Madara recompta les coilloux à ses pieds pour la centiéme fois. Cela faisait une eternite qu'ils atendait la venue de Kaiten Daikyo, qui avait pourtant accepté leur invitation à "une entrevue informelle pour debattre de l'accomplissement de la paix.
Tobirama fut le premier à exprimer le ras-le-bol general :
- Il est claire qu'elle se moque de nous, grand frere ! Elle ne viendra pas !
Madara ne laissa pas le temps à l'interessé de repondre :
- Elle viendra...
-Alors comment expliquer ce retard de plus d'une heure ?
Madara ricana :
- Tu n'as aucune subtilité, que dis-je, aucune reflection !
Une veine se dessina clairement sur la tempe de Tobirama.
- Ce retard est une maniere en usage et conforme à l'étiquette de vous montrer le peux d'interet qu'elle vous porte, exposa le chef des Uchiwa. Bon, une heure et quart... Elle se moque un peu de vous... Cela veut aussi dire que cette convocation n'est pas un ordre mais une faveure que vous lui demmandez. Dit plus vulgairement, vous n'etes que des insectes et si je suis la, c'est parce que j'en ai envie.
Tobirama renifla avec mépris :
- Tu oublie que ton nom figure dans "l'invitation", tu fais donc toi aussi partie des cafards.
- Vous m'avez cité ?
Hochement de tête des deux Senju.
Madara se pris la tête dans les mains :
- Bande d'idiots ! Maintenant c'est sûr qu'elle ne viendra jamais !
- Mais pourquoi ? demanda Hashirama tandis que son frère marmonait quelque chose à-propos du fait qu'il n'avait qu'à pas les abandonner quand il s'agissait d'écrire du courrier officiel.
- Pour me faire payer un petit accrochage qu'on n'à eu à propos du sort qu'on vous réservait !
- Un petit accrochage... Quel euphémisme.
Nul n'avait entendu les serviteurs écarter les pans d'étoffe de l'entrée de la tente. Elle se tenait là, cachée derrière son éventail noir, ses yeux meurtriers fusillant les trois hommes devant elle, leur faisant ressentir le froid de mort de sa colère glassiale. Elle entra lentement, comme par dépit, mais avec grâce, toujours aussi élégante et richement parée, suivie de ses serviteurs et de son frère. Celui-ci connaissait bien, alors, le rôle du bras droit, marchant à quelques pas derrière son maître.
- Mes hommages, Dame Aoihoshi Hyuga, fit Hashirama. Nous vous remercions d'avoir pris la peine de venir car nous savons que nous ne sommes pas l'une de vos priorités. Aussi, si nous pouvons faire quoi que se soit pour vous rendre cette entrevue plus agréable...
- Merci. Commencez donc par dire à votre perver de frère de regarder plus haut...
Tobirama reçu le regard haineux de Madara et celui, scandalisé du chef des Senju.
- Toutes mes plus plates excuses. Si vous voulez bien vous assoir, je vais nous faire apporter du thé...
Kaiten le fit taire d'un signe de la main, comme on le fait avec un serviteur ou un homme de basse condition :
- C'est inutile, je ne m'attarderais pas. Et avant de rétorquer, seigneur Tobirama, considérez que c'est à cause du seigneur Madara que vous perdez ce temps. En effet, je croyais lui avoir fait comprendre que je n'accederais plus à aucune de ses demandes. Si il m'avait lui-même envoyé une missive, je ne me serais même pas déplacée mais par égard pour la famille Senju je suis venue vous faire part de mon refus en personne.

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Kaiten Hiuga
Hayran KurguLa famille Hiuga est connue pour être cruelle envers ses membres. Divisé en deux, une branche suplantant l'autre avec violence, semant la haine et la discorde, et cela depuis au moins la fondation de Konoha. Un siècle plus tard, le okage Naruto, s...