Ma déesse contre moi, mes mains sur ses fesses que je sens magnifiquement galbées sous sa serviette, j'ai les veines en ébullition et le désir aux tripes.
Elle me rend dingue. Dingue de son souffle, des courbes de son corps, de sa voix haletante, de son parfum sauvage... c'est simple : je ne peux plus me retenir. Je la veux. Ici, tout de suite.... elles sont où ses douches bordel de merde ?!
J'enfonce une porte qui se soulève littéralement de ses gonds. Je m'en tape, il faut que je trouve un endroit pour la faire mienne et vite, sinon je vais péter les plombs !
Les deux cabines de douche sont spartiates mais ça fera l'affaire. Je tente de réfléchir à la meilleure solution pour amener ma déesse au septième ciel quand la bouche coquine de celle-ci picore soudain mon cou de baisers enflammés.
Je grogne un juron dont je ne connais pas moi-même la signification et emboutit une énième porte. Le claquement résonne dans la pièce, je dépose Lou au sol pour accéder à l'ourlet de sa serviette qui me gêne.
Mes doigts quittent ses fesses à regret mais ne restent pas inactifs : je m'acharne à trouver le nœud de cette foutue serviette, palpant sa taille de guêpe, m'énervant de ma lenteur d'exécution.... quand son rire s'élève dans la cabine humide.
Je relève la tête, quelque peu désarçonné (mais pas le moins du monde refroidi) par son hilarité, et suis foudroyé par l'expression de son visage de poupée.
—Ça te fait rire, mia dea ?
Je vois sa peau se couvrir de frissons à l'annonce de son surnom. Un point pour moi ! Je souris comme un con tandis que Lou me zieute de haut en bas, puis son regard se fait malicieux.
Oho... c'est quoi ce cirque ?
Elle me sourit, recule de deux pas et se saisit du pommeau de douche sur la paroi, avant de me menacer avec. J'écarquille les yeux lorsqu'elle annonce d'une voix faussement grave :
—Tu as 5 secondes pour te déshabiller, ou je tire !
Non mais... sérieusement ?
—Joue pas à ça, Lou...
Elle hausse un sourcil et sa main gauche caresse du bout des doigts le robinet.
—Plus que 4 secondes.
—Lou, putain, t'as pas intérêt à...
—3 secondes.
—C'est un Valentino fait sur-mesure.
—2 secondes.
Je tente le tout pour le tout :
—Si tu mouilles mon costume, je jure de te punir à ma façon.
Elle se fend d'un sourire machiavélique en déclarant :
—Je t'ai déjà dit que les menaces ne sont pas toujours la meilleure tactique ?
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Le Masque de la Lune - TOME 1 (Is it Love? Giorgio Maccini)
FanfictionLou : "J'imprime cette image sublime dans ma tête, comme tous les matins où je mesure la chance inestimable que j'aie de me retrouver en leur compagnie, à partager leur toit et leur amour. Ils sont ma famille. Ils sont tout pour moi." Giorgio : "Je...