, j'aurais bien aimé vous voir rougir...

"C'est vrai, je dois avoir le visage à peu près de la couleur d'une pivoine..."

- Moi ? Rougir ? Mais pour qui me prenez vous, mon seigneur ? 

Il lui pris le menton entre le pouce et l'index, le visage à quelques centimètres du sien :

- Je l'ignore, fit-il avant d'aller chercher un autre baisé.

Il mis un instant à se rendre compte qu'il ne tenait plus que du  vide.

- Ao ?

- Bien, nous en avons fini. Ce fut un plaisir de faire affaire avec vous. 

- Mais...

- Si vous avez envie de chair, payez vous une orian. Je ne suis pas une prostituée. 

Un sourire en coin se dessina sur ses lèvres, il sortit alors de sa poche une bourse bien remplie :

- Pour ça aussi, nous pourrions peut-être nous arranger...

Elle le fusilla du regard :

- Non.

Son ton n'admettait aucune replique.

Se seigneur soupira :

- Quelle intransigeance...

- C'est ce qui fait de moi une bonne chef. Au revoir. 

Elle sortit, la nuit était déjà bien avancée. Son frère l'attendait, adossé à un pilier de la galerie. 

- Et bien, vous avez pris votre temps...

Elle passa à côté de lui sans lui prêter la moindre attention. 

- Attend, Kaiten ! 

- Allons nous en, dit elle en se tournant vers lui.

Grave erreur. 

- Attend, tu n'a presque plus de rouge à lèvres et... Ton col est de travers ! 

Ses traits se tordirent de rage :

- Je peux fermer les yeux sur beaucoup de choses, mais ça... Comment oses-tu ?  Ça je ne le laisserai pas passer !

 - Comme si tu y pouvais quelque chose ! 

Kaiten prit une grande inspiration, c'était la dernière chose dont elle voulait parler :

- Ne t'inquiète pas, mon frère. Je tiens à mon honneur et j'ai du respect pour mon fiancé. Je ne ferai jamais une chose pareille...

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Bonjour, bonsoir, 

merci d'avoir lu ce chapitre. Jusqu'ici, j'ignorais que je pouvais écrire ce genre de scènes, mais c'est une partie importante de l'histoire qui déterminera l'image de Kaiten par la suite. (Je pence que vous pouvez imaginer le genre de réputation que trainerait une ninja qui charme ses clients.)

Sur ce, rendez-vous au prochain chapitre, en espérant que ça vous à plu !



Kaiten HiugaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant