Chapitre 17 - Verdict ?

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Tout ça m'a vraiment redonné une pêche d'enfer. Il est 12h donc l'heure de passer à table. On se dirige vers le réfectoire avec mon frère. Il pousse la porte et là grand silence. Tout le monde nous regarde.

- Vous avez vu un monstre ou quoi ?

- Si tu es le monstre vu comment tu es bien foutu je veux bien devenir la chaise sur laquelle tu t'assois.

Sauf qu'il s'est mangé un bout de pain en plein dans le visage, bim.

- Ouille maître gims façon Paul Pogba a eu mal ?

- C'est qu'il l'abruti qui a fait ça ?

Il se retourne en enlevant les miettes de ces cheveux. Je suis morte de rire étant donné que l'expéditeur c'est mon chéri. Je me dirige vers lui sous les regards de tout le monde. Je me penche sur lui, il attrape mon cou et m'embrasse délicatement. Il y a que l'équipe donc ça ne craint rien.

- Nom d'une pipe en bois dites-moi que je rêve !!

Je me retourne vers Paul, sa mâchoire tombe limite dans l'assiette. Je pense qu'il ne s'attendait pas à ça.

- Gros on ne t'a jamais appris à fermer la bouche quand tu bailles ?

- Vu la tête de tes dents en compagnie de ta tête c'est logique que tu sois célibataire.

Fou rire général.

- Mais tu es vraiment la reine des connasses toi ! Et comment ca t'arrive penard le malabar, en mode bombasse et tu péchos la bouche à mon poto comme ça ?

- Je n'ai pas le droit d'embrasser mon mec ?

Toute l'équipe se regarde et applaudit.

- Mais genre ton mec ? Genre ton mec quoi ?

- Genre oui son petit ami si tu préfères Paulo. Il rigole.

- Tu voudrais peut- être que je te fasse une définition du mot couple ?

Je m'assoie à côté de mon chéri pour manger. Il passe sa main sur ma cuisse, j'adore ça.

- Mais wesh depuis quand tout ça ? Sans même m'en parler ? Vous me décevez les ouistitis.

- Il n'avait sûrement pas l'envie de t'en parler gros.

- Matuidi Charo on ne t'a pas sonner.

C'est vraiment des cas spéciaux c'est gars-la.

- Moi je vous préviens je veux tout savoir.

- Et de quel droit ?

- Antoine c'est mon poto du ghetto, toi la princesse de l'équipe et moi forcément je suis le boss donc je veux tout savoir.

- Génial le boss de merde toi... Je chuchote à Antoine qui éclate de rire.

- Attends t'a dit quoi Elena la ouistiti ?

- Absolument rien Paulo l'asticot.

Fou rire général x2.

- Putain Hugo j'en peux plus de ta soeur c'est une tueuse.

- D'où je ressemble à un asticot ? Tu es aussi petite qu'une brindille et tu parles avec moi.

- Tout ce qui est petit est mignon tout ce qui est grand est con n'oublie jamais ce proverbe Paulo.

Et fous rire général x3.

La cuisinière amène le repas. Du poulet avec des pommes de terre putain la base de base ça. Je vais dégommer le plat encore. Je vois Paul qui commence à attraper le plat mais je me dépêche de le prendre avant lui.

- Oh oh tu fais quoi là ?

- Bah je me sers avant toi.

- Non mais est-ce que tu sais au moins ce que représente le poulet pour moi ?

- Et est-ce que tu sais que j'ai une dalle de ouf et que ton admiration pour le poulet je m'en tape les coquilles sur le carrelage ? Les femmes d'abord.

- Parce que tu es une femme toi ?

- Paul, tu peux nous rendre services à tous ?

- Dis-moi je suis toujours présent ?

- Ferme ta geule ça nous ferais du bien.

Fou rire général x4.

Le repas se termine dans la bonne humeur. On finit de manger et d'aller se poser un petit peu dans la salle de repos, car Didier veut que les garçons s'entraînent vers 16h. Hugo, Paul, Blaise et Olivier tape un baby foot moi je suis dans le canapé avec Antoine. Mes jambes sont au-dessus de lui et il me fais des papouilles.

- Pas trop stressée pour la finale ?

- Un petit peu, mais je crois en nous et t'avoir auprès de moi désormais me fais du bien et me donne la motivation. Il m'embrasse la joue.

- Je n'y crois pas que d'ici une semaine tout sera terminé.. Tu comptes faire quoi ensuite ?

- Je dois retourner à Madrid deux, trois jours et ensuite on a prévu de partir en vacances à Hawaï avec Paul, Lucas. Et toi ?

- Je pense retourner à Marseille ou peut-être aller chez mon frère profité un peu des filles.

- Tu ne veux pas venir avec moi ?

- Ou ça ? Je lui fais des gros yeux.

- Madrid, Hawaï.

- Je ne sais pas Antoine.. J'ai besoin de voir mes nièces. Et je ne veux pas vous déranger.

- Comment on va faire alors ?

- Comment ça ?

- L'Euro se termine, on va partir chacun de notre côté, mais nous dans tout ca qu'est-ce qu'on va faire ? Je serais à Madrid et toi à Marseille.

Je n'y ai pas pensé, même moi je n'ai pas la réponse à ça. Comment est-ce qu'on va réussir à garder notre relation stable à distance ? Ça va être compliqué.

- Pour le moment je veux seulement profiter des derniers jours avec toi, on verra ça ensuite.

Je glisse ma tête dans son cou, il me sers la taille.

- Je t'aime princesse.

Trop mignon.

- Je t'aime aussi numéro 7.

Je profite de ces bras quand Didier débarque dans le salon.

- Antoine, Elena je peux vous voir dans mon bureau ?

On se détache rapidement l'un de l'autre. Je regarde mon frère apeurée. Il doit avoir la réponse de la FIFA. Mon dieu je flippe ma race.

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Comment pensez-vous que la relation Antoine&Amy va se passer après l'euro ?

Qu'est-ce que Didier va dire à nos amoureux ?

La suite dans le prochain chapitre !
Merci à vous tous de continuer à me lire, ça me fait tellement plaisir et vos commentaire me motivent encore plus, pleins de bisous à tous
🤭

La suite dans le prochain chapitre ! Merci à vous tous de continuer à me lire, ça me fait tellement plaisir et vos commentaire me motivent encore plus, pleins de bisous à tous🤭

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COUP DE FOUDRE / GRIEZMANNOù les histoires vivent. Découvrez maintenant