Chapitre 17 - À LA FOLIE

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Un rêve dont je ne me souviens que des bribes me tire vers le réveil

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Un rêve dont je ne me souviens que des bribes me tire vers le réveil. Il me semble que je parcourais une forêt dense et luxuriante, pieds nus dans la mousse, perdu dans son immensité... 

Quand j'ouvre les yeux, ce n'est ni le ciel, ni les frondaisons des pins qui m'accueillent, mais le plafond bleu de mon bureau.

Putain de réalité.

Ma main droite se pose sur une matière extrêmement douce, presque satinée. Je baisse la tête pour voir ce que je touche et mon menton rencontre une masse capillaire douce et soyeuse, parfumée aux fleurs sauvages, délicatement boisée. J'inspire cette fragrance comme un junkie sniffe sa coke...

OK j'ai rien dit : la réalité est bien meilleure que mon rêve !

Lou dort paisiblement blottie contre mon flanc, une jambe entremêlée aux miennes, sa main droite sur mon torse. Sa respiration régulière chatouille ma peau tandis que mes doigts tracent avec langueur le relief de son échine.

Nom de dieu, sa peau est aussi douce que celle d'une pêche !

Je l'observe à loisir, là, nichée contre moi, vulnérable et magnifique. Elle n'a aucun putain de défaut, son épiderme nacré sinue comme une pierre précieuse sous mes doigts, c'est sidérant...

Alors que je ne peux m'empêcher de descendre vers son inimitable et divin cul, un rappel délicieux de la nuit précédente me revient en mémoire. Je la revois appuyée sur ce canapé, la croupe tendue vers moi comme une offrande, me suppliant de la mettre sens dessus dessous avec un regard d'animal sauvage.

Oh mamma mia, ça y est j'suis bien réveillé !

Je jette un œil au bas de mon corps. Évidemment, je ne suis pas surpris d'y découvrir mon érection matinale avancée.

J'essaye de calmer mes ardeurs mais Lou choisit justement ce moment pour remonter le haut de sa jambe vers la jonction de mes cuisses, effleurant mes bourses. Je grogne sourdement et pose ma main libre sur sa cuisse délicate, traçant un chemin lent de l'arrière de son genou à sa hanche.

Sa peau se recouvre immédiatement de chair de poule et ma déesse s'ébroue, enfouissant son visage dans mon torse. Une petite plainte passe la barrière de ses lèvres, je ricane doucement et reprend mes caresses jusqu'à ce que ses yeux papillonnent et s'ouvrent.

Hmmm...

Buongiorno, mia dea. Bien dormi ?

Elle cligne des paupières plusieurs fois, relève la tête, plonge ses perles d'obsidienne dans les miennes et me fait ce sourire capable de stopper des guerres.

Comme toujours lorsque je suis dans tes bras.

Bordel, moi qui ne suis pas fan des déclarations mièvres, je sens le truc dans ma poitrine émettre un bond monumental !

Le Masque de la Lune - TOME 1  (Is it Love? Giorgio Maccini)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant