Chapitre 14 - MASQUE ET FISSURES

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Quelque chose d'extrêmement doux et chaud serpente délicatement sur ma peau nue

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Quelque chose d'extrêmement doux et chaud serpente délicatement sur ma peau nue. Je tente d'en deviner la source, enveloppée par une béatitude délicieuse et addictive, quand mes mains rencontrent une masse épaisse et soyeuse.

J'entrouvre mes paupières et avise mes phalanges enroulées autour du crâne de Giorgio, lui même entrain d'embrasser et lécher la fine parcelle de peau entre mes seins, ses grandes mains posées sur chacun d'eux.

J'émets un miaulement lascif tandis que mon bel italien redresse sa tête et contemple mon visage à peine sorti du sommeil.

Je me demandais quand tu allais émerger, ma belle, ricane-t-il contre mon épiderme sensible.

Aux doux picotements et à la couleur rosée de ma peau, je devine que le coquin a passé un bon moment à y poser ses lèvres.

Attends au moins que je sois réveillée, la prochaine fois, fais-je avec un sourire.

Il reprend ses attentions, passant sa langue en dessous de mon sein droit, la remontant lentement vers la pointe et mon piercing. Impossible de contenir mon nouveau gémissement.

(Mon amant sait y faire, je le savais déjà mais bordel, j'adore !)

Pourquoi tu t'es fait ce piercing, mia dea ?

Je lui jette un coup d'œil au travers de mes mèches de cheveux en désordre : il est si sexy là, penché sur mon sein, son haleine chatouillant mon téton par intermittence...

Erreur de jeunesse, confiè-je.

J'aime bien...

Et le voilà qui suce ledit piercing, m'arrachant un long soupir de bien-être tandis que ses dents mordillent délicatement les petites boules argentées.

Ses mains friponnes se déplacent déjà le long de mon buste jusqu'à mon ventre, tournent autour de mes hanches et parsèment ma peau en surchauffe de frissons délicieux. L'une d'entre elles continue son chemin vers la jonction de mes cuisses, toujours plus bas, passe la fine toison de mon pubis et alors qu'elle va atteindre le point culminant de son objectif, plusieurs coups sont assénés à la porte de la chambre.

Bordel ! Grogne Giorgio en soufflant contre mon sein. J'VEUX PAS ÊTRE DÉRANGÉ PENDANT AU MOINS 3 SIÈCLES !

Je pouffe à sa remarque, ce qui le déride un peu, avant qu'une voix perce la porte :

Scusa, capo... volevo solo sapere se oggi vai al casinò (*Désolé, patron... je voulais juste savoir si vous alliez au casino aujourd'hui).

Giorgio se redresse et étouffe un juron dans sa langue natale, puis répond :

Io arrivo (*J'arrive).

Le Masque de la Lune - TOME 1  (Is it Love? Giorgio Maccini)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant