COUP DE FOUDRE / GRIEZMANN

Chapitre 22 - Une nuit parfaite

Nous sommes sur le chemin du retour. Le trajet est assez silencieux. Je réfléchis beaucoup à la proposition de Didier, faire partie du staff et être kinésithérapeute pour l'équipe de France. Je me sens tellement moi-même avec eux. Dois-je en parler à Antoine ? J'ai peur de sa réaction. Je pense accepter cette proposition.

- Ele ?

Je sors de mes pensées.

- Oui ?

- Tout va bien ? 

- Oui excuse-moi je pensais à certaine chose.

- Tu veux m'en parler ?

Non Antoine. Ça sera une surprise.

- C'est juste que je n'arrive pas à réaliser comment ces 2 derniers mois ont littéralement changer ma vie pour toujours.

Il sourit.

- Et qu'est-ce qui a changé ta vie exactement ?

- Vous tous. Didier, l'équipe puis toi. J'ai eu une chance incroyable et je ne remercierais jamais assez mon frère de m'avoir permis d'intégrer le château. Grâce à lui j'ai vécu des moments inoubliables et par-dessus tout je t'ai rencontré. Tu as su me guérir. M'aider à me relever.

- J'en suis fière et je ne compte pas te lâcher.

- Je t'aime Antoine. Ne m'abandonne jamais.

- Je ne t'abandonnerais jamais te le promets.

Il pose ces mains sur mes joues et commence à m'embrasser tendrement. Ces mains viennent se balader le long de ma robe. Il me touche la cuisse. Son baiser devient fougueux. J'ai chaud. Très chaud. Je passe mes mains dans ses cheveux tandis que ces lèvres viennent se déposer le long de mon cou.

- Antoine. Le chauffeur pourrait nous voir.

Il s'arrête et me souffle à l'oreille.

- La vitre est teintée, mais j'ai trop de respect pour toi pour te prendre à l'arrière d'une limousine comme Chuck Bass dans gossip girl.

J'explose de rire. Non mais qu'il est con !

- Tu regardes Gossip girl toi.

- Seulement les passages les plus intéressants.

PERVERS.COM BONSOIR ! Il recommence à me déposer des bisous dans le coup. La température monte assez vite quand la voix du chauffeur nous ramène à la raison.

- Nous sommes arrivé les jeunes.

- Euh oui oui merci de votre gentillesse.

Je sors de la limousine avec Antoine à mes côtés. Je passe un pied dans le château et Antoine me suit de très près. Personne en vue géniale. On se dépêche de monter dans ma chambre. Je sors mes clés, ouvre la porte et Antoine me pousse à l'intérieur. Je lâche mon sac, enlèves mes talons. Antoine ferme la porte à clé. Je suis contre la porte. Ces deux mains sont de part et d'autre de ma tête.

//LEMON//

Antoine colle son front contre le mien. On souffle un bon coup tous les deux avant qu'il attrape mon bras pour m'allonger sur le lit.

- Je veux juste pouvoir passer ma dernière nuit dans ce château avec toi et qu'on profite tous les deux.

En guise de réponse, Antoine commence à s'attaquer à mon cou en y déposant des baisers. Sa main droite glisse sous ma robe tendit que l'autre me caresse les cheveux. Mes mains lui caressent le dos. La température monte de plus en plus entre nous deux. Antoine se met assis, me tire les mains. Je me retrouve assise. Il descend la fermeture Éclair de ma robe qui se trouve dans mon dos tout en continuant de m'embrasser avant de la faire valser en direction du sol. J'en profite pour lui enlever son tee short.

- Madame Lloris a l'air pressé. Entre deux baisers.

- Je trouve que vous mettez un peu de temps monsieur Griezmann.

- Ce n'est pas bien de me provoquer.

Il dégrafe mon soutien gorge et l'enlève aussitôt. Le seul réflexe que j'ai, c'est de poser mes mains sur ma poitrine. Antoine me l'a prise avant que celle-ci arrive sur mes seins.

- Ne te cache pas, tu es magnifique Elena.

Je lui souris. Je suis assez gênée de mon corps. Antoine me rallonge en se positionnant sur moi. Les baisers qu'il me déposait quelque minutes avant continue leurs progressions jusqu'à ma poitrine jusqu'à atteindre un de mes tétons. Une de ces mains descend de plus en plus jusqu'à trouver la ficelle de mon string et me le descendre petit à petit. Je me retrouve nue sous lui en quelques secondes. Sa langue titille un de mes tétons et son autre main atteint ma partie intime. La température de mon corps monté de degrés lorsqu'il glisse un de ses doigts en moi qui me donne une sensation étrange et un bruit de surprise.

- Je t'ai fait mal ?

- Non au contraire. Continue.

Son doigts se met à bouger dans mon corps. Quelques gémissements sortent de ma bouche. Antoine me regarde en souriant. Je décide de prendre les devants. Je le pousse sur le lit et je lui enlève son boxer. Son engin est aussi droit qu'un but de foot. Je fais les gros yeux. Antoine rigole. Je le prends dans ma main et commence des vas et vient. D'un coup, il ne rigole plus le petit. C'est à lui de gémir. J'approche ma bouche de son membre et continue-les vas et vient, mais avec ma bouche. Je sens Antoine serrer la couverture.

- Putain.

Sa tête se met en arrière. Je continue ce que je suis en train de faire quand d'un coup, je me retrouve allonger avec Antoine sur moi. Il écarte mes cuisses et se pose entre celle-ci. Sa bouche s'approche de mon oreille pour me glisser quelque mots.

- Si tu veux qu'on arrête faut me le dire tout de suite sinon dans quelque seconde l'animal sera en exercice.

Je rigole et l'embrasse pour lui dire de continuer. Il attrape un sachet dans sa table de chevet, le déchire avec ses dents et glisse le préservatif sur son membre. Il se repositionne sur moi et glisse en moi délicatement. Je sens une légère douleur, il s'arrête quelque seconde avant de reprendre. Plus ça va, plus la douleur se transforme en plaisir. Ces vas et vient s'accélère et s' intensifie avec une grande vitesse. Il n'y a plus rien qui compte pour nous. Seulement nos deux corps et nos gémissements à l'unisson. Je sens que s'il continue comme ça je ne vais pas tarder à hurler.

- Putain chérie, c'est tellement bon.

- Continue, ne t'arrête surtout pas mon amour.

Antoine continue et je me mets à hurler son prénom. Il donne tout ce qu'il a jusqu'à la fin et c'est comme ça que nous arrivons au bout en même temps. Il s'écroule sur moi. Transpirant. Il attrape ma tête dans ces mains, me regarde dans les yeux.

- Je n'ai jamais fait l'amour à quelqu'un avec autant de sentiments.

- Je n'ai jamais couché avec quelqu'un avec autant de délicatesse. Autant de désir. C'était magique.

- Je t'aime tant.

- Je t'aime aussi Antoine.

On s'embrasse tendrement et c'est dans cette position, l'un contre l'autre que nous fermons les yeux après cette soirée inoubliable.