Antoine Griezmann, grand footballeur de l'équipe de France, joueur à l'atlètico de Madrid.
Elena, travaille dans une petite boutique de vêtement à Marseille. Petite soeur d'Hugo Lloris.
Elle c'est promit de ne plus jamais retomber amoureuse de quel...
Voilà le jour J est enfin présent. Le dernier match de cet euro. Le dernier match qui définira si nous sommes champions ou non. J'ai la boule au ventre et pourtant je ne suis pas sur le terrain. Les joueurs sont tous assis sur les bancs, Didier et la staffe leur explique le déroulement. Les compositions, des conseils. Le match va commencer dans quelques minutes donc les joueurs sortent un par un du vestiaire sous nos encouragements. Seul Antoine reste assis.
- Va lui parler Elena je pense qu'il a besoin de toi.
Je hoche la tête et me dirige vers mon chéri. Je m'assieds à côté de lui malgres notre dispute de ce matin..
Flash back de ce matin
Je suis dans la chambre avec Antoine et nous discutions de ce que nous allons faire après la finale.
- Est-ce que tu compte venir avec moi ?
- Ecoute Antoine tout est nouveau pour moi, tu me demandes de venir vivre avec toi où je n'ai ni travail ni rien du tout dans un pays que je ne connais pas.
- Du travail on t'en trouvera, si je repars en Espagne sans toi notre relation ne pourra pas continuer et même si on essaie de tout faire la distance nous bouffera. Tu le sais tout comme moi.
- Qu'est-ce que tu essayes de me dire là ?
- Tu à jusqu'à ce soir pour te décider.
- Tu n'as pas le droit de me dire ça.
- L'es relations à distance ça n'est pas pour moi. Je t'aime mais vivre à des centaines de kilomètres l'un de l'autre sera au-dessus de mes forces. À toi de décider si tu veux créé un futur avec moi ou rester dans ton passe.
Il sort en claquant la porte et je m'effondre contre celle-ci. Je n'arrive pas à croire qu'il soit comme ça, aussi odieux et injuste.
Fin du flash back
Voilà la raison pour laquelle nous nous sommes disputer ce matin et depuis ce moment on ne sait pas adresser la parole. Je ne sais toujours pas quoi faire si je dois partir avec lui ou non mais dans tous les cas là il a besoin de moi et même si nous sommes en froid ça reste mon chéri. Je lui attrape la main mais sa tête ne change pas de direction.
- Antoine regarde-moi.
Toujours rien.
- Antoine regarde-moi !
Il tourne enfin sa tête vers moi. Je peux apercevoir de l'inquiétude dans ses yeux.
- Il se passe quoi, bébé ?
- Ça me fait peur.
- Peur de quoi?
- Perdre, jouer comme un con. J'ai peur de ne pas être assez à la hauteur et de ne pas atteindre l'objectif qu'on sait citer et de décevoir la France entière mais le pire dans tout ça c'est que j'ai peur de perdre la seule femme de ma vie, ma femme. Toi.
Je ne sais pas quoi dire c'est tellement beau. Il y a des larmes dans mes yeux.
- Tu es de loin le meilleur buteur de cet euro, l'espoir de cette victoire. Je sais que dans ton coeur tu peux le faire quel que soit le résultat de ce match, là France est fière de leurs joueurs. Tu ne me perdras pas non plus. Je suis désolé si je ne peux pas me décider, si je ne sais pas quoi faire, mais j'ai le sentiment qu'on peut le faire tous les deux en toutes circonstances. Tu n'as pas à te préoccuper de ça, le plus essentiel reste la finale.
- Tu crois sincèrement en tout ça.
- Je n'y crois pas, j'en suis sur, mon cœur.Je peux même pas imaginer ma vie sans toi. Si je reste incertain, ne doute pas que je t'aime, Antoine et cette distance ne changera pas l'amour que j'ai pour toi.
Antoine attrape mon visage avec ses mains et pose ces lèvres contre les miennes.
- Maintenant va sur le terrain et lève nous cette coupe.
Il se rend sur le terrain et je vais également m'asseoir sur les bancs. Les joueurs s'alignent tous pour chanter la Marseillaise.
Le match va être lancé.
Tout le stade hurle« allez les bleu ». C'est vraiment incroyable d'être sur le terrain. Christiano Ronaldo est sorti en début de match à cause d'une blessure à la jambe. Comme s'il s'agissait d'un hasard. Surtout qu'il n'y avait pas lieu d'avoir faute sur lui. Il y a beaucoup d'occasions, mais aucun d'entre elle ont mené depuis le premier quart du match. Je sens qu'Antoine est stressé, qu'il a la tête ailleurs et j'en suis sûr que ça concerne notre discussion. Après la mi-temps, je vois Antoine se consacrer au match. La deuxième période s'est déroulée à un rythme fou et le score a toujours été de 0.0. Ce qui nous amène en prolongation. La tension est extrême. Notre espoir se termine à la 118 minutes quand le Portugal ouvre le score, je n'arrive pas à y croire. Le coup de sifflet retentit dans le stade ce qui signifie la fin du match. Je reste sans voix. Les Portugais fêtent leur victoire, les bleus tombent au sol. Ils pleurent tous. Cette image me tranche le cœur. Des larmes coulent le long de mes joues.
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Mon regard croise celui d'Antoine. Son visage se noie avec ces larmes.. Je cours dans sa direction, Antoine s'écroule dans mes bras en disant qu'il était navré d'avoir perdu. Je suis sur le terrain avec lui qui ne peut arrêter ces larmes et j'ai le cœur brisé de le voir comme ça. Je tourne la tête sur le terrain et je vois tous les joueurs en pleurs. Didier, Dimitri, Paul, mon frère. Je me rends vraiment compte que la France a définitivement perdu cette finale européenne.
