Madara attendait, il devait la rencontrer ce jour là, il était énervé. Et si c'était un laideron ? Et si c'était une roturiére ? Et si c'était juste une diversion, une attaque surprise ?
Mais ils arrivèrent, elle et son frère avec qui le chef des Uchiwa échangea les banalités d'usage puis il partit. Elle portait un kimono rose sombre, comme d'usage en ce mois d'avril, avec une ceinture blanche et argenté. Des petites sandales, une dague à la taille. Un joli visage entièrement fardé de blanc, voilée avec un foulard pourpre. "Je veux une fille, pas une nonne". Elle s'inclina avec respect, remercia. "Écœurant, une bonne épouse, soumise". Elle parla avec déférence avec les chefs, marchant à petits pas, les mains croisée devant elle, alors qu'ils allaient discuter sur la jetée au dessusde la rivière, éloigné du reste du clan. " Fade ".
Puis, il eu une idée : il la poussa. Il savoura la surprise sur son visage peint de blanc, son rouge à lèvres soulignant délicieusement son expression sidérée. "Va te beigner avec les poissons". Splash !
Le temps s'arrêta, elle était dans l'eau jusqu'à la taille, dans l'ombre d'un prunier de la rive opposée. Ses vêtements trempés lui collait à la peau, le rose foncé s'était transformé en violet dans la mi ombre : la couleur de l'impératrice. Elle était toujours aussi surprise, son maquillage noir coulait de ses cils, traçant des sillons sur ses joues blanches. "Cette couleur de neige est naturelle ?" Mais pire, son voile était tombé. Elle avait une immense chevelure blanche, dix millions de fils de nacre et d'argent qui scintillaient dans le clair obscur. Mouillés, ils semblaient lourds et souples et cascadaient tout en grâce dans son dos et sur ses épaules pour se répandre dans l'au glacial et claire. Une mèche glissa, juste à côté de son beau visage incrédule. Il vit, furtivement ses yeux aux pupilles d'albâtre suivre son souple mouvement alors qu'il coulait sur sa poitrine. Superbe...
Ses traits changèrent, déformés par la fureur.
Elle se pencha, d'un geste maîtrisé et noble et elle plongea le bras dans la rivière et en retira un galet noir et lisse. Splendide. Puis, d'un mouvement empreint de colère mais rendu majestueux par le déploiement de la manche de son luxueux kimono furidoe, jeta l'objet. Magnifique !
Et Madara reçut le galet sus nommé en plein visage. Surprit, il trebucha et tomba en arrière.
- Crétin ! s'écria sa mère, mortifié tandis qu'Izuna tendait la main à la jeune impératrice pour l'aider à remonter, une main qu'elle refusa d'une tape.
Dame Midori le prit par le col et le remit debout sans ménagement.
- Je vous prie humblement de me pardonner. Ma réaction était tout à fait inapproprié, s'excusa platement la jeune dame blanche en s'inclinant au point que son corps formait un angle droit devant le chef Tajima.
C'était la première fois que Madara faisait attention à sa voix, légèrement dissonante, aux accents nobles. Ses vêtements trempés lui permettait d'en voir un peu plus, elle était fine mais devait être musclée, d'après la douleur dans son front. Elle lui jeta un regard froid et insondable, elle se blâmait pour la forme, la politesse si importante au pays du soleil levant mais elle n'en pensait pas moins.
Soudain, le chef de famille, qui n'avait rien dit et se contentait de regarder les fiancés avec stupéfaction éclata de rire.
- Ne t'excuse surtout pas, s'empressa de dire Midori. Il n'aurait jamais du faire ça. Et toi, tu n'as pas quelque chose à faire ? Dit-elle à son fils.
Madara s'inclina légèrement :
- Pardone moi.
- Plus bas, la tête ! cria sa mère en lui appuyant sur la nuque sans savoir que le futur chef était ravi d'avoir une excuse pour ne pas regarder les yeux blancs et meurtriers de sa fiancée.
- N'hesite pas s'il t'énerve, renchérit le chef, encore hilare.
Elle était si mignonne, presque misérable dans ses vêtements imprégné d'eau, avec son masque de surprise. Surement s'était-elle attendu à recevoir de sévères réprimandes pour son geste mais, au lieu de ça, la famille l'avait adopté. Sa très probable future trahison leur était momentanément sortit de la tête.

VOUS LISEZ
Kaiten Hiuga
Fiksi PenggemarLa famille Hiuga est connue pour être cruelle envers ses membres. Divisé en deux, une branche suplantant l'autre avec violence, semant la haine et la discorde, et cela depuis au moins la fondation de Konoha. Un siècle plus tard, le okage Naruto, s...