Chapitre 9 - La verite

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Je sors des bras de Théo et je regarde Antoine.

- Est-ce que quelqu'un peut m'expliquer comment vous vous connaissez tous les deux ?

- Et bien disons que...

-  Que quoi ? J'insiste.

- Pour tout te dire Antoine et mon grand frère.

- Pardon ?

- Je ne voulais pas que tu me parles tout simplement car, je suis le frère Griezmann.

- Mais Théo c'est ridicule, tu savais que le foot et moi ça fait 2.

- Je sais oui mais quand tu m'as connue j'avais peur.

- Et toi pourquoi tu m'en as pas parler ? Je me tourne vers Antoine.

- Au début je ne le savais pas, jusqu'à la conversation qu'on a eue il y a quelque temps, j'ai fais le rapprochement et j'ai posé la question à mon frère.

- Et ensuite tu la fait venir ici ?

- Je voulais te faire plaisir, je savais que tu en avais envie.

- Oui bien sûr tu as voulu me faire plaisir, je ne sais pas comment te remercier.

- Un câlin suffirait? Il sourit à son frère.

- Bon d'accord, il le mérite.

Antoine ouvre ses bras et je me réfugie à l'intérieur.

- Merci Anto. Je lui embrasse la joue tendrement.

- Toitoine.

Je me retourne et une femme avec un homme s'approche de nous. La ressemblance est flagrante, les parents d'Antoine.

- Maman arrête ce surnom-là. Il l'a prend dans ces bras. Comment tu vas ?

- Je vais très bien mon chéri, alors tu ne me présentes pas ? Elle jeta un regard en ma direction.

- Si bien sûr, maman je te présente Elena la petite sœur d'Hugo, Ele, voici ma mère Isabelle et mon père Alain.

- Enchantée Elena je suis ravie de te rencontrer. Elle me prend dans ces bras.

- Moi aussi Madame.

- Appelle-la -moi Isa voyons.

- Bonjour Elena. Il me fait la bise.

- Bonjour.

- Dit donc Antoine je ne savais pas que tu avais une copine aussi jolie.

Ohe le malaise. J'ai qu'une envie c'est d'aller me cacher dans les tribunes. Je sens mes joues chauffer.

- Maman, Elena et moi nous ne sommes pas ensemble. Il se gratte la tête.

- Oh dommage, elle est pourtant très jolie.

- Merci Isa, c'est adorable.

- Je suis fière de toi fiston, vous avez fait un super match.

- Ça était dure mais, je suis assez fière de l'équipe. Maud n'est pas là ?

- Elle était très occuper ce soir. En lui faisant les gros yeux.

- Mince j'aurais aimais qu'elle soit là. Elles vont bien ?

Pourquoi elles ?

- Très bien. Elle va essayer de venir au prochain. Par contre, on a eu un petit soucie la semaine dernière.

- C'est-à-dire ?

- Leslie.

Je sens Antoine se raidir. Les poings qui se serrent. Qui est cette Leslie ?

- Elle voulait quoi.

- Te parler mais, ton frère s'en ai occupé.

- Elle m'a dit que tu lui manquais, qu'elle voulait te récupérer et avoir des nouvelles de tu sais qui. Je lui ai répondu de te laisser faire ta vie. Avec ce qu'elle t'a fait.

- Tu a eu des nouvelles d'elle récemment ? Me demande mon père..

- Je l'ai bloquer partout. Je ne veux plus entendre parler d'elle. Elle fait partie du passé. Une pute restera une pute et je n'ai pas besoin d'elle dans ma vie. J'ai trouve meilleur comme bonheur et je sais que avec elle on sera heureux.

Il me regarde. Je sens mes joues chauffais de nouveau mais je ne sais toujours pas pourquoi il n'arrête pas de citer « elle ». Je sens le regard de sa mère sur moi.

- Quel âge a tu Elena ?

- 24 ans.

- Et d'où tu viens ?

- Marseille. Je suis venue rejoindre mon frère ici, disons que j'avais besoin de lui.

- Oh d'accord très bien.

Mon téléphone sonne.

- Excusez-moi je dois répondre.

Appel :

- Oui Hugo.

- Didier nous attends pour rentrer. Vous venez ? Retentit la voix de mon frère de l'autre côté du téléphone.

- On est avec la famille d'Antoine, on arrive.

- Oh t'a connue ta belle famille. Il rigole.

- Vraiment bête toi, à tout de suite.

Je raccroche en rigolant. Je me retourne vers la famille d'Antoine et je l'ai vois qui rigole tous.

- Qu'est-ce qu'il y a ?

- Ta belle famille ?

Oh putain.

- Vous avez entendu ?

- Tout à fait. Déclare sa mère en rigolant.

- Mon frère aime bien me charrier..

- Peut être qu'il a raison dans ses cas là ? Elle sourit.

- Maman ! C'est gênant la !

- Oh oui oui oui !!

Il me regarde tous bisarre ment.

- Bah quoi ?

- Cette fille est folle !

- Eh ! Je le frappe gentiment.

- Je l'adore moi !

- On doit y aller nous, maman, papa rentrer bien et merci d'être venue.

Il prends sa famille dans ses bras. Je fais pareille.

- Merci de votre gentillesse à tous les deux.

- Bonne soirée ma belle et surtout bon courage avec lui.

- Maman !

- Assomme-le s'il te fais chier.

- Alain !

Ils me font trop rire je vous jure. En plus ils sont super gentils. Bon bien direction l'équipe.

COUP DE FOUDRE / GRIEZMANNOù les histoires vivent. Découvrez maintenant