Lou : "J'imprime cette image sublime dans ma tête, comme tous les matins où je mesure la chance inestimable que j'aie de me retrouver en leur compagnie, à partager leur toit et leur amour. Ils sont ma famille. Ils sont tout pour moi."
Giorgio : "Je...
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Il est plus de 3 heures du matin et je suis toujours assis dans mon foutu bureau, à contempler les enregistrements des caméras de surveillance de mon casino.
Et c'est vraiment la dernière, mais alors la DERNIÈRE chose que j'ai envie de foutre à cet instant.
J'aimerais plutôt foncer dans ma chambre et rejoindre la femme endormie entre mes draps. La réveiller. La basculer sur le dos. Dévorer ses lèvres. M'enfouir en elle, profondément... oh putain, sentir son intérieur chaud et humide palpiter autour de ma queue...
Mais non. Au lieu de ça, je fais un nœud avec mes couilles et je patiente devant mon écran, qui m'arrache les yeux depuis plus de 2 heures déjà. Alors oui, mon niveau d'énervement et de frustration atteint des sommets !
Le type de Firelli, Lorenzo chais pas quoi, est présent sur les caméras de l'entrée. Mes gars en poste l'ont fouillé consciencieusement, j'ai donc pas besoin de leur crever les yeux, et l'ont laissé rentrer.
A priori, il a tout d'un client comme les autres : propre sur lui, clairement blindé avec sa tonne de bagouses en or massif (d'un TRÈS mauvais goût) et se dirige directement vers les tables de Black Jack.
Jusqu'à ce que la foule de clients arrivant en masse ne le fasse soudain disparaître comme par magie.
Nom de dieu !! C'est du foutage de gueule ! Ce type, c'est pas David Copperfield !
Pourtant, il faut que je me fasse une raison : ce connard disparaît des radars au bout de trois-quarts d'heure à jouer. Après, plus de trace de lui, sur aucune caméra. Jusqu'à ce qu'il réapparaisse miraculeusement près de l'ascenseur que j'utilise pour monter dans mon bureau, à l'accès ultra limité, évidemment, puisqu'il n'y a que MOI qui puisse le prendre.
Bon, moi, mes plus fidèles lieutenants et quelques-unes de mes femmes triées sur le volet.
—Putain, comment t'es arrivé là figlio di cane ?! (*sale fils de chien)
Je passe l'enregistrement pour la millième fois de la soirée, ou de la nuit, sans rien trouver de plus... je commence sérieusement à me demander si j'ai pas des hallucinations dû au manque de sommeil... ou au manque de ma déesse et de notre baise remise à je sais pas quand... mais peut-être faut-il que je me rende à l'évidence et que je laisse un pro s'occuper de ce foutu mystère ?
Je pense aussitôt à Spencer, le hacker de Carter. Le taciturne ne m'a d'ailleurs toujours pas rappelé pour m'informer de ses avancées concernant la petite mission que je lui avais confiée sur Lou... mais passons, ce n'est pas ma priorité pour le moment.
Lorenzo, ce bâtard, n'a heureusement pas réussi à accéder à mon ascenseur privé. Je me rassure en me disant que même si ça avait été le cas, il serait tombé sur le comité d'accueil en sortant de la cabine.
