Chapitre 17

591 67 65
                                    

Bon, j'ai pas corrigé le chapitre mais je poste quand même.
Moins long que les autres, j'en sortirais un autre bientôt.

PDV Mitsuko

Me voilà par terre, le corps de Hakkai pesant sur le mien et un affreux mal de dos qui apparaît lentement.

Une seule pensée me vient à l'esprit.

-Bordel, qu'est-ce que c'est cliché ! Je geint.

Le jeune homme semble surpris puis laisse échapper un petit rire avant de se redresser.

-On se croirait dans un shojo... c'est catastrophique.

Hakkai penche la tête sur le côté avant de dire :

-Mais... un shojo c'est une histoire d'amour ?

-Bah oui, mais...

Je plaque mes mains sur ma bouche lorsque je me rends compte de mon erreur. Je viens clairement d'insinuer qu'il y avait quelque chose entre nous. Bordel, j'ai le don de me mettre dans des situations pas possibles. Vite, une idée pour me sortir de là !

Je peux l'assommer. Au moins, ça me laissera le temps de fuir en bonne et due forme. Mais ça va être compliqué puisqu'il est à califourchon au dessus de moi et que j'ai moins de force en étant allongée.

Second plan, je rigole et je le drague lourdement pour qu'il pense que je rigole, et qu'il ne s'imagine donc pas de choses. Ma dignité risque d'en prendre un coup, si ce plan ne marche pas...

-Argh ! ONE LIFE !

Je repousse le tysmé sucré qui tombe en arrière et me lève d'un coup, puis je saisis mes courses et fais volte-face afin de courir le plus vite possible vers la maison d'Emiko.

-Au revoir Hakkai ! Merci de m'avoir aidée, à plus !

Je poursuis mon chemin sans jeter un seul regard en arrière. La fuite est le meilleur échappatoire.

PDV Emiko

-Baji ? Je l'appelle alors que ma main se promène dans ses cheveux.

-Mmh ?

J'arrête mon mouvement et laisse ma main en suspens.

-C'est quoi, être amoureux ?

Le jeune homme se redresse, son visage au dessus du mien, en prenant appui sur ses avant bras.

-Tu es amoureuse de moi ? Demande-t-il avec un petit sourire.

Je détourne le regard et tousse pour masquer ma gêne.

-J'en sais rien ! Je sais même pas ce que c'est, c'est pour ça que je te pose la question imbécile.

-Arrête de me traiter d'imbecile, je vais finir par croire que tu le penses vraiment.

-Peut-être parce que c'est le cas.

Son visage se rapproche dangereusement du mien, et son regard m'attire inévitablement.

Les yeux dans les yeux.

-Être amoureux, c'est rencontrer une personne qui a des caractéristiques spécifiques qui la rendent incroyablement spéciale et attirante à tes yeux. Beaucoup plus attirante que les autres, même. Rien que penser à cette personne peut te rendre heureux, et tu en viens à y penser tout le temps, comme à une obsession. Il y a aussi les fameux papillons dans le ventre.

-Ça signifie que j'ai des caractéristiques spécifiques qui t'attirent ? Je demande en haussant un sourcil. Et les papillons dans le ventre, on les ressent quand ?

Son regard se fait plus intense, et crée une traînée de frissons dans mon corps.

-Tu les ressens à chaque toucher. Par exemple, quand je fais ça...

Baji pose ses lèvres sur le coin de ma bouche, puis sur mon front, et une sensation étrange, comme un picotement, naît dans mon ventre.

-Si tu ressens quelque chose, alors tu es amoureuse.

Mon coeur se réchauffe doucement, et un sourire étire mes lèvres. Sans réfléchir plus longtemps, je place mes mains sur la nuque de Baji et l'attire à moi dans un baiser fougueux.

Ses mains se baladent sur mon corps encore une fois, mais je ne me lasse pas de ces frissons incroyables qu'elles déclenchent. J'aime ça. Et j'ai presque envie qu'on recommence, comme hier soir.

Une fois m'aura suffi pour devenir accro à Baji...

D'ailleurs, celui-ci attrape mon t-shirt pour me le retirer. Mais il est s'arrête dans son geste lorsque mon téléphone se met à sonner.

-TURURRURUURURURU ! TURURURURURURU !

-C'est pas possible ! Encore une fois ? Qui a inventé les téléphones ? C'était stupide comme idée !

J'observe Baji pester et rit lorsqu'il esquisse une mine boudeuse. Je lui vole un baiser et me dégage de son étreinte pour attraper mon portable.

-Allo ?

-Bordel de pomme de chips de terre EMIKO OÙ EST-CE QUE TU ES ? Hurle la voix paniquée de Mitsuko.

Merde, je dis quoi ?

-Heu... Pourquoi tu me poses la question ?

-JE SUIS DANS TA CHAMBRE AVEC DES CHIPS, DES KINDERS ET DES ŒUFS. JE VENAIS TE SORTIR DE TA DÉPRIME MAIS MOI AUSSI JE SUIS DÉPRIMÉE EN FIN DE COMPTE DONC RAMÈNE TES FESSES CHEZ TOI RAPIDEMENT J'AI DES TAS DE CHOSES À TE RACONTER ET J'AI L'IMPRESSION QUE TOI AUSSI.

Mitsuko raccroche sans attendre de réponse.

-Elle a l'air d'être un peu en détresse... remarque Baji.

-À peine... bon, je vais rentrer du coup. On se voit un autre jour.

-Ce soir le Toman nomme un nouveau capitaine pour la troisième division... sois là.

Je hoche la tête.

-D'accord, j'y serais.

Je retire le t-shirt de Baji pour enfiler mes vêtements qui jonchent le sol. J'ai l'impression de ne plus être pudique du tout avec lui. Son regard ne quitte pas mon corps de tout le processus.

-Arrête de me fixer, c'est ultra flippant !

Son sourire amusé me fait soupirer.

-Laisse moi profiter de la vue ! J'ai le droit de regarder la femme de ma vie, non ?

Je hausse les sourcils, sure à cent pour cent que mes joues sont aussi rouges que des tomates. Je lance le t-shirt sur Baji et quitte sa chambre sous ses rires. Un petit sourire naît sur mes lèvres.

Sa mère n'est pas rentrée, et je sors de la maison sans me départir de mon immense sourire niais.

Il a raison, je suis amoureuse de lui.

Stay with me - Tokyo Revengers Où les histoires vivent. Découvrez maintenant